Dans l'après-midi, dimanche, rien que sur l'île de Lesbos, 800 personnes avaient débarqué. Selon la police grecque, ces traversées ont fait quatre morts en mer Egée. Parmi eux, deux fillettes d'environ un et deux ans. Des migrants qui continuent d'être enregistrés normalement avant la mise en place de la nouvelle procédure qui devra permettre d'identifier ceux qui seront renvoyés en Turquie, selon l'accord conclu le 18 mars par l'Union européenne et la Turquie.
Les réfugiés arrivés avant le 20 mars doivent quant à eux quitter les îles. Mais beaucoup restent méfiants. Un ferry spécialement affrété par le gouvernement est parti à moitié plein de Lesbos ce dimanche, avec 1 400 personnes à bord. Un jeune Syrien présent dans un camp de cette île explique que beaucoup craignent d'être envoyés dans des camps fermés ou de perdre le fil de leur demande de relocalisation ou de réunification familiale débutée à Lesbos.
Sur place, les autorités tentent de leur expliquer que tout continuera comme prévu pour eux, mais depuis le continent. Parallèlement, sur place, la police tente de convaincre les nationalités qui sont considérées comme migrants économiques de se faire enregistrer elles aussi. Beaucoup refusaient jusqu'ici par crainte d'être enfermés dans des centres de rétention pour migrants et d'être renvoyés dans leur pays.
Source: Rfi.fr
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