Le ministre d’Etat, ministre des Forces armées, Abdoulaye Baldé, a annoncé hier que le chef rebelle du Front nord « Atika » (aile combattante du Mfdc), Salif Sadio, a décidé de se se mettre autour de la table en compagnie du Gouvernement du Sénégal pour des discussions franches qui devront aboutir à une solution définitive à la crise casamançais. «Salif Sadio nous a même manifesté sa volonté d’aller à la table des négociations», a précisé le maire de Ziguinchor.
Si on se fie aux déclarations de l’ancien Secrétaire général de la Présidence, il y aurait un rapprochement entre le chef de l’aile combattante et les autorités sénégalaises.
Or, Salif Sadio avait été poursuivi du délit d’atteinte à l’intégrité du territoire national il y a quelques années par le Sénégal. Un mandat d’arrêt international avait même été lancé contre le chef de la branche armée du front nord du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance. Sa parole n'avait plus sa raison d'exister.
La preuve, il y a quelques années, les stations du groupe de presse Sud ont été sommées d'arrêter leurs programmes après qu'une interview exclusive de Salif Sadio a été décrochée par Ibrahima Gassama et diffusée via leurs ondes. L'édition de sud quotidien a été réquisitionnée. Des journalistes de ce même groupe "embastillés" au commissariat central de Dakar.
Mais les propos de Abdoulaye Baldé montrent que les pouvoirs ont, peut-être, changé de fusil d’épaule pour trouver une paix définitive à la crise casamançais qui dure depuis près de trente ans.
La remise des deux véhicules par des franges se réclamant de son camp aurait-elle causé le déclic ? Le ministre d'Etat, ministre des Forces armées ne l’a pas dit. Toutefois, il a beaucoup insisté sur ce geste. «Pour exprimer sa volonté et sa disponibilité d’aller à la table des négociations, Salif Sadio et ses hommes avec qui nous étions en contact direct ou direct ont rendu aux Autorités sénégalaises les véhicules 4X4 des Présidents de la communauté rurale de Ouonk et du Comité des sages du MFDC qu’ils avaient emportés au cours d’un braquage », a déclaré hier le patron des Forces armées.
Si on se fie aux déclarations de l’ancien Secrétaire général de la Présidence, il y aurait un rapprochement entre le chef de l’aile combattante et les autorités sénégalaises.
Or, Salif Sadio avait été poursuivi du délit d’atteinte à l’intégrité du territoire national il y a quelques années par le Sénégal. Un mandat d’arrêt international avait même été lancé contre le chef de la branche armée du front nord du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance. Sa parole n'avait plus sa raison d'exister.
La preuve, il y a quelques années, les stations du groupe de presse Sud ont été sommées d'arrêter leurs programmes après qu'une interview exclusive de Salif Sadio a été décrochée par Ibrahima Gassama et diffusée via leurs ondes. L'édition de sud quotidien a été réquisitionnée. Des journalistes de ce même groupe "embastillés" au commissariat central de Dakar.
Mais les propos de Abdoulaye Baldé montrent que les pouvoirs ont, peut-être, changé de fusil d’épaule pour trouver une paix définitive à la crise casamançais qui dure depuis près de trente ans.
La remise des deux véhicules par des franges se réclamant de son camp aurait-elle causé le déclic ? Le ministre d'Etat, ministre des Forces armées ne l’a pas dit. Toutefois, il a beaucoup insisté sur ce geste. «Pour exprimer sa volonté et sa disponibilité d’aller à la table des négociations, Salif Sadio et ses hommes avec qui nous étions en contact direct ou direct ont rendu aux Autorités sénégalaises les véhicules 4X4 des Présidents de la communauté rurale de Ouonk et du Comité des sages du MFDC qu’ils avaient emportés au cours d’un braquage », a déclaré hier le patron des Forces armées.
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