Dans une lettre ouverte, adressée au Président de la République, Me Wade, l’avocat et conseil de Hissène Habré, Me Maître Ciré Clédor Ly sollicite une intervention judicieuse pour la pérennité de cette sentence judiciaire de la CEDEAO.
«À l’analyse de la récente décision rendue dans l’affaire de l’ex Président Tchadien par la Haute Juridiction de la Cour de Justice de la CEDEAO, institution sous-régionale, l’on est en droit d’attendre votre intervention judicieuse pour la pérennité de cette sentence judiciaire», plaide-t-il
L’avocat prévient que l’extradition du Président Habré au Tchad, en de pareilles circonstances et en dépit de la foultitude de décisions judiciaires claires et définitives rendues par les plus hautes juridictions nationales et sous-régionales, reviendrait à le livrer «sur le plat» à son ennemi de toujours, le Président Idriss Déby.
La crainte de l’avocat est- fondée par la récente sortie du président de la République, Me Wade. «L’opinion publique nationale et internationale a appris avec étonnement, lors d’une récente sortie sur les ondes de RFI et de France 24, votre souhait de débarrasser le Sénégal du dossier pour le remettre à l’Union Africaine, sans exclure la possibilité de son expulsion ou de son extradition hors du Sénégal, pour son jugement ».
Pourtant, alerte le conseil de l’ancien président du Tchad, «la décision de la Cour de Justice de la CEDEAO sonne dans toutes les oreilles averties comme un appel, un rappel à l’ordre : les Droits de l’Homme de Monsieur Hissein HABRE doivent être respectés».
Mais, constate-t-il, amer, cela n’a jamais été respecté et ne le sera, certainement, jamais. «Ils ne l’ont guère été dans le passé, et tout laisse supposer que ses droits ne seront pas respectés dans l’avenir, en raison de «l'existence d'indices concordants de probabilité de nature à porter atteinte aux Droits de l'Homme de Monsieur Hissène Habré» constaté par la cour de justice de la CEDEAO», craint-t-il.
Sur une éventuelle extradition vers la Belgique, Me Ciré Clédor Ly estime que «le principe fondamental de l’autorité de la chose jugée interdit que l’on passe outre la décision de justice rendue en 2005 par la Chambre d’Accusation de Dakar ainsi qu’au dispositif de l’Arrêt de la Cour de Justice de la CEDEAO».
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«À l’analyse de la récente décision rendue dans l’affaire de l’ex Président Tchadien par la Haute Juridiction de la Cour de Justice de la CEDEAO, institution sous-régionale, l’on est en droit d’attendre votre intervention judicieuse pour la pérennité de cette sentence judiciaire», plaide-t-il
L’avocat prévient que l’extradition du Président Habré au Tchad, en de pareilles circonstances et en dépit de la foultitude de décisions judiciaires claires et définitives rendues par les plus hautes juridictions nationales et sous-régionales, reviendrait à le livrer «sur le plat» à son ennemi de toujours, le Président Idriss Déby.
La crainte de l’avocat est- fondée par la récente sortie du président de la République, Me Wade. «L’opinion publique nationale et internationale a appris avec étonnement, lors d’une récente sortie sur les ondes de RFI et de France 24, votre souhait de débarrasser le Sénégal du dossier pour le remettre à l’Union Africaine, sans exclure la possibilité de son expulsion ou de son extradition hors du Sénégal, pour son jugement ».
Pourtant, alerte le conseil de l’ancien président du Tchad, «la décision de la Cour de Justice de la CEDEAO sonne dans toutes les oreilles averties comme un appel, un rappel à l’ordre : les Droits de l’Homme de Monsieur Hissein HABRE doivent être respectés».
Mais, constate-t-il, amer, cela n’a jamais été respecté et ne le sera, certainement, jamais. «Ils ne l’ont guère été dans le passé, et tout laisse supposer que ses droits ne seront pas respectés dans l’avenir, en raison de «l'existence d'indices concordants de probabilité de nature à porter atteinte aux Droits de l'Homme de Monsieur Hissène Habré» constaté par la cour de justice de la CEDEAO», craint-t-il.
Sur une éventuelle extradition vers la Belgique, Me Ciré Clédor Ly estime que «le principe fondamental de l’autorité de la chose jugée interdit que l’on passe outre la décision de justice rendue en 2005 par la Chambre d’Accusation de Dakar ainsi qu’au dispositif de l’Arrêt de la Cour de Justice de la CEDEAO».
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