Le ministre des Affaires étrangères et Sénégalais de l’Extérieur, s’est prononcé ce mardi à la réunion ministérielle préparatoire au 3ème Sommet du Forum Inde/Afrique qui se tient ce 29 octobre à New Delhi (Inde). L’Inde, un «pays uni au continent africain par de solides liens historiques et avec lequel nous partageons les mêmes idéaux d’humanisme, de démocratie et de paix », souligne d’emblée Mankeur Ndiaye. Et soutient ce dernier: «L’Afrique, comme l’Inde, connait aujourd’hui des performances économiques importantes qui la placent comme la région ou la croissance économique est la plus importante dans le monde. De même, l’Inde et l’Afrique sont confrontées aux défis de la pauvreté, du changement climatique, de la gouvernance mondiale, du déséquilibre du commerce international, du terrorisme et de l’extrémisme violent».
Au plan politique et diplomatique, «l’Afrique et l’Inde jouent des rôles importants sur la scène internationale, rôles qui pourraient davantage se renforcer si notre coopération politique se développe au niveau des instances et/ou organisations internationales, en s’appuyant sur des mécanismes de concertation régulière et efficace sur les questions d’intérêt commun. L’impact d’une concertation diplomatique, fruit d’une coopération politique volontariste, serait considérable sur des dossiers comme le changement climatique, la gouvernance mondiale, les négociations commerciales, entre autres », préconise le ministre des Affaires étrangères qui indique que, «dans cet esprit, ce Sommet doit être un cadre privilégié pour des engagements forts et déterminants, de part et d’autre, pour donner au partenariat entre l’Afrique et l’Inde un nouveau tournant décisif qui nous permet d’espérer des positions communes ou rapprochées sur les questions comme la réforme du Conseil de sécurité, le développement durable et le commerce international ».
Selon Mankeur Ndiaye, «ensemble, l’Afrique et l’Inde peuvent influer efficacement sur le destin du monde». Ce, d’autant plus qu’«au plan économique et commercial, le Sénégal est d’avis que l’Inde est et restera un partenaire privilégié pour le continent africain. Les chiffres de 100 milliards de dollars US attendus en fin 2015 pour les échanges commerciaux et les 50 milliards de dollars investis, ces dix dernières années, par les entreprises indiennes en Afrique, peuvent bien être dépassés». «Pour cela, l’approche et la mise en œuvre de ce partenariat économique entre l’Afrique et l’Inde méritent d’être revues en vue de permettre à nos pays de tirer un meilleur profit de l’expertise et de l’expérience indiennes dans des secteurs aussi stratégiques pour l’Afrique que l’agriculture et l’agro-industrie, les infrastructures, les technologies de pointe, l’énergie, la santé, etc », formule le chef de la diplomatie sénégalaise qui invite à la réflexion pour «de meilleurs mécanismes et outils devant aider à accroitre et diversifier les investissements privés indiens dans le continent africain et ce, en tenant compte des priorités de nos Etats ». En ce sens, le Sénégal pense à la «mise en place d’un dispositif devant faciliter et encourager l’implication du secteur privé indien dans la réalisation des projets majeurs et prioritaires en Afrique, identifies par la NEPAD (Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique)».
Citant le Sommet sur le financement des infrastructures en Afrique tenu le 15 juin 2014 à Dakar à travers l’adoption du «Dakar Agenda for Action», Mankeur Ndiaye axe son intervention les seize (16) projets d'infrastructure tirés du « Programme de Développement des Infrastructures en Afrique » (PIDA) et sélectionnés en raison de leur importance stratégique, politique et économique comme projets phares pour les différentes régions africaines» tels que «la modernisation de la ligne de chemin de fer Dakar-Bamako, le projet hydro-électrique de Sambangalou, le gazoduc Nigeria-Algérie, le corridor de transmission de l’Afrique du Nord, entre autres».
Au plan politique et diplomatique, «l’Afrique et l’Inde jouent des rôles importants sur la scène internationale, rôles qui pourraient davantage se renforcer si notre coopération politique se développe au niveau des instances et/ou organisations internationales, en s’appuyant sur des mécanismes de concertation régulière et efficace sur les questions d’intérêt commun. L’impact d’une concertation diplomatique, fruit d’une coopération politique volontariste, serait considérable sur des dossiers comme le changement climatique, la gouvernance mondiale, les négociations commerciales, entre autres », préconise le ministre des Affaires étrangères qui indique que, «dans cet esprit, ce Sommet doit être un cadre privilégié pour des engagements forts et déterminants, de part et d’autre, pour donner au partenariat entre l’Afrique et l’Inde un nouveau tournant décisif qui nous permet d’espérer des positions communes ou rapprochées sur les questions comme la réforme du Conseil de sécurité, le développement durable et le commerce international ».
Selon Mankeur Ndiaye, «ensemble, l’Afrique et l’Inde peuvent influer efficacement sur le destin du monde». Ce, d’autant plus qu’«au plan économique et commercial, le Sénégal est d’avis que l’Inde est et restera un partenaire privilégié pour le continent africain. Les chiffres de 100 milliards de dollars US attendus en fin 2015 pour les échanges commerciaux et les 50 milliards de dollars investis, ces dix dernières années, par les entreprises indiennes en Afrique, peuvent bien être dépassés». «Pour cela, l’approche et la mise en œuvre de ce partenariat économique entre l’Afrique et l’Inde méritent d’être revues en vue de permettre à nos pays de tirer un meilleur profit de l’expertise et de l’expérience indiennes dans des secteurs aussi stratégiques pour l’Afrique que l’agriculture et l’agro-industrie, les infrastructures, les technologies de pointe, l’énergie, la santé, etc », formule le chef de la diplomatie sénégalaise qui invite à la réflexion pour «de meilleurs mécanismes et outils devant aider à accroitre et diversifier les investissements privés indiens dans le continent africain et ce, en tenant compte des priorités de nos Etats ». En ce sens, le Sénégal pense à la «mise en place d’un dispositif devant faciliter et encourager l’implication du secteur privé indien dans la réalisation des projets majeurs et prioritaires en Afrique, identifies par la NEPAD (Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique)».
Citant le Sommet sur le financement des infrastructures en Afrique tenu le 15 juin 2014 à Dakar à travers l’adoption du «Dakar Agenda for Action», Mankeur Ndiaye axe son intervention les seize (16) projets d'infrastructure tirés du « Programme de Développement des Infrastructures en Afrique » (PIDA) et sélectionnés en raison de leur importance stratégique, politique et économique comme projets phares pour les différentes régions africaines» tels que «la modernisation de la ligne de chemin de fer Dakar-Bamako, le projet hydro-électrique de Sambangalou, le gazoduc Nigeria-Algérie, le corridor de transmission de l’Afrique du Nord, entre autres».
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