Les offensives militaires israéliennes au Moyen-Orient contre les affidés de l'Iran comme le Hezbollah au Liban ont affaibli Téhéran, mais Israël reste confronté au casse-tête des attaques des rebelles houthis du Yémen, également alliés de l'Iran, qui restent les seuls à tirer quotidiennement des projectiles sur Israël.
Après les coups sévères portés au cours de l'année écoulée au Hezbollah, mouvement islamiste soutenu par l'Iran, la principale menace vient désormais du groupe chiite, qui contrôle Sanaa, la capitale du Yémen, à près de 2 000 kilomètres d'Israël.
« Le bras armé de l'Iran »
Si les Houthis continuent à frapper directement Israël, c'est parce qu'ils disent agir en solidarité avec le peuple palestinien. Affaibli, leur allié iranien ne peut pour l'instant rien faire de manière directe, car les mesures de rétorsion que Téhéran pourrait subir de la part d'Israël pourrait lui coûter très cher, notamment en ce qui concerne son programme nucléaire.
« D'une certaine façon, les Houthis sont le bras armé de l'Iran, analyse Franck Mermier, anthropologue, directeur de recherche au CNRS et spécialiste du Yémen. Mais il faut bien aussi prendre en considération le fait que des motivations internes, liées justement à la légitimité de leur pouvoir au Yémen, guident également la continuité de leurs frappes contre Israël ».
L'entêtement des Houthis à frapper Israël leur vaut également des bombardements en retour, mais pour leur moment, l'État hébreu et ses alliés peuvent difficilement faire plus contre la menace houthie à moins de changer de stratégie.
Viser les dirigeants houthis
L'une des évolutions possibles de la réplique israélienne aux Houthis serait d'engager « des bombardements beaucoup plus massifs, comme ce qui a déjà été fait par Israël, notamment dans le cadre de sa lutte contre le Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth, détaille Franck Mermier. Ou alors également viser des personnalités politiques du régime des Houthis. Et ça, ça n'a pas encore été enclenché. Une autre étape pourrait être aussi d'aider l'armée yéménite légitime à avancer sur certains fronts », conclut le chercheur.
Certains analystes yéménites prédisent en effet qu'une reprise des hostilités pourrait avoir lieu entre les Houthis et l'armée loyaliste en 2025.
Après les coups sévères portés au cours de l'année écoulée au Hezbollah, mouvement islamiste soutenu par l'Iran, la principale menace vient désormais du groupe chiite, qui contrôle Sanaa, la capitale du Yémen, à près de 2 000 kilomètres d'Israël.
« Le bras armé de l'Iran »
Si les Houthis continuent à frapper directement Israël, c'est parce qu'ils disent agir en solidarité avec le peuple palestinien. Affaibli, leur allié iranien ne peut pour l'instant rien faire de manière directe, car les mesures de rétorsion que Téhéran pourrait subir de la part d'Israël pourrait lui coûter très cher, notamment en ce qui concerne son programme nucléaire.
« D'une certaine façon, les Houthis sont le bras armé de l'Iran, analyse Franck Mermier, anthropologue, directeur de recherche au CNRS et spécialiste du Yémen. Mais il faut bien aussi prendre en considération le fait que des motivations internes, liées justement à la légitimité de leur pouvoir au Yémen, guident également la continuité de leurs frappes contre Israël ».
L'entêtement des Houthis à frapper Israël leur vaut également des bombardements en retour, mais pour leur moment, l'État hébreu et ses alliés peuvent difficilement faire plus contre la menace houthie à moins de changer de stratégie.
Viser les dirigeants houthis
L'une des évolutions possibles de la réplique israélienne aux Houthis serait d'engager « des bombardements beaucoup plus massifs, comme ce qui a déjà été fait par Israël, notamment dans le cadre de sa lutte contre le Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth, détaille Franck Mermier. Ou alors également viser des personnalités politiques du régime des Houthis. Et ça, ça n'a pas encore été enclenché. Une autre étape pourrait être aussi d'aider l'armée yéménite légitime à avancer sur certains fronts », conclut le chercheur.
Certains analystes yéménites prédisent en effet qu'une reprise des hostilités pourrait avoir lieu entre les Houthis et l'armée loyaliste en 2025.
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