Il était l’invité de l’émission, « on n’est pas couché ce soir » et ses propos sont repris par certains journaux de la place. Et l’académicien de révéler qu’il a passé son temps chez-nous à déjouer des coups. « C’est très compliqué. Il (Wade) a demandé à plusieurs reprises ma tête », dit-il. L’ambassadeur qui a dit refuser d’entrée dans un certain nombre de gestes de complaisance, explique le différend autour du monument de la renaissance africaine. « Quand vous avez besoin d’argent par exemple pour boucler un budget, bien sûr que nous on a la nécessité d’aider. Mais si c’est pour fabriquer une statue de 150mètres de haut d’inspiration « Kimilsungienne », il y a un problème ».
Au plan politique, l’ambassadeur est foncièrement contre une dévolution monarchique du pouvoir. Il dit faire de son corps un rempart pendant deux ans pour ne pas accepter cela. Selon Rufin, « le Sénégal, c’est un exemple extraordinaire de démocratie africaine, c’est-à-dire que le Président actuel est arrivé au pouvoir par une alternance, il a été élu mais comme un peu partout en Afrique, il y a cette mode désastreuse des fils, tout le monde veut mettre son fils ».
Et pour mettre en garde tout le monde, notamment une certaine « françafrique », il déclare que : « prenez un exemple d’un pays dans lequel le Président veut mettre son fils à sa place. Quand le réseau en question est payé par le fils et qu’il vient convaincre les français de le soutenir alors que ce fils n’est pas populaire et que s’il arrive au pouvoir par des magouilles, ce sera la guerre civile, vous croyez que c’est notre intérêt ? » L’ambassadeur révèle aussi que Me Wade lui reprochait sa popularité dans son pays.
Au plan politique, l’ambassadeur est foncièrement contre une dévolution monarchique du pouvoir. Il dit faire de son corps un rempart pendant deux ans pour ne pas accepter cela. Selon Rufin, « le Sénégal, c’est un exemple extraordinaire de démocratie africaine, c’est-à-dire que le Président actuel est arrivé au pouvoir par une alternance, il a été élu mais comme un peu partout en Afrique, il y a cette mode désastreuse des fils, tout le monde veut mettre son fils ».
Et pour mettre en garde tout le monde, notamment une certaine « françafrique », il déclare que : « prenez un exemple d’un pays dans lequel le Président veut mettre son fils à sa place. Quand le réseau en question est payé par le fils et qu’il vient convaincre les français de le soutenir alors que ce fils n’est pas populaire et que s’il arrive au pouvoir par des magouilles, ce sera la guerre civile, vous croyez que c’est notre intérêt ? » L’ambassadeur révèle aussi que Me Wade lui reprochait sa popularité dans son pays.
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