Fréquemment, les partisans de Laurent Gbagbo exigent le désarmement de l’ex-rébellion des Forces nouvelles, dirigée par le Premier ministre Guillaume Soro. Mais la semaine dernière aux Nations unies, c’est le conseiller diplomatique du chef de l’Etat Alcide Djédjé qui l’a, à son tour, exigé. Piquées au vif, les Forces nouvelles ont donc répliqué dimanche 21 mars 2010 à Abidjan par la voix de leur porte-parole Maître Bamba Affoussy :
« Nous, Forces nouvelles, nous estimons que…, puisque la guerre est finie et que le pays est réunifié, qu’on ne nous ramène pas en arrière en nous disant qu’il faut un désarmement comme préalable à l’élection présidentielle pour avancer. Nous constatons… que les propos qui sont tenus ne sont pas faits pour ramener la paix et la sérénité qui doivent habiter chacun de nous, pour aller ensuite aux différentes étapes qui restent pour aboutir à l’organisation de l’élection présidentielle ».
L’enjeu de ce dialogue de sourds est rien moins que le démantèlement d’un système mis en place depuis sept ans par les ex-rebelles. Avec, à leur tête des seigneurs de guerre, appelés « comzones », qui continuent de régner économiquement sur 60 % du territoire ivoirien, en dépit du redéploiement de l’administration et le l’unicité des caisses de l’Etat , prônés par l’Accord politique de Ouagadougou.
Pour l’heure, ce n’est qu’une bataille de communication que se livrent, par lieutenants interposés, les deux têtes de l’exécutif ivoirien, le président de la République et le Premier ministre. Pour combien de temps encore ?
« Nous, Forces nouvelles, nous estimons que…, puisque la guerre est finie et que le pays est réunifié, qu’on ne nous ramène pas en arrière en nous disant qu’il faut un désarmement comme préalable à l’élection présidentielle pour avancer. Nous constatons… que les propos qui sont tenus ne sont pas faits pour ramener la paix et la sérénité qui doivent habiter chacun de nous, pour aller ensuite aux différentes étapes qui restent pour aboutir à l’organisation de l’élection présidentielle ».
L’enjeu de ce dialogue de sourds est rien moins que le démantèlement d’un système mis en place depuis sept ans par les ex-rebelles. Avec, à leur tête des seigneurs de guerre, appelés « comzones », qui continuent de régner économiquement sur 60 % du territoire ivoirien, en dépit du redéploiement de l’administration et le l’unicité des caisses de l’Etat , prônés par l’Accord politique de Ouagadougou.
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