Le concept d’«économie de la connaissance» n’a rien de nouveau. Du silex à nos jours, notre histoire est la preuve permanente que la connaissance a toujours façonné nos civilisations. Chaque révolution industrielle a été impulsée par un « Eurêka », une découverte, une avancée, une connaissance.
La boussole, le papier, l’imprimerie, la machine à vapeur, le pétrole, le logiciel…
Invariablement, dans notre histoire, la connaissance a été source de mutations profondes, de ruptures, de progrès.
Le fait d’acquérir et de transmettre une connaissance est un jeu à somme positive. De même, la connaissance est un bien non exclusif ; il convient, au contraire, de la diffuser, de la partager afin d’améliorer les savoirs et les compétences de chacun dans un souci d’efficacité, de productivité et de compétitivité.
L’ultime démonstration de cette économie de la connaissance est l’apogée des nouvelles technologies qui structurent notre économie actuelle. Ce moment de rupture où nous nous tenons en fragile équilibre tient paradoxalement à un fil directeur immuable : nos connaissances millénaires, itératives, tantôt hésitantes, tantôt fulgurantes.
L’usage un brin marketé du terme « économie de la connaissance » permet simplement de conceptualiser cette relation entre connaissance et croissance économique, et de reconnaître l’importance de la connaissance dans le contexte d’une économie plus que jamais dépendante des conditions de production du savoir.
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