En obtenant le nul (0-0), au Cap, face à l’Angleterre, que d’aucuns comptaient parmi les favoris de la Coupe du monde, l’Algérie a réalisé une performance notable. Elle peut cependant nourrir des regrets tant son jeu fut, à plusieurs reprises, beaucoup plus inspiré que celui de son opposant d’un jour. Surtout, la voilà avec un seul point au bout de deux journées. Il lui faudra impérativement battre les Etats-Unis lors de la dernière journée pour espérer demeurer dans la compétition.
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Le premier attrait de cet Algérie-Angleterre est la titularisation de deux nouveaux gardiens de but. Lors de la première journée, les erreurs de Green, côté anglais, et de Chaouchi, côté algérien, avaient en effet coûté cher à leur équipe respective. David James a ainsi fait son retour dans le onze de Capello, tandis que Saadane faisait confiance au jeune Rais Mbolhi.
Celui-ci faisait très vite preuve de sûreté sur une balle en cloche (4e). Le premier quart d’heure était animé d’un côté comme de l’autre, même si les 22 acteurs montraient trop d’imprécision et de précipitation, surtout dans le camp algérien. Face à des Anglais devenant transparents au fil des minutes, Yebda plaçait une tête sur un centre de Ziani (20e). Quatre minutes plus tard, James intervenait avec autorité sur corner.
Faux rythme
Dans ce match étrange, joué sur un faux rythme, durant lequel aucune équipe ne se montrera finalement tranchante, les Anglais vont alterner le pire et le presque bon, comme lors du dernier quart d’heure de la première mi-temps, quand leur pressing haut leur permit de se mettre en position de tir par Gerrard (30e) et Lampard (33e). Sur cette dernière tentative, consécutive à un mauvais renvoi de Halliche, Mbohli se couchait bien et justifiait la confiance de son sélectionneur. Les Algériens, pour leur part, péchaient dans la dernière passe ou la finition. Dans une partie d’un niveau technique assez moyen, ils ne parvenaient pas à hausser le ton.
L'attaquant anglais Wayne Rooney n'a été que l'ombre de lui-même face à l'Algérie.
Reuters
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La seconde mi-temps repartait sur les mêmes bases : des Anglais brouillons face à des Algériens volontaires mais incapables de faire la différence individuellement. Symbole de l’impuissance anglaise : Gerrard, bien placé dans la surface pour adresser un centre en retrait dangereux, ne trouvait pas de partenaire démarqué. Et Lampard de se prendre la tête de dépit !
A l’heure de jeu, l’Algérie retrouvait le contrôle du ballon mais ne parvenait toujours pas à inquiéter James. Pire, les Fennecs exploitaient très mal les nombreux coups francs intéressants dont ils bénéficiaient. Heureusement pour eux, leur jeune et inexpérimenté gardien tenait la baraque sur un corner qu’il captait avec sûreté (61e). Et quand ce n’était pas Mbohli qui veillait, c’était Halliche. A la 70e minute, le défenseur du Nacional Madeira intervenait avec autorité pour écarter le danger sur une action de Heskey.
Impuissance anglaise
Dans le dernier quart d’heure, les Anglais allaient tenter d’emporter la décision, en vain. Rooney inexistant, Gerrard trop avancé pour pouvoir organiser le jeu, Lampard dans un jour sans, c’est Defoe, tout juste entré, qui mettait le feu dans la défense algérienne. Bougherra, auteur d’un bon match, dégageait (75e).
Ziani, qui avait beaucoup donné sur son côté gauche, était victime de crampes en fin de partie et sortait. Ses coéquipiers se montraient dès lors incapables de s’approcher du but adverse. James n’étant contraint à une intervention qu’à la 90e minute, lorsqu’il récupérait le ballon et Bougherra dans le buffet sur une dernière ouverture.
Les Fennecs peuvent se montrer fiers de leur performance. Ils ont tenu la dragée haute à une Angleterre indigne de son rang. Malgré une prestation encourageante, les hommes de Saadane sont encore loin d'avoir assuré leur avenir en Coupe du monde. Ils devront impérativement l’emporter, mercredi prochain, contre les Etats-Unis, à Pretoria. Quant à l'Angleterre, avec deux points, il lui faudra également vaincre la Slovénie lors de l'ultime journée du groupe C.
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Le premier attrait de cet Algérie-Angleterre est la titularisation de deux nouveaux gardiens de but. Lors de la première journée, les erreurs de Green, côté anglais, et de Chaouchi, côté algérien, avaient en effet coûté cher à leur équipe respective. David James a ainsi fait son retour dans le onze de Capello, tandis que Saadane faisait confiance au jeune Rais Mbolhi.
Celui-ci faisait très vite preuve de sûreté sur une balle en cloche (4e). Le premier quart d’heure était animé d’un côté comme de l’autre, même si les 22 acteurs montraient trop d’imprécision et de précipitation, surtout dans le camp algérien. Face à des Anglais devenant transparents au fil des minutes, Yebda plaçait une tête sur un centre de Ziani (20e). Quatre minutes plus tard, James intervenait avec autorité sur corner.
Faux rythme
Dans ce match étrange, joué sur un faux rythme, durant lequel aucune équipe ne se montrera finalement tranchante, les Anglais vont alterner le pire et le presque bon, comme lors du dernier quart d’heure de la première mi-temps, quand leur pressing haut leur permit de se mettre en position de tir par Gerrard (30e) et Lampard (33e). Sur cette dernière tentative, consécutive à un mauvais renvoi de Halliche, Mbohli se couchait bien et justifiait la confiance de son sélectionneur. Les Algériens, pour leur part, péchaient dans la dernière passe ou la finition. Dans une partie d’un niveau technique assez moyen, ils ne parvenaient pas à hausser le ton.
L'attaquant anglais Wayne Rooney n'a été que l'ombre de lui-même face à l'Algérie.
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La seconde mi-temps repartait sur les mêmes bases : des Anglais brouillons face à des Algériens volontaires mais incapables de faire la différence individuellement. Symbole de l’impuissance anglaise : Gerrard, bien placé dans la surface pour adresser un centre en retrait dangereux, ne trouvait pas de partenaire démarqué. Et Lampard de se prendre la tête de dépit !
A l’heure de jeu, l’Algérie retrouvait le contrôle du ballon mais ne parvenait toujours pas à inquiéter James. Pire, les Fennecs exploitaient très mal les nombreux coups francs intéressants dont ils bénéficiaient. Heureusement pour eux, leur jeune et inexpérimenté gardien tenait la baraque sur un corner qu’il captait avec sûreté (61e). Et quand ce n’était pas Mbohli qui veillait, c’était Halliche. A la 70e minute, le défenseur du Nacional Madeira intervenait avec autorité pour écarter le danger sur une action de Heskey.
Impuissance anglaise
Dans le dernier quart d’heure, les Anglais allaient tenter d’emporter la décision, en vain. Rooney inexistant, Gerrard trop avancé pour pouvoir organiser le jeu, Lampard dans un jour sans, c’est Defoe, tout juste entré, qui mettait le feu dans la défense algérienne. Bougherra, auteur d’un bon match, dégageait (75e).
Ziani, qui avait beaucoup donné sur son côté gauche, était victime de crampes en fin de partie et sortait. Ses coéquipiers se montraient dès lors incapables de s’approcher du but adverse. James n’étant contraint à une intervention qu’à la 90e minute, lorsqu’il récupérait le ballon et Bougherra dans le buffet sur une dernière ouverture.
Les Fennecs peuvent se montrer fiers de leur performance. Ils ont tenu la dragée haute à une Angleterre indigne de son rang. Malgré une prestation encourageante, les hommes de Saadane sont encore loin d'avoir assuré leur avenir en Coupe du monde. Ils devront impérativement l’emporter, mercredi prochain, contre les Etats-Unis, à Pretoria. Quant à l'Angleterre, avec deux points, il lui faudra également vaincre la Slovénie lors de l'ultime journée du groupe C.
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