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L’ancien Premier ministre, Mame Madior Boye est sortie de son calme olympien ce jeudi 2 juillet pour s’exprimer pour la première fois sur le mandat d’arrêt international qui avait été lancé contre elle. L’ex-chef du gouvernement a été très amère et corrosive à l’endroit ces personnes (dont elle n’a pas cité les noms) qui l’ont principalement prise pour cible dans cette affaire.
Mame Madior Boye entourée par Mes Massokhna Kane et El Hadji Diouf
Elle s’est, d’abord attaquée à la démarche, «l’incohérence et à l’incompétence» du juge d’instruction d’Evry, Jean Wilfried Noël. «Un magistrat d’un pays comme la France ne devait pas avoir cette réaction. Le juge d’instruction a pris fait et cause sans chercher à comprendre. Il a violé les conventions internationales et les lois d’un pays», a déclaré la magistrate sénégalaise.
Après ses piques contre le juge français, Mame Madior Boye a, en outre, cherché à «clarifier cette affaire montée de toute pièce». Elle est d’avis que «les informations juridiques distillées sont sans fondement et qu’elles relèvent d’une agression répétées et planifiées pendant des années. C’est une campagne politico-médiatique orchestrée par de puissants réseaux».
Après ses piques contre le juge français, Mame Madior Boye a, en outre, cherché à «clarifier cette affaire montée de toute pièce». Elle est d’avis que «les informations juridiques distillées sont sans fondement et qu’elles relèvent d’une agression répétées et planifiées pendant des années. C’est une campagne politico-médiatique orchestrée par de puissants réseaux».
Me Aïssata Tall Sall avocate de l'ancien Premier ministre
L’ancien Premier ministre a fait savoir que cet «acharnement va encore durer. Mais cela n’aura aucun effet en aucun moment. Je n’ai pas été impressionnée, ni perturbée en quoi que ce soit. Je ne peux pas être intimidée par des activistes. Personne ne peut me donner une mauvaise conscience. Je connais bien ce dossier et je connais bien mon métier».
Le deuxième chef du gouvernement de l’alternance a expliqué qu’elle «connait bien la jurisprudence, les sanctions prévues et les personnes susceptibles d’être condamnées en matière d’accident mortel de transport». Mame Madior Boye a tenu à indiquer : «je n’ai jamais fuit mes responsabilités. Je n’ai pas cherché à me dérober. Je ne peux accepter une faute que je n’ai pas commise».
Le deuxième chef du gouvernement de l’alternance a expliqué qu’elle «connait bien la jurisprudence, les sanctions prévues et les personnes susceptibles d’être condamnées en matière d’accident mortel de transport». Mame Madior Boye a tenu à indiquer : «je n’ai jamais fuit mes responsabilités. Je n’ai pas cherché à me dérober. Je ne peux accepter une faute que je n’ai pas commise».
Me Massokhna Kane
Mame Madior Boye a été entourée lors de cette conférence de presse par ses avocats en l’occurrence, Mes Massokhna Kane, Aïssata Tall Sall et El Hadji Diouf. Ils ont tour à tour plaidé le dossier devant les journalistes en démontant tous les arguments du Jean Wilfried Noël et l’avocat de la partie civile qui a, selon eux, méprisé et sous estimé les pays africains.
L’ancien Premier ministre a, par ailleurs, tenu à faire comprendre qu’après l’affaire du mandat d’arrêt international, elle ne va plus être sur une position défensive si on tente de la trainer dans la boue, mais elle va attaquer. Ce que son avocat, Me El Hadji Diouf a confirmé et précisé en martelant qu’un «arsenal, qu’une armée est mise en place, prête à écraser ces gens qui osent encore parler de Mame Madior Boye dans les médias malgré la décision de justice. S’ils sont convaincus de son implication dans cette affaire, ils n’ont qu’à saisir les juridictions».
L’ancien Premier ministre a, par ailleurs, tenu à faire comprendre qu’après l’affaire du mandat d’arrêt international, elle ne va plus être sur une position défensive si on tente de la trainer dans la boue, mais elle va attaquer. Ce que son avocat, Me El Hadji Diouf a confirmé et précisé en martelant qu’un «arsenal, qu’une armée est mise en place, prête à écraser ces gens qui osent encore parler de Mame Madior Boye dans les médias malgré la décision de justice. S’ils sont convaincus de son implication dans cette affaire, ils n’ont qu’à saisir les juridictions».
Me El Hadji Diouf à côté de sa cliente
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