Des milliers de Polonais se recueillent devant le palais présidentiel, à Varsovie pour rendre hommage au président Lech Kaczynski, à son épouse Maria, et aux autres dignitaires du régime décédés dans l'accident d'avion, le 10 avril 2010.
Ce qui frappe quand on arrive devant le palais présidentiel à Varsovie, c’est le silence. Il y a des milliers de gens qui se recueillent dans un silence quasi absolu. On n’entend presque rien. En revanche, on voit beaucoup. Surtout, des dizaines de milliers des petites lumières des cierges, posés par terre, parmi des dizaines de milliers des fleurs.
Et dans cette ambiance irréelle – en particulier quand il fait déjà noir – il y a des gens qui semblent errer, complètement désemparés, entre le palais présidentiel et la place Pilsudski, où un chemin lumineux d’environ trois cents mètres de longueur, composé également de cierges, relie le tombeau de soldat inconnu à la « croix papale » qui dominait l’autel lors d’une messe célébrée au même endroit par Jean-Paul II.
Même tard dans la nuit, les Polonais sont venus, souvent en famille, avec les enfants, pour déposer une fleur ou pour rejoindre une interminable file d’attente qui mène au registre des condoléances à la présidence de la République. Interrogés sur leurs sentiments, même ceux qui se présentent comme adversaires politiques du défunt président disent avoir subi un énorme choc. Beaucoup craignent pour l’avenir de leur pays.
L'enquête sur les causes de l'accident a déjà débuté en Russie
L’identification des corps des victimes a commencé dès samedi sur le site même de la catastrophe. Ainsi, pour permettre l'identification formelle de la dépouille du président Kaczynski, son frère jumeau était présent. Jaroslaw Kaczynski a fait le déplacement depuis Varsovie. Il s'est rendu sur le lieu de l'accident et a identifié deux corps, celui de son frère, le président Kaczynski et celui de sa femme Maria.
Egalement sur place samedi hier soir, à Smolensk, Donald Tusk, le Premier
ministre polonais. Avec Jaroslaw Kaczynski, il a rencontré Vladimir Poutine, le Premier ministre russe, qui lui aussi, s'est rendu à Smolensk.
Tous les trois ont rencontré les responsables de l'enquête sur le terrain, dans la forêt où a eu lieu l'accident du Tupolev. Par la suite, les deux dirigeants polonais, Donald Tusk et Jaroslaw Kaczynski, sont rentrés rapidement à Varsovie dans la nuit. Les dépouilles des victimes sont désormais à Moscou et les familles des victimes sont attendues ce dimanche. Certaines d'entre elles d'ailleurs sont déjà sur place et ont été prises en charge par les autorités russes.
Les autorités russes veulent aller vite, obtenir rapidement des réponses. Sur le site de l'accident à Smolensk, des enquêteurs russes rejoints par des enquêteurs polonais travaillent d'arrache-pied.
Les deux boîtes noires, qui ont déjà été retrouvées, sont en cours d'analyse. La thèse qui prédomine à Moscou est toujours celle de l'erreur humaine : le pilote n'aurait pas répondu aux demandes de la tour de contrôle de Smolensk, qui lui demandait de se dérouter vers un autre aéroport en raison des mauvaises conditions météorologiques. Tant les contrôleurs aériens de la Biélorussie, toute proche du lieu de la catastrophe, que les contrôleurs de Smolensk auraient demandé, sans succès, au pilote d'opter pour un autre aéroport, celui de Moscou par exemple ou encore de Minsk. Mais ce dernier a préféré tenter l'atterrissage sur place à Smolensk.
La lecture des deux boîtes noires, qui sera faite dans les prochaines heures, permettra de confirmer ou d'infirmer l'hypothèse de l'erreur de pilotage.
Et dans cette ambiance irréelle – en particulier quand il fait déjà noir – il y a des gens qui semblent errer, complètement désemparés, entre le palais présidentiel et la place Pilsudski, où un chemin lumineux d’environ trois cents mètres de longueur, composé également de cierges, relie le tombeau de soldat inconnu à la « croix papale » qui dominait l’autel lors d’une messe célébrée au même endroit par Jean-Paul II.
Même tard dans la nuit, les Polonais sont venus, souvent en famille, avec les enfants, pour déposer une fleur ou pour rejoindre une interminable file d’attente qui mène au registre des condoléances à la présidence de la République. Interrogés sur leurs sentiments, même ceux qui se présentent comme adversaires politiques du défunt président disent avoir subi un énorme choc. Beaucoup craignent pour l’avenir de leur pays.
L'enquête sur les causes de l'accident a déjà débuté en Russie
L’identification des corps des victimes a commencé dès samedi sur le site même de la catastrophe. Ainsi, pour permettre l'identification formelle de la dépouille du président Kaczynski, son frère jumeau était présent. Jaroslaw Kaczynski a fait le déplacement depuis Varsovie. Il s'est rendu sur le lieu de l'accident et a identifié deux corps, celui de son frère, le président Kaczynski et celui de sa femme Maria.
Egalement sur place samedi hier soir, à Smolensk, Donald Tusk, le Premier
ministre polonais. Avec Jaroslaw Kaczynski, il a rencontré Vladimir Poutine, le Premier ministre russe, qui lui aussi, s'est rendu à Smolensk.
Tous les trois ont rencontré les responsables de l'enquête sur le terrain, dans la forêt où a eu lieu l'accident du Tupolev. Par la suite, les deux dirigeants polonais, Donald Tusk et Jaroslaw Kaczynski, sont rentrés rapidement à Varsovie dans la nuit. Les dépouilles des victimes sont désormais à Moscou et les familles des victimes sont attendues ce dimanche. Certaines d'entre elles d'ailleurs sont déjà sur place et ont été prises en charge par les autorités russes.
Les autorités russes veulent aller vite, obtenir rapidement des réponses. Sur le site de l'accident à Smolensk, des enquêteurs russes rejoints par des enquêteurs polonais travaillent d'arrache-pied.
Les deux boîtes noires, qui ont déjà été retrouvées, sont en cours d'analyse. La thèse qui prédomine à Moscou est toujours celle de l'erreur humaine : le pilote n'aurait pas répondu aux demandes de la tour de contrôle de Smolensk, qui lui demandait de se dérouter vers un autre aéroport en raison des mauvaises conditions météorologiques. Tant les contrôleurs aériens de la Biélorussie, toute proche du lieu de la catastrophe, que les contrôleurs de Smolensk auraient demandé, sans succès, au pilote d'opter pour un autre aéroport, celui de Moscou par exemple ou encore de Minsk. Mais ce dernier a préféré tenter l'atterrissage sur place à Smolensk.
La lecture des deux boîtes noires, qui sera faite dans les prochaines heures, permettra de confirmer ou d'infirmer l'hypothèse de l'erreur de pilotage.
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