Il est 11 heures et quelques minutes. Au marché Castor, l’ambiance est au rendez-vous. Mais pas chez les éleveurs et vendeurs de poulets en cette veille de la fête de Korité. Un vieux, vendeur de poulet local, rencontré dans son poulailler, refuse toute discussion. Selon lui: les médias seraient à l’origine de la rareté des clients.
«Les clients ne viennent plus. Ils nous ont tourné le dos par peur, car il y aurait un soit disant virus qui a atteint les poulets. Ce n’est pas par ce qu’il a eu ravage dans un poulailler que tous autres sont concernés. La presse ne devait pas se limiter à cette information. Aujourd’hui le marché est gâché par une fausse alerte », accuse amèrement la soixantaine entouré d’une trentaine de poulet.
Il s’en prend aux journalistes qu’il qualifie de « non compétent ». « Avant de publier vos informations, prenez le temps de bien vérifier. Ça ne vous couterez rien. Ou même faire le tour des poulaillers pour vérifier si le virus est fréquent ou non », conseille-t-il.
A côté de la grippe aviaire qui semait la confusion dans la tête des consommateurs, la cherté de l’aliment risque de ne pas faire bon ménage avec la fête.
«Les intrants ont augmenté, dont l’aliment des poussins. Ce qui risque aussi de se répercuter sur le prix des poulets », prévient Amadou.
La demande supérieure à l’offre
« Le poulet n’est pas du tout rare c’est le poids du poulet qui ne fait pas l’affaire. Les éleveurs ne laissent pas les volailles le temps de grandir. Le temps normal est de 45 jours malheureusement, avec la cherté du prix de l’aliment, ils s’en débarrassent à seulement 30 voire 35 jours maximum », confie Alou, vendeur de poulet de chair. La volaille d’un (1) kg 500g, est vendue entre 3 000 et 3 500 FCFA et les 2kg et 2,5 kg sont vendus à 4 000 et 5000 FCFA.
Les clientes de leur côté se disent dépasser par la situation. Mère Rokhaya âgée de la soixantaine venue faire ses achats avec ses enfants s’en désole.
« Les poulets sont petits et chers. Le poulet qui coutait 2500f auparavant est aujourd’hui vendu à 3500f c’est regrettable. S’il ne dépendait que de moi j’allais me limité à la viande de moutons. Mais ce sont mes enfants qui me fatigue », confie la vielle dame.
«Les clients ne viennent plus. Ils nous ont tourné le dos par peur, car il y aurait un soit disant virus qui a atteint les poulets. Ce n’est pas par ce qu’il a eu ravage dans un poulailler que tous autres sont concernés. La presse ne devait pas se limiter à cette information. Aujourd’hui le marché est gâché par une fausse alerte », accuse amèrement la soixantaine entouré d’une trentaine de poulet.
Il s’en prend aux journalistes qu’il qualifie de « non compétent ». « Avant de publier vos informations, prenez le temps de bien vérifier. Ça ne vous couterez rien. Ou même faire le tour des poulaillers pour vérifier si le virus est fréquent ou non », conseille-t-il.
A côté de la grippe aviaire qui semait la confusion dans la tête des consommateurs, la cherté de l’aliment risque de ne pas faire bon ménage avec la fête.
«Les intrants ont augmenté, dont l’aliment des poussins. Ce qui risque aussi de se répercuter sur le prix des poulets », prévient Amadou.
La demande supérieure à l’offre
« Le poulet n’est pas du tout rare c’est le poids du poulet qui ne fait pas l’affaire. Les éleveurs ne laissent pas les volailles le temps de grandir. Le temps normal est de 45 jours malheureusement, avec la cherté du prix de l’aliment, ils s’en débarrassent à seulement 30 voire 35 jours maximum », confie Alou, vendeur de poulet de chair. La volaille d’un (1) kg 500g, est vendue entre 3 000 et 3 500 FCFA et les 2kg et 2,5 kg sont vendus à 4 000 et 5000 FCFA.
Les clientes de leur côté se disent dépasser par la situation. Mère Rokhaya âgée de la soixantaine venue faire ses achats avec ses enfants s’en désole.
« Les poulets sont petits et chers. Le poulet qui coutait 2500f auparavant est aujourd’hui vendu à 3500f c’est regrettable. S’il ne dépendait que de moi j’allais me limité à la viande de moutons. Mais ce sont mes enfants qui me fatigue », confie la vielle dame.
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