« L’ébullition spectaculaire du front social, lisible à travers les grèves des travailleurs de Dakar Dem Dikk, les enseignants du CUSEMS, du SAES et du Collectif des Vacataires, ne sont en fait que l’expression exacerbée du ras le bol d’un peuple qui en a assez de subir les conséquences de l’incompétence, de la mal gouvernance et de la corruption orchestrée depuis le sommet de l’Etat, avec ses conséquences destructurantes, dans tous les secteurs d’activités du pays ». Voilà l’analyse du bureau politique de l’AFP qui s’est réuni ce lundi.
Les camarades de Moustapha Niasse avertissent et menacent : « le véritable problème qui se pose, en l’occurrence, c’est l’incapacité du régime en place à comprendre qu’aucune force organisée, même réfugiée sous le parapluie de l’Etat, n’est capable de prendre le dessus sur des mouvements sociaux mus par des composantes conjuguées d’un développement historique inéluctable. Les Wade et leurs complices ne réussiront jamais à arrêter la mer avec leurs bras. Comme hier les Mobutu, les Duvalier, les Bokassa, les Marcos, ils seront balayés par le mouvement historique en cours, s’ils persistent dans leur aveuglement ».
« Dans le même ordre d’idées, le processus électoral doit être surveillé comme du lait sur le feu pour que la transparence et la contrôlabilité de toutes les phases soient effectives. Les blocages, la manipulation et la désinformation du clan des Wade se poursuivent mais, en aucune manière, il ne saurait être question d’empêcher les experts indépendants de l’UE et de l’USAID de mener leurs missions jusqu’à leurs termes », conclue le communiqué des progressistes.
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