La technologie, en cours d'élaboration depuis cinq ans et désormais dans sa phase finale, utilise un smartphone doté d'un objectif additionnel qui scanne la rétine et d'un logiciel qui enregistre les données.
Chaque "Eye-phone", comme aime l'appeler le Dr Bastawrous en référence au téléphone-star d'Apple, ne coûte que quelques centaines d'euros et peut, dit-il, assurer des examens nécessitant habituellement des appareils professionnels valant plusieurs dizaines de milliers d'euros et pesant plus de cent kilos.
Au cours de l'étude menée par les médecins du projet dans la région de Nakuru, 5.000 patients ont été examinés, à la fois avec l'"Eye-phone" et avec un appareil professionnel afin de comparer les résultats.
Selon le Dr Bastawrous, l'invention s'est avérée fonctionner et a permis de détecter diverses pathologies telles que le glaucome, la cataracte, la myopie ou l'hypermétropie.
Des collyres aux opérations chirurgicales
Le médecin espère que cette technologie révolutionnera un jour l'accès au traitement de millions d'Africains à faible revenu qui souffrent de maladie ophtalmologique ou de cécité. Un enjeu important, 80% des cas de cécité étant évitables ou curables au Kenya, selon lui.
Après l'examen, les données sont envoyées en ligne à une équipe de spécialistes qui peuvent en tirer un diagnostic et conseiller un traitement, allant des collyres et lunettes de vue aux opérations chirurgicales complexes menées une fois par quinzaine à l'hôpital de Nakuru, à environ 150 km au nord-ouest de Nairobi.
Jusqu'ici 200 patients de l'étude ont bénéficié d'une chirurgie ayant permis de corriger diverses affections de l'oeil. Simon Kamau, aujourd'hui âgé de 26 ans et borgne, fait partie de ceux attendant d'être opéré.
Les médecins estiment improbable que son oeil abîmé recouvre sa pleine vision en raison de l'ancienneté de la blessure, mais ils disent pouvoir mettre un terme à la douleur incessante qui mine le jeune homme et au gonflement de son oeil sain, dû aux efforts de celui-ci pour compenser l'oeil aveugle.
"Je peux difficilement accomplir un travail manuel à la ferme. Dès que le soleil brille, mon oeil coule et je ressens une vive douleur", explique Simon Kamau, qui vit avec six membres de sa famille dans une petite ferme près de Naivasha, à une centaine de km au nord-ouest de Nairobi.
Mary Wambui, 50 ans, souffre de problèmes oculaires depuis 36 ans mais a abandonné l'idée de se soigner, car les traitements existants sont totalement hors de ses moyens. A la place, elle fait comme elle peut, par exemple en appliquant un linge humide sur ses yeux quand la douleur se fait insupportable.
"J'ai été traitée à (...) l'hôpital, mais les consultations de suivi étaient trop chères. Je devais payer le ticket de bus, puis patienter toute la journée dans la salle d'attente et rentrer sans avoir vu un médecin", raconte-t-elle.
Elle a accueilli le projet du Dr Bastawrous comme une bénédiction, car désormais le personnel médical se rend à son domicile, "avec leur matériel dans le creux de la main".
Chaque "Eye-phone", comme aime l'appeler le Dr Bastawrous en référence au téléphone-star d'Apple, ne coûte que quelques centaines d'euros et peut, dit-il, assurer des examens nécessitant habituellement des appareils professionnels valant plusieurs dizaines de milliers d'euros et pesant plus de cent kilos.
Au cours de l'étude menée par les médecins du projet dans la région de Nakuru, 5.000 patients ont été examinés, à la fois avec l'"Eye-phone" et avec un appareil professionnel afin de comparer les résultats.
Selon le Dr Bastawrous, l'invention s'est avérée fonctionner et a permis de détecter diverses pathologies telles que le glaucome, la cataracte, la myopie ou l'hypermétropie.
Des collyres aux opérations chirurgicales
Le médecin espère que cette technologie révolutionnera un jour l'accès au traitement de millions d'Africains à faible revenu qui souffrent de maladie ophtalmologique ou de cécité. Un enjeu important, 80% des cas de cécité étant évitables ou curables au Kenya, selon lui.
Après l'examen, les données sont envoyées en ligne à une équipe de spécialistes qui peuvent en tirer un diagnostic et conseiller un traitement, allant des collyres et lunettes de vue aux opérations chirurgicales complexes menées une fois par quinzaine à l'hôpital de Nakuru, à environ 150 km au nord-ouest de Nairobi.
Jusqu'ici 200 patients de l'étude ont bénéficié d'une chirurgie ayant permis de corriger diverses affections de l'oeil. Simon Kamau, aujourd'hui âgé de 26 ans et borgne, fait partie de ceux attendant d'être opéré.
Les médecins estiment improbable que son oeil abîmé recouvre sa pleine vision en raison de l'ancienneté de la blessure, mais ils disent pouvoir mettre un terme à la douleur incessante qui mine le jeune homme et au gonflement de son oeil sain, dû aux efforts de celui-ci pour compenser l'oeil aveugle.
"Je peux difficilement accomplir un travail manuel à la ferme. Dès que le soleil brille, mon oeil coule et je ressens une vive douleur", explique Simon Kamau, qui vit avec six membres de sa famille dans une petite ferme près de Naivasha, à une centaine de km au nord-ouest de Nairobi.
Mary Wambui, 50 ans, souffre de problèmes oculaires depuis 36 ans mais a abandonné l'idée de se soigner, car les traitements existants sont totalement hors de ses moyens. A la place, elle fait comme elle peut, par exemple en appliquant un linge humide sur ses yeux quand la douleur se fait insupportable.
"J'ai été traitée à (...) l'hôpital, mais les consultations de suivi étaient trop chères. Je devais payer le ticket de bus, puis patienter toute la journée dans la salle d'attente et rentrer sans avoir vu un médecin", raconte-t-elle.
Elle a accueilli le projet du Dr Bastawrous comme une bénédiction, car désormais le personnel médical se rend à son domicile, "avec leur matériel dans le creux de la main".
Autres articles
-
Quelle appli paris sportifs à utiliser au Sénégal?
-
Comment réclamer son bonus pour les paris sportifs au Sénégal?
-
Comment l'appli Betwinner améliorera votre expérience des paris
-
Las Vegas : l'IA au cœur du salon des technologies
-
Rapport d'Ericsson sur la Mobilité – Afrique subsaharienne : 310 M d’abonnements 4G prévus d’ici 2023