Le président Sénégalais à l'audience solennelle de la cour suprême
Me Wade s’exprimait lors de l’audience solennelle d’installation de la Cour suprême, regroupant désormais le Conseil d’Etat et la Cour de cassation.
Evoquant les conclusions du rapport qu’il avait commis sur l’évaluation de cette réforme, le président Wade a indiqué que le document qui lui a été rendu dans ce sens en octobre 2007 a ‘’répondu de manière précise aux questions’’ qu’il avait posées.
‘’La réforme de 92 avait-elle permis un fonctionnement plus efficace de la justice ? La réponse a été non. Avait-elle permis un raccourcissement des délais de jugement ? La réponse a été non. Avait-elle été économe des deniers publics ? La réponse a été non. Avait-elle conduit à une meilleure compréhension par les justiciables du fonctionnement de la justice ? La réponse a été non’’, a-t-il expliqué.
Par conséquent, a estimé le chef de l’Etat, ‘’de quel que point de vue que l’on se place, le bilan de la réforme de 92 n’était pas bon’’.
Tout au plus avait-on voulu ‘’plaquer au Sénégal, dans un pays de 11 millions d’habitants’’, ‘’’un pays faiblement judiciarisé’’, l’organisation judiciaire d’une nation de 60 millions d’habitants où les recours aux tribunaux sont très fréquents, beaucoup plus fréquents que chez nous…’’, a affirmé le président Wade.
De ce point de vue, ‘’il fallait avoir l’honnêteté de reconnaître cette erreur’’, a-t-il déclaré. Selon Abdoulaye Wade, c’est ce qui a été aujourd’hui fait et qui a conduit à ‘’entamer la nouvelle réforme’’, dont le résultat est la mise en place de la Cour suprême.
Auparavant le président Wade avait qualifié de ‘date historique’’ ce jour d’installation de la Cour, événement qui marque, selon ‘’l’évolution’’ la justice sénégalaise.
L’Assemblée nationale avait approuvé, en avril dernier, le retour de la Cour suprême qui a été supprimée par la réforme judiciaire de 1992 marquée par la création de juridictions spécialisées comme le Conseil constitutionnel, le Conseil d’Etat et la Cour des comptes.
Evoquant les conclusions du rapport qu’il avait commis sur l’évaluation de cette réforme, le président Wade a indiqué que le document qui lui a été rendu dans ce sens en octobre 2007 a ‘’répondu de manière précise aux questions’’ qu’il avait posées.
‘’La réforme de 92 avait-elle permis un fonctionnement plus efficace de la justice ? La réponse a été non. Avait-elle permis un raccourcissement des délais de jugement ? La réponse a été non. Avait-elle été économe des deniers publics ? La réponse a été non. Avait-elle conduit à une meilleure compréhension par les justiciables du fonctionnement de la justice ? La réponse a été non’’, a-t-il expliqué.
Par conséquent, a estimé le chef de l’Etat, ‘’de quel que point de vue que l’on se place, le bilan de la réforme de 92 n’était pas bon’’.
Tout au plus avait-on voulu ‘’plaquer au Sénégal, dans un pays de 11 millions d’habitants’’, ‘’’un pays faiblement judiciarisé’’, l’organisation judiciaire d’une nation de 60 millions d’habitants où les recours aux tribunaux sont très fréquents, beaucoup plus fréquents que chez nous…’’, a affirmé le président Wade.
De ce point de vue, ‘’il fallait avoir l’honnêteté de reconnaître cette erreur’’, a-t-il déclaré. Selon Abdoulaye Wade, c’est ce qui a été aujourd’hui fait et qui a conduit à ‘’entamer la nouvelle réforme’’, dont le résultat est la mise en place de la Cour suprême.
Auparavant le président Wade avait qualifié de ‘date historique’’ ce jour d’installation de la Cour, événement qui marque, selon ‘’l’évolution’’ la justice sénégalaise.
L’Assemblée nationale avait approuvé, en avril dernier, le retour de la Cour suprême qui a été supprimée par la réforme judiciaire de 1992 marquée par la création de juridictions spécialisées comme le Conseil constitutionnel, le Conseil d’Etat et la Cour des comptes.
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