"J'aurais été en France, ambassadeur du Sénégal, j'aurais eu ces même propos, on m'aurait convoqué à l'Elysée et on m'aurait dit, diplomatiquement, monsieur Cheikh Oumar Sy fermez-là", a dit le coordonnateur du Collectif citoyen des usagers de l'autoroute à péage, pour faire comprendre à monsieur Christophe Bigot qu'il n'avait pas son mot à dire sur le contrat de concession de ladite infrastructure, dont la révision a été annoncée par le chef de l'Etat Macky Sall, au surlendemain de l'accident mortel de Papis Mballo.
Selon l'ancien député Cheikh Oumar Sy, qui était l'invité de l'émission Grand Jury, si l'ambassadeur de France a quelque chose à dire sur la question, il n'a qu'à s'adresser au président de la République dans le secret de la diplomatie. "Est-ce qu'il siège au Conseil d'administration de Eiffage ?" , s'est demandé monsieur Sy avant d'enchaîner "sur cette question-là, l'ambassadeur de France, on lui demande de se taire".
Cheikh Oumar Sy ne s'arrête pas là. Il démentit les affirmations faites par l'ambassadeur vendredi selon lesquelles la société Eiffage n'a tiré aucun dividende sur l'exploitation de l'autoroute à péage. "C'est faut, rétorque-t-il, avant d'ajouter : comment l'ambassadeur de France peut-il dire que l'affaire n'est pas rentable que le gouvernement n'a jamais dit que l'affaire n'est pas rentable. C'est grave ce qu'il a dit. Eiffage n'a jamais publié ses chiffres d'affaires pour nous dire si c'est rentable ou pas. (...) qu'il nous sorte les chiffres pour qu'on sache qu'il est assis à la table du Conseil d'administration d'Eiffage. Et puis comment monsieur Senac peut-il faire autant de mécénat dans ce pays, si l'affaire n'est pas rentable", s'offusque-t-il.
Selon l'ancien député Cheikh Oumar Sy, qui était l'invité de l'émission Grand Jury, si l'ambassadeur de France a quelque chose à dire sur la question, il n'a qu'à s'adresser au président de la République dans le secret de la diplomatie. "Est-ce qu'il siège au Conseil d'administration de Eiffage ?" , s'est demandé monsieur Sy avant d'enchaîner "sur cette question-là, l'ambassadeur de France, on lui demande de se taire".
Cheikh Oumar Sy ne s'arrête pas là. Il démentit les affirmations faites par l'ambassadeur vendredi selon lesquelles la société Eiffage n'a tiré aucun dividende sur l'exploitation de l'autoroute à péage. "C'est faut, rétorque-t-il, avant d'ajouter : comment l'ambassadeur de France peut-il dire que l'affaire n'est pas rentable que le gouvernement n'a jamais dit que l'affaire n'est pas rentable. C'est grave ce qu'il a dit. Eiffage n'a jamais publié ses chiffres d'affaires pour nous dire si c'est rentable ou pas. (...) qu'il nous sorte les chiffres pour qu'on sache qu'il est assis à la table du Conseil d'administration d'Eiffage. Et puis comment monsieur Senac peut-il faire autant de mécénat dans ce pays, si l'affaire n'est pas rentable", s'offusque-t-il.
Autres articles
-
Rupture entre le F24 et le Pastef : trahison ou ingratitude ?
-
Gestion fonds Covid-19 : « Je ne suis pas concerné par une quelconque information judiciaire » (Abdoulaye Diouf Sarr)
-
Radiation de Barthelemy Dias : « il y a un parfum de revanche politique dans cette affaire », Me Moussa Diop
-
Révocation de Barthelemy Dias : le préfet aurait agi sous l’Article, L 237 du code électoral, selon Me Moussa Diop,
-
"Les Sénégalais n'accepteront pas la dictature", avertit Mamadou Mbodji, Coordonnateur de F24