Ces questions sont ramenées en surface au moment où une délégation sénégalaise, comprenant un architecte, fort célèbre, et le Ministre des Affaires Étrangères, doit en principe se rendre à New York, ce lundi, dans le but de copier, pour le compte du Sénégal, un projet immobilier, qui est la Maison de l'Ouganda, que lança, il y a près de quarante ans, l'homme qui régna par la terreur et les bouffonneries sur l'ancienne Perle de l'Afrique de l'Est.
La mission, explique l'architecte, cherchera à "voir dans quelles conditions trois entreprises ont été amenées à faire des propositions pour la construction d'une tour de 23 niveaux à 60 millions de dollars (près de 30 milliards FCFA, NDLR) à peu près sur le modèle de celui fait par l'Ouganda sous Idi Amin". Sans préjuger de l'objet de la mission, puisque la version gouvernementale n'est pas officiellement donnée, je n'ai pas pu m'empêcher d'avoir la chair de poule en lisant ces propos. Inclus dans une longue interview du-dit architecte, Monsieur Pierre Goudiaby, pour ne pas le nommer, dans le journal EnQuête (en date du vendredi 11 janvier), ils font partie d'un ensemble qui ne parle pas que de la question de l'immeuble du Sénégal à New York.
Dans le même entretien, l'architecte avait auparavant rappelé, sans en mesurer la gravité ?, comment il avait fait intervenir son neveu au moment du déclenchement du processus d'acquisition d'un terrain pour le Sénégal : "Moi, j'ai un neveu à New York, Pape Diédhiou", avance-t-il. "Je lui avais demandé de me trouver un terrain à New York". Avant d'ajouter : "Il m'a trouvé ce terrain qu'on vendait à 37 millions de dollars, tous les documents sont là, pour négocier le terrain à 27 millions de dollars, soit 10 millions de moins, parce que la crise (immobilière) avait commencé". Le terrain, re-précisions-le, était pour que l’État du Sénégal y développe donc ce projet immobilier. Question : où se trouvaient alors les services de l'Ambassade et des Consulats du Sénégal aux États-Unis, lesquels sont payés pour agir au nom des intérêts du Sénégal ?
Pour mieux comprendre la monstruosité qui suinte tout au long de cette affaire, il importe de la replacer dans son contexte de départ. En rappelant que, de sa genèse jusqu'à son stade actuel, on retrouve tout au long du processus le même Pierre Goudiaby. Tout commence avec la fameuse vente de la troisième licence de téléphonie mobile à Sudatel, une affaire décidément scabreuse qui n'en finit pas de nous étonner, n'ayant toujours pas livrée ses secrets et les magouilles qui l'entourent. "Je suis alors allé voir le Président Wade pour lui dire de prendre une partie de l'argent tirée de cette vente pour construire un immeuble à New York". Aussi simple que ça ? Hé bien, voilà comment nous étions gouvernés ! Était-ce donc l'un de ses nombreux projets coûteux traités sur le mode du gré à gré à l'insu de la communauté nationale, de sa représentation au Parlement et des instances de gouvernance des marchés d’État qui comprennent ceux relatifs aux interventions financières hors du pays ? Probable.
Le pire serait que cela continuât. Un tel risque est réel. Puisqu'au lieu de mettre sur le tapis ce dossier afin que ses contours soient débattus pour une solution finale, transparente, voilà donc que, dans ce qui ressemble à un changement dans la continuité, le nouveau Président sénégalais aurait, selon l'architecte, donné le feu vert pour qu'il aille "voir dans quelles conditions on a demandé au trois entreprises de faire des propositions", avant d'ajouter : "nous allons avoir une entreprise qui va construire la Tour et mettre en location les 17 niveaux". Si ce n'est pas finaliser le projet, je serai bien surpris ! Auquel cas, on est en droit de se demander pourquoi ni le Parlement ni le pays ne sont consultés pour savoir si ce projet correspond à la volonté des Sénégalais dont les ressources financières vont être utilisées sans leur avis ni aval sauf à vouloir le faire à posteriori pour valider des orientations et actes déjà posés. On pourra dire que le projet n'est pas encore entré dans une phase budgétaire. Cela est contredit par le fait qu'apparemment l'achat du terrain a déjà été acté financièrement et que des engagements ont dû être pris auprès des candidats à la construction de l'immeuble. Autre question : comment se fait-il que les arbitrages sur l'utilisation de l'argent tiré de la vente de la licence de téléphonie ait été effectués sans que d'autres options, pour des dépenses plus rentables en termes d'investissements productifs, au profit de l'éducation ou de la santé, voire d'autres secteurs, n'aient pu être explorés ?
Ne parlons pas non plus des risques de conflit d'intérêts entre Pierre Goudiaby, l'architecte-Conseil du Président et Goudiaby Pierre, le businessman. Quid aussi de la nécessité qu'il y avait de voir si des professionnels de l'immobilier au Ministère de l'Habitat ou l'Ordre des architectes pouvaient apporter des éclaircissements et une revue par les pairs de l'idée... Rien de tout cela apparemment. Aucun filtre. Comme dans un boulevard, l'entreprise avait pu commencer les démarches et les engagements aux effets financiers, et elle serait restée dans l'ordre de la cachotterie n'eût été la pression d'une plus grande demande de clarté dans les affaires publiques qui a permis de faire sortir les cafards créés par le Wadisme avec des "collabos" zélés et sans vergogne, d'un cynisme à toute épreuve !
Aussi bien, en suivant les explications données par l'architecte, la question qui m'est venue en tête est celle de savoir si l'opacité dans la gestion des affaires publiques est toujours de mise. Les attentes de ceux qui ont mené le combat démocratique pour la vaincre vont-elles être vaines ? Serions-nous, en d'autres termes, en train de recréer les conditions ayant placé le Sénégal dans un contexte de gabegie et de gestion informelle, sous l'ancien Président-prédateur, Abdoulaye Wade, quand toutes les décisions concernant les deniers publics se faisaient, en catimini entre le Chef de l’État et des individus triés sur leur volet ou jouant les rôles d'intermédiaires du fait de leur capacité à s'imposer aux pouvoirs respectifs du pays ?
Au moment où les audits sur des détournements de deniers publics et des comportements de criminels à col blanc n'ont pas encore été vidés, comment a-t-on pu permettre qu'une mission aille négocier la construction d'un immeuble sans que les dessous à son origine n'aient été mis à plat ? Spéculation foncière à l'étranger ou vrai acte patriotique pour l'intérêt de la nation ? Je donne, pour ma part, ma langue au chat, en me posant, intérieurement, de grandes questions. Qu'elle ait été menée entre amis ou partenaires d'affaires, même sous le sceau d'un statut d'architecte-conseil d'un Chef d’État que l'on savait champion dans l'art de confondre sa poche et les biens du pays ou poursuivie par un nouveau Président n'ayant toujours pas montré sa capacité à honorer l'attente des Sénégalais pour plus de transparence dans les décisions engageant l’État ou ses deniers, tout ceci n'augure rien de bon !
En un mot, la mission à New York est à condamner publiquement. Car à l'évidence il y a de quoi se demander pourquoi on peut se permettre d'avaliser l'exécution de projets de vaste ampleur, où le conflit d'intérêt et les rétro-commissions semblent être au rendez-vous, sans aussi qu'ils soient débattus, pour leur pertinence ou non, dans les lieux publics, par les représentants de la nation, par les forces civiles, et sans qu'ils soient ouverts à tous ceux qui sont en droit de postuler pour faire des offres, dans la transparence, selon les règles de gestion des marchés publics et deniers de la nation ?
Je n'ai rien contre Monsieur Pierre Goudiaby, à titre personnel. Je lui reconnais même une expertise dans son métier qui lui vaut d'être l'architecte le plus présent sur la scène francophone depuis des lustres, et j'admets qu'il sait se battre pour prendre les marchés et avoir les faveurs des décideurs publics. Personne ne peut lui dénier la latitude de mener ses actions pour gagner ses marchés d’État. Mais de là à sortir l'histoire biscornue d'Idi Amin et de la vendre à un Président sénile (Wade) avant de la fourguer à un autre qui, par là, semble faire preuve de naïveté en appuyant cette transaction si vite, tout cela finit par me faire penser qu'il court le risque de tomber dans le piège de la mauvaise gouvernance que l'on a pu coller au pouvoir déchu dont les turpitudes, y compris le rôle joué par tous ceux qui gravitaient autour de lui, restent encore à clarifier.
En vérité, la vraie rupture dans la gouvernance de ce pays passera par la transparence dans la compétition pour les marchés de l’État. Le retour en grâce de certaines huiles dont l'ombre était visible du temps où la gestion malsaine de Wade triomphait ne signifie rien de bon. Que la transhumance économique devienne une autre facette de la vie publique crée encore plus les conditions d'une dérive qui serait dommageable au pays. Il ne fait de doute que l'affaire de l'immeuble de New York apparaît alors comme l'un de ses scandales qui re-surgit au plus mauvais moment, quand tout le pays rêve de bonne gouvernance, c'est-à-dire de plus de transparence. Nous sommes en face d'un problème qui nous interpelle tous, à commencer par les autorités de l’État, la société civile, les architectes, les instances de régulation des marchés publics. Ne rien faire, ce serait hélas donner l'imprimatur au changement dans la continuité des actes corruptogènes et fondements des enrichissements illicites dont la nation veut ne plus entendre parler... Macky Sall est le premier à devoir réagir pour remettre les choses au net. Tous les Sénégalais se doivent d'être vigilants sur cette affaire, et se tenir prêts pour agir... J'espère, pour ma part, que la mission à New York aura pour objet, surtout, de mener une enquête sur les conditions de la mise en route de ce projet - ses contours et celles et ceux qui en ont bénéficié. Pour que la rupture annoncée ne souffre pas d'un autre coup violent, voire fatal dans la durée...
Adama GAYE Journaliste et consultant Sénégalais
La mission, explique l'architecte, cherchera à "voir dans quelles conditions trois entreprises ont été amenées à faire des propositions pour la construction d'une tour de 23 niveaux à 60 millions de dollars (près de 30 milliards FCFA, NDLR) à peu près sur le modèle de celui fait par l'Ouganda sous Idi Amin". Sans préjuger de l'objet de la mission, puisque la version gouvernementale n'est pas officiellement donnée, je n'ai pas pu m'empêcher d'avoir la chair de poule en lisant ces propos. Inclus dans une longue interview du-dit architecte, Monsieur Pierre Goudiaby, pour ne pas le nommer, dans le journal EnQuête (en date du vendredi 11 janvier), ils font partie d'un ensemble qui ne parle pas que de la question de l'immeuble du Sénégal à New York.
Dans le même entretien, l'architecte avait auparavant rappelé, sans en mesurer la gravité ?, comment il avait fait intervenir son neveu au moment du déclenchement du processus d'acquisition d'un terrain pour le Sénégal : "Moi, j'ai un neveu à New York, Pape Diédhiou", avance-t-il. "Je lui avais demandé de me trouver un terrain à New York". Avant d'ajouter : "Il m'a trouvé ce terrain qu'on vendait à 37 millions de dollars, tous les documents sont là, pour négocier le terrain à 27 millions de dollars, soit 10 millions de moins, parce que la crise (immobilière) avait commencé". Le terrain, re-précisions-le, était pour que l’État du Sénégal y développe donc ce projet immobilier. Question : où se trouvaient alors les services de l'Ambassade et des Consulats du Sénégal aux États-Unis, lesquels sont payés pour agir au nom des intérêts du Sénégal ?
Pour mieux comprendre la monstruosité qui suinte tout au long de cette affaire, il importe de la replacer dans son contexte de départ. En rappelant que, de sa genèse jusqu'à son stade actuel, on retrouve tout au long du processus le même Pierre Goudiaby. Tout commence avec la fameuse vente de la troisième licence de téléphonie mobile à Sudatel, une affaire décidément scabreuse qui n'en finit pas de nous étonner, n'ayant toujours pas livrée ses secrets et les magouilles qui l'entourent. "Je suis alors allé voir le Président Wade pour lui dire de prendre une partie de l'argent tirée de cette vente pour construire un immeuble à New York". Aussi simple que ça ? Hé bien, voilà comment nous étions gouvernés ! Était-ce donc l'un de ses nombreux projets coûteux traités sur le mode du gré à gré à l'insu de la communauté nationale, de sa représentation au Parlement et des instances de gouvernance des marchés d’État qui comprennent ceux relatifs aux interventions financières hors du pays ? Probable.
Le pire serait que cela continuât. Un tel risque est réel. Puisqu'au lieu de mettre sur le tapis ce dossier afin que ses contours soient débattus pour une solution finale, transparente, voilà donc que, dans ce qui ressemble à un changement dans la continuité, le nouveau Président sénégalais aurait, selon l'architecte, donné le feu vert pour qu'il aille "voir dans quelles conditions on a demandé au trois entreprises de faire des propositions", avant d'ajouter : "nous allons avoir une entreprise qui va construire la Tour et mettre en location les 17 niveaux". Si ce n'est pas finaliser le projet, je serai bien surpris ! Auquel cas, on est en droit de se demander pourquoi ni le Parlement ni le pays ne sont consultés pour savoir si ce projet correspond à la volonté des Sénégalais dont les ressources financières vont être utilisées sans leur avis ni aval sauf à vouloir le faire à posteriori pour valider des orientations et actes déjà posés. On pourra dire que le projet n'est pas encore entré dans une phase budgétaire. Cela est contredit par le fait qu'apparemment l'achat du terrain a déjà été acté financièrement et que des engagements ont dû être pris auprès des candidats à la construction de l'immeuble. Autre question : comment se fait-il que les arbitrages sur l'utilisation de l'argent tiré de la vente de la licence de téléphonie ait été effectués sans que d'autres options, pour des dépenses plus rentables en termes d'investissements productifs, au profit de l'éducation ou de la santé, voire d'autres secteurs, n'aient pu être explorés ?
Ne parlons pas non plus des risques de conflit d'intérêts entre Pierre Goudiaby, l'architecte-Conseil du Président et Goudiaby Pierre, le businessman. Quid aussi de la nécessité qu'il y avait de voir si des professionnels de l'immobilier au Ministère de l'Habitat ou l'Ordre des architectes pouvaient apporter des éclaircissements et une revue par les pairs de l'idée... Rien de tout cela apparemment. Aucun filtre. Comme dans un boulevard, l'entreprise avait pu commencer les démarches et les engagements aux effets financiers, et elle serait restée dans l'ordre de la cachotterie n'eût été la pression d'une plus grande demande de clarté dans les affaires publiques qui a permis de faire sortir les cafards créés par le Wadisme avec des "collabos" zélés et sans vergogne, d'un cynisme à toute épreuve !
Aussi bien, en suivant les explications données par l'architecte, la question qui m'est venue en tête est celle de savoir si l'opacité dans la gestion des affaires publiques est toujours de mise. Les attentes de ceux qui ont mené le combat démocratique pour la vaincre vont-elles être vaines ? Serions-nous, en d'autres termes, en train de recréer les conditions ayant placé le Sénégal dans un contexte de gabegie et de gestion informelle, sous l'ancien Président-prédateur, Abdoulaye Wade, quand toutes les décisions concernant les deniers publics se faisaient, en catimini entre le Chef de l’État et des individus triés sur leur volet ou jouant les rôles d'intermédiaires du fait de leur capacité à s'imposer aux pouvoirs respectifs du pays ?
Au moment où les audits sur des détournements de deniers publics et des comportements de criminels à col blanc n'ont pas encore été vidés, comment a-t-on pu permettre qu'une mission aille négocier la construction d'un immeuble sans que les dessous à son origine n'aient été mis à plat ? Spéculation foncière à l'étranger ou vrai acte patriotique pour l'intérêt de la nation ? Je donne, pour ma part, ma langue au chat, en me posant, intérieurement, de grandes questions. Qu'elle ait été menée entre amis ou partenaires d'affaires, même sous le sceau d'un statut d'architecte-conseil d'un Chef d’État que l'on savait champion dans l'art de confondre sa poche et les biens du pays ou poursuivie par un nouveau Président n'ayant toujours pas montré sa capacité à honorer l'attente des Sénégalais pour plus de transparence dans les décisions engageant l’État ou ses deniers, tout ceci n'augure rien de bon !
En un mot, la mission à New York est à condamner publiquement. Car à l'évidence il y a de quoi se demander pourquoi on peut se permettre d'avaliser l'exécution de projets de vaste ampleur, où le conflit d'intérêt et les rétro-commissions semblent être au rendez-vous, sans aussi qu'ils soient débattus, pour leur pertinence ou non, dans les lieux publics, par les représentants de la nation, par les forces civiles, et sans qu'ils soient ouverts à tous ceux qui sont en droit de postuler pour faire des offres, dans la transparence, selon les règles de gestion des marchés publics et deniers de la nation ?
Je n'ai rien contre Monsieur Pierre Goudiaby, à titre personnel. Je lui reconnais même une expertise dans son métier qui lui vaut d'être l'architecte le plus présent sur la scène francophone depuis des lustres, et j'admets qu'il sait se battre pour prendre les marchés et avoir les faveurs des décideurs publics. Personne ne peut lui dénier la latitude de mener ses actions pour gagner ses marchés d’État. Mais de là à sortir l'histoire biscornue d'Idi Amin et de la vendre à un Président sénile (Wade) avant de la fourguer à un autre qui, par là, semble faire preuve de naïveté en appuyant cette transaction si vite, tout cela finit par me faire penser qu'il court le risque de tomber dans le piège de la mauvaise gouvernance que l'on a pu coller au pouvoir déchu dont les turpitudes, y compris le rôle joué par tous ceux qui gravitaient autour de lui, restent encore à clarifier.
En vérité, la vraie rupture dans la gouvernance de ce pays passera par la transparence dans la compétition pour les marchés de l’État. Le retour en grâce de certaines huiles dont l'ombre était visible du temps où la gestion malsaine de Wade triomphait ne signifie rien de bon. Que la transhumance économique devienne une autre facette de la vie publique crée encore plus les conditions d'une dérive qui serait dommageable au pays. Il ne fait de doute que l'affaire de l'immeuble de New York apparaît alors comme l'un de ses scandales qui re-surgit au plus mauvais moment, quand tout le pays rêve de bonne gouvernance, c'est-à-dire de plus de transparence. Nous sommes en face d'un problème qui nous interpelle tous, à commencer par les autorités de l’État, la société civile, les architectes, les instances de régulation des marchés publics. Ne rien faire, ce serait hélas donner l'imprimatur au changement dans la continuité des actes corruptogènes et fondements des enrichissements illicites dont la nation veut ne plus entendre parler... Macky Sall est le premier à devoir réagir pour remettre les choses au net. Tous les Sénégalais se doivent d'être vigilants sur cette affaire, et se tenir prêts pour agir... J'espère, pour ma part, que la mission à New York aura pour objet, surtout, de mener une enquête sur les conditions de la mise en route de ce projet - ses contours et celles et ceux qui en ont bénéficié. Pour que la rupture annoncée ne souffre pas d'un autre coup violent, voire fatal dans la durée...
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