« Une nouvelle ère de l'histoire du Liban commence aujourd'hui », a annoncé le désormais nouveau président du Liban, Joseph Aoun. Le commandant en chef de l'armée a été élu président de la République libanaise ce jeudi, après avoir recueilli 99 voix sur un total de 128 députés, mettant fin à une vacance de plus de deux ans à la tête du pays.
Lors de son premier discours au Parlement, après avoir prêté serment, Joseph Aoun a déclaré que l'Etat « aurait le monopole des armes ». Le nouveau président s'engage à des consultations rapides pour nommer un Premier ministre, ainsi qu'à respecter «la trêve » avec Israël.
L'élection de Joseph Aoun a eu lieu après une rencontre entre des représentants des blocs du Hezbollah pro-iranien et de son allié, le mouvement Amal, et le commandant en chef de l'armée au Parlement, lui assurant ainsi la majorité nécessaire pour l'emporter. Il n'avait recueilli que 71 voix au premier tour de scrutin dans la matinée.
Candidature soutenue par les Etats-Unis, l'Occident et l’Arabie saoudite
C’est le changement de position des 27 députés chiites, répartis entre le Hezbollah et son allié le mouvement Amal du président du Parlement Nabih Berry qui a permis de sortir de l’impasse. Lors du premier tour, les députés chiites avaient déposé un bulletin blanc dans l’urne, rapporte notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh.
Dès la fin du premier tour et la suspension de la séance, le chef du bloc parlementaire du Hezbollah et un député proche de Nabih Berry ont rencontré Joseph Aoun pendant près d’une heure. Une rencontre qui s’est soldée par l’élection du chef de l’armée au poste de président de la République.
Le déroulement de l’élection ne signifie pas que Joseph Aoun doit exclusivement son élection aux chiites. La candidature du chef de l’armée était souhaitée et soutenue par les États-Unis, les pays occidentaux et l’Arabie saoudite. Les partis chiites n’avaient pas vraiment la possibilité de bloquer son élection sans être en porte-à-faux avec une grande partie des forces politiques et de la population.
Lors de l’ultime rencontre, ils avaient essayé d’obtenir des précisions sur les intentions de Joseph Aoun et demandé des garanties sur le fait qu’il placera en tête de ses priorités le retrait israélien du Sud du Liban et la reconstruction des zones dévastées par la guerre.
Joseph Aoun n'a aucune expérience politique, mais tire profit de sa position à la tête d'une des institutions les plus respectées du pays, miné par les crises politique et financière. Le général, qui célébrera demain vendredi son 61e anniversaire et qui n'a aucun lien familial avec le président sortant Michel Aoun, dirige depuis mars 2017 une institution qui a pu rester à l'écart des dissensions confessionnelles et politiques qui déchirent le pays.
Lors de son premier discours au Parlement, après avoir prêté serment, Joseph Aoun a déclaré que l'Etat « aurait le monopole des armes ». Le nouveau président s'engage à des consultations rapides pour nommer un Premier ministre, ainsi qu'à respecter «la trêve » avec Israël.
L'élection de Joseph Aoun a eu lieu après une rencontre entre des représentants des blocs du Hezbollah pro-iranien et de son allié, le mouvement Amal, et le commandant en chef de l'armée au Parlement, lui assurant ainsi la majorité nécessaire pour l'emporter. Il n'avait recueilli que 71 voix au premier tour de scrutin dans la matinée.
Candidature soutenue par les Etats-Unis, l'Occident et l’Arabie saoudite
C’est le changement de position des 27 députés chiites, répartis entre le Hezbollah et son allié le mouvement Amal du président du Parlement Nabih Berry qui a permis de sortir de l’impasse. Lors du premier tour, les députés chiites avaient déposé un bulletin blanc dans l’urne, rapporte notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh.
Dès la fin du premier tour et la suspension de la séance, le chef du bloc parlementaire du Hezbollah et un député proche de Nabih Berry ont rencontré Joseph Aoun pendant près d’une heure. Une rencontre qui s’est soldée par l’élection du chef de l’armée au poste de président de la République.
Le déroulement de l’élection ne signifie pas que Joseph Aoun doit exclusivement son élection aux chiites. La candidature du chef de l’armée était souhaitée et soutenue par les États-Unis, les pays occidentaux et l’Arabie saoudite. Les partis chiites n’avaient pas vraiment la possibilité de bloquer son élection sans être en porte-à-faux avec une grande partie des forces politiques et de la population.
Chef de l'armée
Lors de l’ultime rencontre, ils avaient essayé d’obtenir des précisions sur les intentions de Joseph Aoun et demandé des garanties sur le fait qu’il placera en tête de ses priorités le retrait israélien du Sud du Liban et la reconstruction des zones dévastées par la guerre. Joseph Aoun n'a aucune expérience politique, mais tire profit de sa position à la tête d'une des institutions les plus respectées du pays, miné par les crises politique et financière. Le général, qui célébrera demain vendredi son 61e anniversaire et qui n'a aucun lien familial avec le président sortant Michel Aoun, dirige depuis mars 2017 une institution qui a pu rester à l'écart des dissensions confessionnelles et politiques qui déchirent le pays.
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