Concrètement, la reconnaissance de l'État de Palestine par l'Espagne, l'Irlande et la Norvège, annoncée mercredi dernier le 22 mai et devenue effective ce mardi 28 mai, ne signifie pas automatiquement l'ouverture d'ambassades et l'échange d'ambassadeurs. En effet, le niveau de représentation diplomatique se négociera plutôt de gré à gré, entre les États.
Il s'agit donc de trois pays de plus qui reconnaissent l'État de Palestine. Toutefois, cela n'aura en outre aucune conséquence sur le statut de la Palestine aux Nations unies. Depuis 2012, elle est un État observateur non-membre de l'ONU. Seul le Conseil de sécurité peut décider de son admission pleine et entière : une proposition en ce sens avait d'ailleurs été déposée puis torpillée par un véto américain il y a quelques semaines.
Un message politique au reste du monde
La triple reconnaissance par Madrid, Dublin et Oslo est donc avant tout un geste politique. Un message adressé aux dirigeants israéliens pour réaffirmer l'idée d'une solution à deux États entre Israël et la Palestine. « La reconnaissance de l'État de Palestine est une question de justice pour le peuple palestinien », a insisté lundi à Bruxelles le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, aux côtés de ses homologues irlandais et norvégien.
Ils mettent également en avant le rôle tenu par la Norvège et l'Espagne dans le processus de paix des années 1990 au Proche-Orient. Madrid avait en effet accueilli une conférence de paix israélo-arabe en 1991, deux ans avant les accords d'Oslo de 1993.
Il s'agit aussi d'un geste pour inciter d’autres pays à suivre l'exemple ou à prendre position, notamment en Occident. C'est par exemple ce qu'a dû faire la France, pour qui il n'est désormais « plus tabou » de reconnaître l'État de Palestine, mais qui estime que le moment n'est pas encore venu pour le reconnaître officiellement.
En incluant l'Espagne, l'Irlande et la Norvège, l'État de Palestine est reconnu par 145 pays sur les 193 États membres de l'ONU, selon un décompte de l'Autorité palestinienne. Sont absents de cette liste la plupart des pays d'Europe occidentale et d'Amérique du Nord, l'Australie, le Japon ou encore la Corée du Sud.
Il s'agit donc de trois pays de plus qui reconnaissent l'État de Palestine. Toutefois, cela n'aura en outre aucune conséquence sur le statut de la Palestine aux Nations unies. Depuis 2012, elle est un État observateur non-membre de l'ONU. Seul le Conseil de sécurité peut décider de son admission pleine et entière : une proposition en ce sens avait d'ailleurs été déposée puis torpillée par un véto américain il y a quelques semaines.
Un message politique au reste du monde
La triple reconnaissance par Madrid, Dublin et Oslo est donc avant tout un geste politique. Un message adressé aux dirigeants israéliens pour réaffirmer l'idée d'une solution à deux États entre Israël et la Palestine. « La reconnaissance de l'État de Palestine est une question de justice pour le peuple palestinien », a insisté lundi à Bruxelles le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, aux côtés de ses homologues irlandais et norvégien.
Ils mettent également en avant le rôle tenu par la Norvège et l'Espagne dans le processus de paix des années 1990 au Proche-Orient. Madrid avait en effet accueilli une conférence de paix israélo-arabe en 1991, deux ans avant les accords d'Oslo de 1993.
Il s'agit aussi d'un geste pour inciter d’autres pays à suivre l'exemple ou à prendre position, notamment en Occident. C'est par exemple ce qu'a dû faire la France, pour qui il n'est désormais « plus tabou » de reconnaître l'État de Palestine, mais qui estime que le moment n'est pas encore venu pour le reconnaître officiellement.
En incluant l'Espagne, l'Irlande et la Norvège, l'État de Palestine est reconnu par 145 pays sur les 193 États membres de l'ONU, selon un décompte de l'Autorité palestinienne. Sont absents de cette liste la plupart des pays d'Europe occidentale et d'Amérique du Nord, l'Australie, le Japon ou encore la Corée du Sud.
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