Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon. REUTERS
L’ONU estime à 1 000 tonnes le stock d’armes chimiques qui devra être détruit. Une tâche extraordinairement compliquée. Ban Ki-moon a prévu d’établir une équipe d’une centaine d’experts. Ils devront inspecter l’ensemble des sites chimiques syriens d’ici le mois de novembre, puis éliminer tout l’arsenal au plus tard en juin prochain.
Les obstacles ne manquent pas. A commencer par la guerre elle-même. Ban Ki-moon note que deux obus de mortier et plusieurs véhicules piégés ont explosé ces derniers jours à proximité de l’hôtel où se trouve la première équipe d’experts déjà sur place.
Coût élevé
Le coût de ce démantèlement reste un point d’interrogation. Bachar el-Assad a parlé d’un milliard de dollars. Les estimations indépendantes ne sont pas si éloignées. L’ONU ne donne pas de chiffre et indique seulement la création d'un fonds de financement sans dire qui paiera.
→ A (RE)LIRE : Désarmement chimique en Syrie: Bachar el-Assad peaufine sa communication
Enfin, Ban Ki-moon avoue son impuissance si la Syrie refuse de coopérer et si le Conseil de sécurité ne fait rien. La mission, dit-il, échouera.
Sur le terrain, la guerre continue. Les rebelles ont lancé hier un assaut d'envergure contre deux bases militaires stratégiques du nord-ouest du pays, dans la province d'Idleb, assaut dans lequel au moins quatorze personnes ont péri, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Source : Rfi.fr
Les obstacles ne manquent pas. A commencer par la guerre elle-même. Ban Ki-moon note que deux obus de mortier et plusieurs véhicules piégés ont explosé ces derniers jours à proximité de l’hôtel où se trouve la première équipe d’experts déjà sur place.
Coût élevé
Le coût de ce démantèlement reste un point d’interrogation. Bachar el-Assad a parlé d’un milliard de dollars. Les estimations indépendantes ne sont pas si éloignées. L’ONU ne donne pas de chiffre et indique seulement la création d'un fonds de financement sans dire qui paiera.
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Enfin, Ban Ki-moon avoue son impuissance si la Syrie refuse de coopérer et si le Conseil de sécurité ne fait rien. La mission, dit-il, échouera.
Sur le terrain, la guerre continue. Les rebelles ont lancé hier un assaut d'envergure contre deux bases militaires stratégiques du nord-ouest du pays, dans la province d'Idleb, assaut dans lequel au moins quatorze personnes ont péri, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Source : Rfi.fr
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