Avec la pandémie à Coronavirus qui a fait des centaines de milliers de morts en Espagne, France, Italie et ailleurs en Europe, les cimetières sont devenus exigus. Faute d’espaces, des personnes décédées de la Covid-19 ont été incinérées. Pour certains spécialistes, c’était une manière pour mieux se prémunir de la contagion du virus.
Avec de graves dommages à un niveau social, l’Europe est également terrassée par une crise économique poussant plusieurs pays à entrer dans une phase de récession. Malgré l’ensemble de ces faits, plusieurs jeunes africains dont des Sénégalais, continuent de braver tous les dangers en embarquant dans des pirogues de fortune pour espérer rejoindre les côtes espagnoles.
Ce qui n’est sans grandes conséquences, puisque plusieurs d’entre eux, sauf une grande chance, n’arrivent jamais à bon port. Soit, ils se perdent dans l’océan atlantique pendant des semaines avant d’être retrouvés, soit ils meurent noyés.
Repêchés, le plus souvent par les garde-côtes, surtout espagnols, les corps de ces jeunes ne retournent plus (jamais) au Sénégal. Ils sont enterrés dans des fosses communes – pour les plus chanceux. « Il nous faut courir de gauche à droite pour espérer entrer en possession de corps de Sénégalais morts. Nous dépensons de l’argent pour espérer les enterrer dans les conditions les meilleures. C’est compliqué par moment si l’on sait les ravages du Coronavirus et les espaces devenus réduits pour les enterrements », raconte Ndiawar Ndiaye, émigré sénégalais basé à Ténériffe (Espagne), joint par Tribune.
Seulement, l’une des faces les plus hideuses des conséquences de l’émigration clandestine n’est autre que les incinérations de corps de ces personnes mortes alors qu’elles tentaient de rejoindre l’Europe. À défaut d’un enterrement digne, leurs corps sont incinérés. « Oui ! Il arrive que des corps non identifiés soient purement et simplement brûlés (incinérés). Parmi eux, il y a bel et bien des Sénégalais et d’autres nationalités africaines. Il n’y a pas longtemps, c’est moi-même qui ai enterré un jeune originaire de Koungheul. Donc, nous faisons plusieurs interventions sans voir véritablement la présence d’autorités pour mieux aider les différentes associations qui font un gros travail dans la lutte contre
l’émigration clandestine », renseigne encore M. Ndiaye.
Des révélations glaciales qui devraient pousser l’État du Sénégal à mieux lutter contre ce
phénomène qui décime la jeunesse sénégalaise. Faute d’emploi, sans espoir, ils quittent leurs localités respectives, payent d’importantes sommes d’argent en espérant connaître une vie meilleure de l’autre côté de l’atlantique.
Malheureusement, la majorité ne réussira pas à braver les eaux d’un océan au gros ventre, mangeur d’émigrés clandestins
Avec de graves dommages à un niveau social, l’Europe est également terrassée par une crise économique poussant plusieurs pays à entrer dans une phase de récession. Malgré l’ensemble de ces faits, plusieurs jeunes africains dont des Sénégalais, continuent de braver tous les dangers en embarquant dans des pirogues de fortune pour espérer rejoindre les côtes espagnoles.
Ce qui n’est sans grandes conséquences, puisque plusieurs d’entre eux, sauf une grande chance, n’arrivent jamais à bon port. Soit, ils se perdent dans l’océan atlantique pendant des semaines avant d’être retrouvés, soit ils meurent noyés.
Repêchés, le plus souvent par les garde-côtes, surtout espagnols, les corps de ces jeunes ne retournent plus (jamais) au Sénégal. Ils sont enterrés dans des fosses communes – pour les plus chanceux. « Il nous faut courir de gauche à droite pour espérer entrer en possession de corps de Sénégalais morts. Nous dépensons de l’argent pour espérer les enterrer dans les conditions les meilleures. C’est compliqué par moment si l’on sait les ravages du Coronavirus et les espaces devenus réduits pour les enterrements », raconte Ndiawar Ndiaye, émigré sénégalais basé à Ténériffe (Espagne), joint par Tribune.
Seulement, l’une des faces les plus hideuses des conséquences de l’émigration clandestine n’est autre que les incinérations de corps de ces personnes mortes alors qu’elles tentaient de rejoindre l’Europe. À défaut d’un enterrement digne, leurs corps sont incinérés. « Oui ! Il arrive que des corps non identifiés soient purement et simplement brûlés (incinérés). Parmi eux, il y a bel et bien des Sénégalais et d’autres nationalités africaines. Il n’y a pas longtemps, c’est moi-même qui ai enterré un jeune originaire de Koungheul. Donc, nous faisons plusieurs interventions sans voir véritablement la présence d’autorités pour mieux aider les différentes associations qui font un gros travail dans la lutte contre
l’émigration clandestine », renseigne encore M. Ndiaye.
Des révélations glaciales qui devraient pousser l’État du Sénégal à mieux lutter contre ce
phénomène qui décime la jeunesse sénégalaise. Faute d’emploi, sans espoir, ils quittent leurs localités respectives, payent d’importantes sommes d’argent en espérant connaître une vie meilleure de l’autre côté de l’atlantique.
Malheureusement, la majorité ne réussira pas à braver les eaux d’un océan au gros ventre, mangeur d’émigrés clandestins
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