La communauté chrétienne ne le dira jamais assez. Elle s’est sentie, dans son ensemble, «meurtrie et humiliée par les propos du Président de la République banalisant le dogme de la divinité du Christ qui est au cœur de sa foi», a rappelé son éminence. Le Cardinal Théodore Adrien Sarr, Archevêque de Dakar, a dit avoir pris acte du regret exprimé par le Président de la République, dans son message à la Nation du 31 décembre.
Mgr Théodore Adrien Sarr a, en fait disculpé la presse que le chef de l’Etat a accusé avoir déformé ses propos. Le Cardinal a, en effet, tenu à souligner à tous «ses» visiteurs que son message du 30 décembre est basé uniquement sur «des paroles effectivement prononcées par le chef de l’Etat et non sur les reportages et commentaires de la presse. Il ne peut donc s’agir ni de manipulation, ni d’instrumentalisation d’où qu’elles proviennent, car l’une des missions de Eglise c’est d’être au service de la vérité».
Le chef de l’église catholique du Sénégal a, en outre, tenu à rassurer l’ensemble des sénégalais sur les bons rapports entre les religions au Sénégal et l’excellence du dialogue islamo-chrétien. «L’Archevêque de Dakar déclare qu’il n’existe aucun conflit entre les différentes confessions religieuses au Sénégal», a indiqué son éminence. Aussi a-t-il affirmé, pour n’évoquer que le dialogue islamo-chrétien, « celui-ci va au-delà de la tolérance si facilement galvaudée ; il est l’un des fondements de la belle unité qui caractérise notre pays, tout simplement parce qu’il constitue une réalité du vécu quotidien séculaire de la communauté nationale». Et de rappeler : «les Sénégalais vivent dans l’estime mutuelle, ils vivent dans le respect des convictions religieuses de tous et de chacun, ils vivent dans une communion solidaire. C’est pourquoi, seule la cohabitation pacifique des différentes communautés religieuses sera le garant de la sécurité de tous et de chacun».
Après avoir constaté les dégâts causés à l’intérieur de la cathédrale, à la suite des débordements qui ont marqué la fin de la cérémonie de présentation de vœux, le Cardinal Sarr a réitéré son appel à la sérénité et au calme. S’adressant particulièrement aux jeunes, il a rappelé que «la violence ne saurait être une réponse à une quelconque agression, aussi virulente soit-elle». Avant de poursuivre : «je voudrais vous rassurer, poursuit l’Archevêque de Dakar, votre mobilisation au sein de la communauté chrétienne autour de vos pasteurs montre à suffisance que nous ne sommes ni naïfs, ni incapables de comprendre la situation. Je vous invite à investir la grande générosité dont vous avez fait preuve dans le pardon, la réconciliation et la recherche de la paix».
Son éminence a, par ailleurs, porté à la connaissance de l’opinion publique qu’il a reçu, la veille, une délégation gouvernementale composée de plusieurs ministres, venue présenter les excuses du chef de l’Etat. Il a aussi, affirmé avoir eu un entretien avec le Nonce apostolique, représentant du Pape Benoît XVI. Dans le même sillage, le chef de l’église sénégalaise a, également, confirmé qu’une délégation de la coalition Benno Siggil Sénégal lui a rendu visite, le 31 décembre, pour lui exprimer sa solidarité, tout comme plusieurs autres personnalités politiques, diplomatiques, civiles et religieuses.
Mgr Théodore Adrien Sarr a, en fait disculpé la presse que le chef de l’Etat a accusé avoir déformé ses propos. Le Cardinal a, en effet, tenu à souligner à tous «ses» visiteurs que son message du 30 décembre est basé uniquement sur «des paroles effectivement prononcées par le chef de l’Etat et non sur les reportages et commentaires de la presse. Il ne peut donc s’agir ni de manipulation, ni d’instrumentalisation d’où qu’elles proviennent, car l’une des missions de Eglise c’est d’être au service de la vérité».
Le chef de l’église catholique du Sénégal a, en outre, tenu à rassurer l’ensemble des sénégalais sur les bons rapports entre les religions au Sénégal et l’excellence du dialogue islamo-chrétien. «L’Archevêque de Dakar déclare qu’il n’existe aucun conflit entre les différentes confessions religieuses au Sénégal», a indiqué son éminence. Aussi a-t-il affirmé, pour n’évoquer que le dialogue islamo-chrétien, « celui-ci va au-delà de la tolérance si facilement galvaudée ; il est l’un des fondements de la belle unité qui caractérise notre pays, tout simplement parce qu’il constitue une réalité du vécu quotidien séculaire de la communauté nationale». Et de rappeler : «les Sénégalais vivent dans l’estime mutuelle, ils vivent dans le respect des convictions religieuses de tous et de chacun, ils vivent dans une communion solidaire. C’est pourquoi, seule la cohabitation pacifique des différentes communautés religieuses sera le garant de la sécurité de tous et de chacun».
Après avoir constaté les dégâts causés à l’intérieur de la cathédrale, à la suite des débordements qui ont marqué la fin de la cérémonie de présentation de vœux, le Cardinal Sarr a réitéré son appel à la sérénité et au calme. S’adressant particulièrement aux jeunes, il a rappelé que «la violence ne saurait être une réponse à une quelconque agression, aussi virulente soit-elle». Avant de poursuivre : «je voudrais vous rassurer, poursuit l’Archevêque de Dakar, votre mobilisation au sein de la communauté chrétienne autour de vos pasteurs montre à suffisance que nous ne sommes ni naïfs, ni incapables de comprendre la situation. Je vous invite à investir la grande générosité dont vous avez fait preuve dans le pardon, la réconciliation et la recherche de la paix».
Son éminence a, par ailleurs, porté à la connaissance de l’opinion publique qu’il a reçu, la veille, une délégation gouvernementale composée de plusieurs ministres, venue présenter les excuses du chef de l’Etat. Il a aussi, affirmé avoir eu un entretien avec le Nonce apostolique, représentant du Pape Benoît XVI. Dans le même sillage, le chef de l’église sénégalaise a, également, confirmé qu’une délégation de la coalition Benno Siggil Sénégal lui a rendu visite, le 31 décembre, pour lui exprimer sa solidarité, tout comme plusieurs autres personnalités politiques, diplomatiques, civiles et religieuses.
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