Après quelques semaines de grève des enseignants en mars, le Gouvernement du Sénégal avait convié une rencontre les syndicats les plus représentatifs afin d’examiner des propositions relatives à l’amélioration de la rémunération. Ladite rencontre s’était déroulée sous la présidence du ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, qui avait déclaré qu’une enveloppe de « 100 milliards FCFA est prévue pour la correction des iniquités dans le secteur de l’éducation et de la Formation ». Toutefois, ces promesses d’augmentation faites par l’Etat n’ont pas étaient respectées au grand dam des enseignants qui ont entamé de nouvelles grèves cette semaine.
Très déçu et remonté contre le gouvernement sénégalais, Aliou Cissé enseignant en service à l'école élémentaire de Semel près de Fasse, dans l'ief de Saint-Louis et membre du syndicat des enseignants libres du Sénégal (SELS) a déploré le comportement des autorités. Ce dernier a eu la surprise de sa vie lorsqu’il a ouvert sa fiche de paie. « Je me suis senti trahi personnellement. J'ai toujours cru que le gouvernement respectera son engagement même si certains collègues étaient pessimistes. C'est vraiment dommage. Je devais toucher 98 000 francs + un rappel de 24 000 francs ce qui fait un total de 120 000 francs et poussière mais à ma grande surprise quand j'ai consulté mon bulletin je n'ai reçu que 56000 francs CFA au total », fustige-t-il.
Ces augmentations nettes, annoncées correspondent au net à payer qui s’ajoutera sur le bulletin de salaire de chaque enseignant après les retenues. Le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo avait annoncé que ce montant représente le cumul des 69 milliards liés aux différentes augmentations, et que les simulations sur l’augmentation de la solde indiciaire ne concernaient que les enseignants pour le moment et non les 160 162 fonctionnaires en activité. « Bien sûr, on était bien informé par nos leaders syndicaux. Les accords qu'on a signé ont été clairs et limpides comme l'eau de roche. C'est le gouvernement qui n'a pas joué le franc-jeu. Effectivement, des documents ont été signés et c'était devant les représentants de la société civile. D'ailleurs, ces derniers nous donnent raison. Cette hausse représente beaucoup pour nous. Ces derniers temps avec la hausse des prix des denrées alimentaires, nous n'arrivions plus à joindre les deux bouts. L'augmentation des salaires aurait au moins comblé un vide, mais hélas... », déplore Aliou Cissé.
Face à cette désillusion, il annonce que les enseignants ne vont pas rester sans rien faire. Des actes de réplique sont déjà entamés à en croire notre interlocuteur. « Les mesures, on a commencé à les prendre. Dans ce sens mon syndicat une semaine de grève totale a été déjà décrété. Nous comptons aller jusqu'au bout. Nous allons déserter les cours, organiser des marches pacifiques, boycotter les cellules pédagogiques et tous les examens, CFEE, Bfem et bac ». Poursuivant, il assure qu’ils feront tout leur possible pour amener l’Etat du Sénégal à respecter les accords.
Très déçu et remonté contre le gouvernement sénégalais, Aliou Cissé enseignant en service à l'école élémentaire de Semel près de Fasse, dans l'ief de Saint-Louis et membre du syndicat des enseignants libres du Sénégal (SELS) a déploré le comportement des autorités. Ce dernier a eu la surprise de sa vie lorsqu’il a ouvert sa fiche de paie. « Je me suis senti trahi personnellement. J'ai toujours cru que le gouvernement respectera son engagement même si certains collègues étaient pessimistes. C'est vraiment dommage. Je devais toucher 98 000 francs + un rappel de 24 000 francs ce qui fait un total de 120 000 francs et poussière mais à ma grande surprise quand j'ai consulté mon bulletin je n'ai reçu que 56000 francs CFA au total », fustige-t-il.
Ces augmentations nettes, annoncées correspondent au net à payer qui s’ajoutera sur le bulletin de salaire de chaque enseignant après les retenues. Le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo avait annoncé que ce montant représente le cumul des 69 milliards liés aux différentes augmentations, et que les simulations sur l’augmentation de la solde indiciaire ne concernaient que les enseignants pour le moment et non les 160 162 fonctionnaires en activité. « Bien sûr, on était bien informé par nos leaders syndicaux. Les accords qu'on a signé ont été clairs et limpides comme l'eau de roche. C'est le gouvernement qui n'a pas joué le franc-jeu. Effectivement, des documents ont été signés et c'était devant les représentants de la société civile. D'ailleurs, ces derniers nous donnent raison. Cette hausse représente beaucoup pour nous. Ces derniers temps avec la hausse des prix des denrées alimentaires, nous n'arrivions plus à joindre les deux bouts. L'augmentation des salaires aurait au moins comblé un vide, mais hélas... », déplore Aliou Cissé.
Face à cette désillusion, il annonce que les enseignants ne vont pas rester sans rien faire. Des actes de réplique sont déjà entamés à en croire notre interlocuteur. « Les mesures, on a commencé à les prendre. Dans ce sens mon syndicat une semaine de grève totale a été déjà décrété. Nous comptons aller jusqu'au bout. Nous allons déserter les cours, organiser des marches pacifiques, boycotter les cellules pédagogiques et tous les examens, CFEE, Bfem et bac ». Poursuivant, il assure qu’ils feront tout leur possible pour amener l’Etat du Sénégal à respecter les accords.
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