La Journée mondiale du don de sang est à la fois une journée de réflexion et l'occasion de remercier tous les donneurs de sang volontaires et réguliers dans le monde. Tout le monde ou presque peut aider à sauver des vies, soit en devenant un donneur régulier soit, si c'est impossible pour des raisons médicales, en apportant une aide bénévole les jours de collecte du sang.
Ainsi célébrée chaque 14 juin, la Journée mondiale du don de sang rend hommage à tous ceux qui ont permis directement de sauver ou d'améliorer la vie de millions de patients en donnant régulièrement et volontairement leur sang. Le thème de cette année est «le don bénévole de sang pour une meilleure sécurité transfusionnelle».
C'est aussi une demande pressante faite à tous les pays du monde pour qu'ils valorisent les donneurs sûrs et ne ménagent aucun effort pour garantir la sécurité transfusionnelle et ainsi sauvegarder la vie des patients.
Pourtant, il reste encore bien des progrès à accomplir à l'échelle mondiale. Jusqu'à présent, seuls 40 pays ont mis en place un système basé exclusivement sur le don de sang volontaire. Malgré certaines améliorations récentes dans ce domaine important, moins de 30 % des pays ont un service de transfusion coordonné au niveau national. Beaucoup de pays, y compris ceux qui sont émergents, continuent de dépendre des dons de compensation (c'est-à-dire des dons faits par la famille du malade) ou des dons rémunérés.
Au Sénégal, malgré la mise en place d’une structure chargée de la collecte du sang, en l’occurrence le Centre National de Transfusion Sanguine, il est noté un déficit de donneurs. En effet, le responsable du don de sang au centre national de transfusion sanguine a révélé que «le nombre de donneur tourne autour de 50 000, soit 0,25% de la population. Alors que l’Organisation Mondiale de la Santé souhaite avoir 220 000 dons par ans, soit 2% pour une population de 11millions d’habitants», a estimé le professeur Saliou Diop.
C’est dans cette lancée qu’il invite toute la population et particulièrement les personnes âgées de 18 à 60 ans à faire des dons afin de sauver des vies.
Par ailleurs, il a été relevé que le sang contaminé par le VIH continue d'être à l'origine d'environ 5 % des infections à VIH en Afrique. Alors que dans de nombreux pays, on pratique de plus en plus de tests pour sécuriser le sang, la plupart des pays en développement ne recherchent ni le VIH, ni l'hépatite B ou C. Chaque année, six millions de recherches d'infections qui auraient dû être pratiquées ne sont pas effectuées.
De l’avis du Dr LEE Jong-wook, directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) : «la sécurité transfusionnelle est un besoin fondamental dans les systèmes de santé de tous les pays. Les 192 États membres ont récemment convenu de célébrer officiellement chaque année la Journée mondiale du don de sang. On contribuera ainsi à sensibiliser les populations au besoin permanent d'avoir du sang sécurisé et des donneurs sûrs.
La cérémonie officielle commémorant la journée internationale du don de sang au Sénégal est prévu ce lundi au Centre National de Transfusion Sanguine(CNTS). Le ministre de la santé a présidé les festivités de cette journée.
Ainsi célébrée chaque 14 juin, la Journée mondiale du don de sang rend hommage à tous ceux qui ont permis directement de sauver ou d'améliorer la vie de millions de patients en donnant régulièrement et volontairement leur sang. Le thème de cette année est «le don bénévole de sang pour une meilleure sécurité transfusionnelle».
C'est aussi une demande pressante faite à tous les pays du monde pour qu'ils valorisent les donneurs sûrs et ne ménagent aucun effort pour garantir la sécurité transfusionnelle et ainsi sauvegarder la vie des patients.
Pourtant, il reste encore bien des progrès à accomplir à l'échelle mondiale. Jusqu'à présent, seuls 40 pays ont mis en place un système basé exclusivement sur le don de sang volontaire. Malgré certaines améliorations récentes dans ce domaine important, moins de 30 % des pays ont un service de transfusion coordonné au niveau national. Beaucoup de pays, y compris ceux qui sont émergents, continuent de dépendre des dons de compensation (c'est-à-dire des dons faits par la famille du malade) ou des dons rémunérés.
Au Sénégal, malgré la mise en place d’une structure chargée de la collecte du sang, en l’occurrence le Centre National de Transfusion Sanguine, il est noté un déficit de donneurs. En effet, le responsable du don de sang au centre national de transfusion sanguine a révélé que «le nombre de donneur tourne autour de 50 000, soit 0,25% de la population. Alors que l’Organisation Mondiale de la Santé souhaite avoir 220 000 dons par ans, soit 2% pour une population de 11millions d’habitants», a estimé le professeur Saliou Diop.
C’est dans cette lancée qu’il invite toute la population et particulièrement les personnes âgées de 18 à 60 ans à faire des dons afin de sauver des vies.
Par ailleurs, il a été relevé que le sang contaminé par le VIH continue d'être à l'origine d'environ 5 % des infections à VIH en Afrique. Alors que dans de nombreux pays, on pratique de plus en plus de tests pour sécuriser le sang, la plupart des pays en développement ne recherchent ni le VIH, ni l'hépatite B ou C. Chaque année, six millions de recherches d'infections qui auraient dû être pratiquées ne sont pas effectuées.
De l’avis du Dr LEE Jong-wook, directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) : «la sécurité transfusionnelle est un besoin fondamental dans les systèmes de santé de tous les pays. Les 192 États membres ont récemment convenu de célébrer officiellement chaque année la Journée mondiale du don de sang. On contribuera ainsi à sensibiliser les populations au besoin permanent d'avoir du sang sécurisé et des donneurs sûrs.
La cérémonie officielle commémorant la journée internationale du don de sang au Sénégal est prévu ce lundi au Centre National de Transfusion Sanguine(CNTS). Le ministre de la santé a présidé les festivités de cette journée.
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