Lorsque l’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) dit qu'elle ne va pas donner une suite favorable à la demande du chef de l’Etat de libérer les logements de fonctions qu’occupent ses membres, elle ne joue pas. Une réunion restreinte d’urgence des magistrats s’est tenue hier, lundi. Même si rien n’a filtré de cette rencontre, il se susurre que les magistrats ont décidé d’opposer une résistance à cette mesure présidentielle qu’ils jugent illégale. Un plan d’action est entrain d’être concocté.
Dans la volonté de supprimer les logements conventionnés, 725 Hauts cadres ont été conviés par des gendarmes de quitter leur logement d’ici juin 2014. La présidence passe donc de la parole à l’acte. Le 6 août dernier, le Président de la République en Conseil des ministres a déclaré le lancement d’audit du Patrimoine bâti de l’Etat en vue de clarifier l’attribution et l’occupation des maisons conventionnées.
De même que des personnalités de l’Etat logées dans leur maison de fonction même après avoir quitté depuis longtemps leur fonction. L’application a été effective par le secrétaire général de la Présidence Maxime Jean Simon Ndiaye et ses collaborateurs qui ont distribué des mises en demeure à 725 hauts fonctionnaires dont 57 magistrats.
Dans les perspectives du Chef de l’Etat qui veut la suppression totale des logements conventionnés, du coup une liste est dressée pour que les hauts cadres concernés vident les lieux au plus tard juin 2014. Depuis hier, des mises en demeure ont été envoyées à quelques fonctionnaires. « Ce sont des gendarmes qui leur ont donné à mains propres avec décharge les mises en demeure » affirme la Présidence et ce sera ainsi pour les jours à venir", livre le journal "l'as".
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