Le rond-point de Keur Massar, tout près de la station Shell, est connu pour sa forte fréquentation humaine. Et ce même si avec la propagation du virus Covid- 19, la zone est devenue plus fluide depuis l’interdiction préfectorale de stationnement de véhicules et le déguerpissement des ambulants. En plus de la présence humaine, on y note également celle des chiens errants.
Hier, mardi 14 avril vers les coups de 14 h, sous le chaud soleil, une scène inédite a attiré l’attention des rares personnes présentes sur les lieux. Une dame qui s’en allait tranquillement après ses courses a failli être mordue par un des nombreux chiens errants qui pullulent dans ce secteur. L’animal, sans doute attiré par l’odeur de la viande se trouvant dans le sachet de la bonne dame, aboyait nerveusement. Sans défense, la pauvre cherchait désespérément du regard un sauveur qui pourrait la sortir de cette fâcheuse situation.
Une grande peur se lisait sur son visage. Les aboiements de l’animal avaient attiré les autres chiens qui commencèrent à ceinturer la malheureuse. C’est alors qu’un jeune homme fonça avec sa moto vrombissante sur la meute qui se dispersa. « Il faut simplement éradiquer tous ces chiens errants dont la majeure partie ont la rage. De ce fait, ils constituent un grand danger pour les riverains. La mairie doit prendre ses responsabilités» fustige Abdou Diouf, la trentaine et 1m 88 de taille, dont les moutons ont été victimes de ces chiens errants. « Si mes jeunes frères n’étaient pas intervenus en les chassant à coups de briques, ils auraient pu dévorer un de mes moutons », se désole notre interlocuteur qui craint également que les enfants soient des proies faciles pour ces animaux.
Des chiens qui sont laissés dans la nature et y vivent de jour comme de nuit. Autrement dit, ils sont errants. « Ces chiens ne sont sous la tutelle de personne. Et par conséquent, il se pose la question de la responsabilité en cas d’accident. Parce qu’en droit, on peut avoir la responsabilité de la chose d’autrui ou de l’animal. Toutefois dans ce cas de figure, l’animal n’a pas de propriétaire et s’il te mord, il y aura personne à qui l’on peut imputer les dommages et intérêts » développe la demoiselle Aïda Cissé, une juriste en herbe. Elle insiste également sur le fait que ces chiens ne sont soumis à aucun traitement médical et ne sont pas vaccinés. Dans la commune de Diamaguène Sicap Mbao, c’est également le même constat avec une forte présence de chiens errants dans tous les coins à la recherche de nourriture. Un sentiment d’insécurité est ainsi développé par la majorité des riverains qui déplorent la présence de ces bêtes dans les marchés, les gares routières et auprès des épaves de voitures. A l’arrêt de bus de la ligne 54 de Keur Massar, un ancien apprenti de car rapide, la soixantaine ( !), s’érige en défenseur des chiens.
A l’en croire, ils lui sont d’un précieux concours dans sa mission de veiller sur les véhicules placés sous sa responsabilité. Comme lui,presque tous les veilleurs de nuit ou les personnes préposées au gardiennage d’édifices, public ou privé trouvent les chiens, même errants, utiles. Un avis que ne partagent pas beaucoup de nos interlocuteurs qui considèrent ces animaux comme un danger public car n’étant pas vaccinés et étant donc susceptibles d’être sources de transmission de beaucoup de maladies…
Le Témoin
Hier, mardi 14 avril vers les coups de 14 h, sous le chaud soleil, une scène inédite a attiré l’attention des rares personnes présentes sur les lieux. Une dame qui s’en allait tranquillement après ses courses a failli être mordue par un des nombreux chiens errants qui pullulent dans ce secteur. L’animal, sans doute attiré par l’odeur de la viande se trouvant dans le sachet de la bonne dame, aboyait nerveusement. Sans défense, la pauvre cherchait désespérément du regard un sauveur qui pourrait la sortir de cette fâcheuse situation.
Une grande peur se lisait sur son visage. Les aboiements de l’animal avaient attiré les autres chiens qui commencèrent à ceinturer la malheureuse. C’est alors qu’un jeune homme fonça avec sa moto vrombissante sur la meute qui se dispersa. « Il faut simplement éradiquer tous ces chiens errants dont la majeure partie ont la rage. De ce fait, ils constituent un grand danger pour les riverains. La mairie doit prendre ses responsabilités» fustige Abdou Diouf, la trentaine et 1m 88 de taille, dont les moutons ont été victimes de ces chiens errants. « Si mes jeunes frères n’étaient pas intervenus en les chassant à coups de briques, ils auraient pu dévorer un de mes moutons », se désole notre interlocuteur qui craint également que les enfants soient des proies faciles pour ces animaux.
Des chiens qui sont laissés dans la nature et y vivent de jour comme de nuit. Autrement dit, ils sont errants. « Ces chiens ne sont sous la tutelle de personne. Et par conséquent, il se pose la question de la responsabilité en cas d’accident. Parce qu’en droit, on peut avoir la responsabilité de la chose d’autrui ou de l’animal. Toutefois dans ce cas de figure, l’animal n’a pas de propriétaire et s’il te mord, il y aura personne à qui l’on peut imputer les dommages et intérêts » développe la demoiselle Aïda Cissé, une juriste en herbe. Elle insiste également sur le fait que ces chiens ne sont soumis à aucun traitement médical et ne sont pas vaccinés. Dans la commune de Diamaguène Sicap Mbao, c’est également le même constat avec une forte présence de chiens errants dans tous les coins à la recherche de nourriture. Un sentiment d’insécurité est ainsi développé par la majorité des riverains qui déplorent la présence de ces bêtes dans les marchés, les gares routières et auprès des épaves de voitures. A l’arrêt de bus de la ligne 54 de Keur Massar, un ancien apprenti de car rapide, la soixantaine ( !), s’érige en défenseur des chiens.
A l’en croire, ils lui sont d’un précieux concours dans sa mission de veiller sur les véhicules placés sous sa responsabilité. Comme lui,presque tous les veilleurs de nuit ou les personnes préposées au gardiennage d’édifices, public ou privé trouvent les chiens, même errants, utiles. Un avis que ne partagent pas beaucoup de nos interlocuteurs qui considèrent ces animaux comme un danger public car n’étant pas vaccinés et étant donc susceptibles d’être sources de transmission de beaucoup de maladies…
Le Témoin
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