Le rapport d’Amnesty international intitulé «Sénégal, terre d’impunité» qui a été publié il y a quelques semaines continue de faire couler beaucoup d’encre. Invité de l’émission «Grand jury» de la Rfm, ce dimanche 31 octobre, l’ancien Secrétaire Général d’Amnesty International, Pierre Sané, par ailleurs ancien sous directeur de l’UNESCO, est revenu sur ce rapport. Il est parfaitement en accord avec cette organisation internationale de défense des droits de l’homme. Pour lui, il y a de la torture au Sénégal et «ce n’est un secret pour personne» a-t-il dit avant d’ajouter que les «organisations internationales de défense des droits de l’homme savent qu’il y a de la torture au Sénégal, les chancelleries basés à Dakar envoient des rapports réguliers à leur capital et font état de la situation des droits de l’homme au Sénégal. Donc ce n’est un secret pour personne».
Défendant son ancien organisation, il a fait comprendre que «Amnesty a seulement mis le rapport sur la place publique internationale et va certainement démarrer une campagne pour que les recommandations contenues dans le rapport puissent être mise en œuvre».
Quand ils disent terre d’impunité, explique-t-il, «c’est la conclusion de l’analyse de tous les cas qu’ils ont étudié. Ils ont signalé 6 morts en détention, ce qui est la pointe de l’Iceberg. Il ne devrait y avoir aucun mort en détention parce qu’il ne devrait pas y avoir de pratique dans les prisons».
Toutefois, il a fait savoir que «la torture est un crime international. Ceux qui sont suspectés d’avoir pratiqués ces actes de tortures, sur plainte de victimes qui ne trouve pas de réparation au près de la justice sénégalaise, peuvent se voir interpelés à l’extérieur. Donc il faut faire très attention avec ça».
L’ancien sous Dg de l’UNESCO a, en outre, dénoncé les conditions de travail des policiers au Sénégal. «Nos policiers travaillent dans des conditions déplorables» a-t-il souligné. Et de raconter une expérience qu’il a vécue: «je me suis rendu au commissariat du Point E, il y a trois jours, pour récupérer un document administratif, mais c’est une honte les conditions dans lesquelles ils travaillent». Selon lui, pour que le policier puisse se comporter de manière républicaine il faut qu’on mette à la disposition de ces institutions des ressources qui leur permettent de faire leur travail de manière digne. «L’institution policière en elle-même, j’ai l’impression qu’elle souffre d’un manque de moyens, de ressources qui lui permette de faire son travail correctement» a-t-il soutenu.
Défendant son ancien organisation, il a fait comprendre que «Amnesty a seulement mis le rapport sur la place publique internationale et va certainement démarrer une campagne pour que les recommandations contenues dans le rapport puissent être mise en œuvre».
Quand ils disent terre d’impunité, explique-t-il, «c’est la conclusion de l’analyse de tous les cas qu’ils ont étudié. Ils ont signalé 6 morts en détention, ce qui est la pointe de l’Iceberg. Il ne devrait y avoir aucun mort en détention parce qu’il ne devrait pas y avoir de pratique dans les prisons».
Toutefois, il a fait savoir que «la torture est un crime international. Ceux qui sont suspectés d’avoir pratiqués ces actes de tortures, sur plainte de victimes qui ne trouve pas de réparation au près de la justice sénégalaise, peuvent se voir interpelés à l’extérieur. Donc il faut faire très attention avec ça».
L’ancien sous Dg de l’UNESCO a, en outre, dénoncé les conditions de travail des policiers au Sénégal. «Nos policiers travaillent dans des conditions déplorables» a-t-il souligné. Et de raconter une expérience qu’il a vécue: «je me suis rendu au commissariat du Point E, il y a trois jours, pour récupérer un document administratif, mais c’est une honte les conditions dans lesquelles ils travaillent». Selon lui, pour que le policier puisse se comporter de manière républicaine il faut qu’on mette à la disposition de ces institutions des ressources qui leur permettent de faire leur travail de manière digne. «L’institution policière en elle-même, j’ai l’impression qu’elle souffre d’un manque de moyens, de ressources qui lui permette de faire son travail correctement» a-t-il soutenu.
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