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«Je n’accepterai pas les intimidations» avertit Cheikh Tidiane Gadio.



«Je n’accepterai pas les intimidations» avertit Cheikh Tidiane Gadio.
L’ancien Ministre des Affaires étrangère, Cheikh Tidiane Gadio qui faisait face ce dimanche 6 juin au grand jury, a laissé entendre qu’il n’acceptera pas les intimidations comme «les appels téléphoniques chez moi et ensuite on raccroche et qu’on refuse de parler pour intimider les gens» . Et d’ajouter: «c’est ce que je vis et sans aucun problème, ça fait parti du jeu». Une déclaration qui fait suite à l’article du journal «l'observateur» qui indiquait qu’il y aurait des autorités qui s’apprêteraient à sortir des dossiers contre lui pour d’éventuelles poursuites judiciaires. Cheikh Tidiane Gadio d’avouer: «Jamais je ne pourrais redouter une telle perspective. A la limite je ne suis pas du tout surpris».

Selon lui, quand votre peuple est votre bouclier, quand votre peuple vous voue une telle estime et un immense respect, vous n’avez aucun problème. Et je suis prêt à mener tous les combats nécessaire, je ne serais pas défensif. «On n’est pas Ministre des affaires étrangères pendant dix ans pour rien» souligne-t-il.

Cependant, indique-t-il, tout cela c’est de l’agitation, de l’intimidation, de la diversion pour éviter l’essentiel. Pour lui, l’essentiel c’est quoi, depuis que nous avons sorti notre mouvement, nous avons posé un manifeste autour de quatre paradigmes les gens refusent de discuter autour de ces quatre paradigmes, nos adversaires en particulier.

Il a expliqué que «ce qui arrive à Bara Tall, tout cela a une connexion dans l’ensemble. Il y a une situation très grave au Sénégal et notre mouvement le MPC (Mouvement Politique Citoyen) se bat pour attirer l’attention des sénégalais. Ces petites dérives accumulées même à la grande dérive et il faut arrêter cela et le plus rapidement possible».

Papa Mamadou Diéry Diallo

Dimanche 6 Juin 2010 - 14:53


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1.Posté par Jerzy le 06/06/2010 18:40
Absolument il faut arrêter ces pratiques d'"une autre époque. Il y a prés des Wade des gens prêts à assassiner pour garder leurs privilèges éphémères. Des gens comme Farba Senghor ne comprendront rien à la liberté d'expression et aux débats d'idée. Leur seul argument s'attaquer aux personnes et leur bien.

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