Le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Malick Sall déclare être en phase de reconstruction entre l'exécutif et le judiciaire. Et pour ce faire, il dit ‘’privilégier" le dialogue et la concertation avec les magistrats avant d'appeler l'Etat à accorder "une écoute soutenue" à ces derniers.
’’J’entends privilégier le dialogue et la concertation permanente pour éviter les écueils d’incompréhensions dans un monde de pluralisme d’opinions, de liberté d’expression et de forte judiciarisation des litiges où rien n’est pardonné aux acteurs judiciaires, ni dans l’exercice des fonctions ni en dehors, car le magistrat incarne la justice sous la robe mais aussi toujours et partout même dans ses relations les plus personnelles, lâche t-il.
Le ministre qui présidait, ce samedi 3 août 2019 à Saly-Portudal le démarrage des travaux de l'Assemblée générale de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS), estime que l’Etat se doit d’accorder aux magistrats ‘’ une écoute soutenue" pour leur (les magistrats) garantir les conditions optimales d’exercice de leurs fonctions.
Profitant de l'occasion le ministre a assuré que le chef de l’Etat est dans le dynamique d’accompagner les magistrats dans cette ‘’volonté bien affirmée de transparence dans leur nomination.
"Les décrets d’application des lois organiques portant statut des magistrats et sur le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) ont été enrôlés dans le circuit d’adoption du Conseil des ministres et le décret relatif aux modalités de désignation des membres élus et de fonctionnement du CSM a d’ailleurs été adopté en Conseil des ministres du 25 juillet 2019".
Par contre, le décret d’application sur l’évaluation de l’activité professionnelle des magistrats est toujours en cours d’élaboration pour les besoins d’une large concertation avant sa validation, a fait savoir le ministre de la Justice.
’’J’entends privilégier le dialogue et la concertation permanente pour éviter les écueils d’incompréhensions dans un monde de pluralisme d’opinions, de liberté d’expression et de forte judiciarisation des litiges où rien n’est pardonné aux acteurs judiciaires, ni dans l’exercice des fonctions ni en dehors, car le magistrat incarne la justice sous la robe mais aussi toujours et partout même dans ses relations les plus personnelles, lâche t-il.
Le ministre qui présidait, ce samedi 3 août 2019 à Saly-Portudal le démarrage des travaux de l'Assemblée générale de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS), estime que l’Etat se doit d’accorder aux magistrats ‘’ une écoute soutenue" pour leur (les magistrats) garantir les conditions optimales d’exercice de leurs fonctions.
Profitant de l'occasion le ministre a assuré que le chef de l’Etat est dans le dynamique d’accompagner les magistrats dans cette ‘’volonté bien affirmée de transparence dans leur nomination.
"Les décrets d’application des lois organiques portant statut des magistrats et sur le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) ont été enrôlés dans le circuit d’adoption du Conseil des ministres et le décret relatif aux modalités de désignation des membres élus et de fonctionnement du CSM a d’ailleurs été adopté en Conseil des ministres du 25 juillet 2019".
Par contre, le décret d’application sur l’évaluation de l’activité professionnelle des magistrats est toujours en cours d’élaboration pour les besoins d’une large concertation avant sa validation, a fait savoir le ministre de la Justice.
Autres articles
-
15e Législature : voici la liste complète des députés élus
-
Le Président Diomaye Faye ambitionne de faire du Sénégal un modèle en matière de gestion de l'eau et d’assainissement
-
Plainte contre Arcop : la Cour suprême déboute l'Aser
-
Assemblée nationale : Aliou Ndao promet un "nouveau type de Parlement" au peuple
-
"Le pool judiciaire financier, trop limité pour réussir", (Aliou Ndao, ancien procureur)