L’état des routes devient de plus en plus défectueux en banlieue. Conséquence des inondations dans certains secteurs négligence des autorités dans d’autres. A Keur Massar c’est la somme des deux qui est à la base du mauvais état des routes. Cette situation ne sévit pas sans corollaires. Les chauffeurs de « taxis clandos » de cette zone ont tout bonnement décidé d’augmenter les prix du transport.
Désormais, il faut débourser 150 Frs au lieu de 125Frs Cfa sur les tronçons croisement Keur Massar-Station, le plus emprunté, et Marché-Case des tout petits. Ceux qui souhaitent aller à Keur Massar village doivent payer 125 Frs au lieu de 100 Frs. « Toutes nos voitures commencent à s’user, l’on ne passe plus une semaine sans passer chez le mécanicien avec l’état de ces routes », indique Abou Fall, teint clair, la trentaine bien entamée et propriétaire d’un 205 auquel il est adossé au moment de notre échange au garage de clando du croisement de Keur Massar. C’est donc pour combler le trou causé par le trop de passages chez le mécano qui expliquerait cette hausse. Confirmation de Fallou Thiam, lui aussi chauffeur, « c’est l’augmentation où le dépôt des clés sous le paillasson, on procède à beaucoup de réparations ». Foutaise nous dit le vieux Sané qui a du suivre l’échange avec Fall pour nous interpeller « ils n’ont pas de raisons valables, la route reliant le croisement de Keur Massar était pire l’année dernière. Cette année nos gouvernants ont fait l’effort d’en réparer une partie et eux ils trouvent à en redire, c’est fort de café». Aissatou Dembelé, à l’arrière du même taxi enfonce le clou et évoque un point non négligeable « ces pannes ne sont pas consécutives au mauvais état des routes mais à la vétusté des véhicules ». Quoi qu’il en soit les populations payent pour l’instant un lourd tribut. Prenant en compte le fait qu’en cinq ans le prix sur certaines de ces tronçons est passé du simple au double.
Indignées et amères, ces populations n’ont fait que constater l’augmentation. « Ce n’est pas normal ce qu’ils ont fait » est la phrase qui tombe des bouches de tous les usagers interpellés. La grogne est toute basse pour l’instant mais pourrait bientôt se soulever.
Par ailleurs, le secteur des transports est régi par l’Etat, ses chauffeurs n’ont pas réclamé un décret pour procéder à cette augmentation. Et suivant les lois et règlements c’est au ministère des transports de décider de la chose.
Désormais, il faut débourser 150 Frs au lieu de 125Frs Cfa sur les tronçons croisement Keur Massar-Station, le plus emprunté, et Marché-Case des tout petits. Ceux qui souhaitent aller à Keur Massar village doivent payer 125 Frs au lieu de 100 Frs. « Toutes nos voitures commencent à s’user, l’on ne passe plus une semaine sans passer chez le mécanicien avec l’état de ces routes », indique Abou Fall, teint clair, la trentaine bien entamée et propriétaire d’un 205 auquel il est adossé au moment de notre échange au garage de clando du croisement de Keur Massar. C’est donc pour combler le trou causé par le trop de passages chez le mécano qui expliquerait cette hausse. Confirmation de Fallou Thiam, lui aussi chauffeur, « c’est l’augmentation où le dépôt des clés sous le paillasson, on procède à beaucoup de réparations ». Foutaise nous dit le vieux Sané qui a du suivre l’échange avec Fall pour nous interpeller « ils n’ont pas de raisons valables, la route reliant le croisement de Keur Massar était pire l’année dernière. Cette année nos gouvernants ont fait l’effort d’en réparer une partie et eux ils trouvent à en redire, c’est fort de café». Aissatou Dembelé, à l’arrière du même taxi enfonce le clou et évoque un point non négligeable « ces pannes ne sont pas consécutives au mauvais état des routes mais à la vétusté des véhicules ». Quoi qu’il en soit les populations payent pour l’instant un lourd tribut. Prenant en compte le fait qu’en cinq ans le prix sur certaines de ces tronçons est passé du simple au double.
Indignées et amères, ces populations n’ont fait que constater l’augmentation. « Ce n’est pas normal ce qu’ils ont fait » est la phrase qui tombe des bouches de tous les usagers interpellés. La grogne est toute basse pour l’instant mais pourrait bientôt se soulever.
Par ailleurs, le secteur des transports est régi par l’Etat, ses chauffeurs n’ont pas réclamé un décret pour procéder à cette augmentation. Et suivant les lois et règlements c’est au ministère des transports de décider de la chose.
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