Au Sénégal, la principale coalition de l’opposition, Benno Siggil Senegaal, s’est réunie samedi 17 septembre 2011 pour dresser le profil de son candidat à l’élection présidentielle de février 2012. Sur 37 partis, 32 ont adopté une série de critères définissant le candidat et son équipe pour gouverner le pays. Sur le fond, Benno Siggil Senegaal propose de mettre en place un régime parlementaire, qui dans un premier temps, aura pour objectif de refonder les institutions du pays.
C’est la septième réunion tenue par Benno Siggil Senegaal afin de peaufiner ses stratégies en vue de la présidentielle de 2012. Pour la coalition de l’opposition, le candidat et l’équipe qui l’épaulera devront notamment avoir une expérience significative dans la gestion des affaires publiques et être issu d’une formation politique « représentative » dans le pays.
Par ailleurs, Benno a mis en place un groupe de facilitation, qui d’ici le 15 octobre 2011, devra donner les noms de potentiels candidats au sein de l’opposition. « Ce groupe de facilitation va établir des consultations les plus larges possibles, pour ensuite proposer les conclusions de ces consultations, à l’issue desquelles nous allons désigner le candidat. Nous nous sommes donné un petit temps de réflexion pour qu’au plus tard fin octobre nous puissons choisir ce candidat », explique Robert Sagna, le président de la séance.
Seulement, à l’issue de cette réunion, on pouvait lire un sentiment de scepticisme sur les visages de certains leaders. « Nous repoussons encore le débat à plus tard, sans pour autant trancher la question du candidat », peste l’un d’eux.
Sur la même lancée, d’autres petits partis rejettent le critère de représentativité adopté lors de la réunion. « Ces critères ont été édictés à la mesure de deux grands partis de Benno et nous émettons des réserves à ce sujet », souligne un représentant du FSD/BJ, une formation qui n’a pas signé la déclaration finale de Benno.
Avec Rfi
C’est la septième réunion tenue par Benno Siggil Senegaal afin de peaufiner ses stratégies en vue de la présidentielle de 2012. Pour la coalition de l’opposition, le candidat et l’équipe qui l’épaulera devront notamment avoir une expérience significative dans la gestion des affaires publiques et être issu d’une formation politique « représentative » dans le pays.
Par ailleurs, Benno a mis en place un groupe de facilitation, qui d’ici le 15 octobre 2011, devra donner les noms de potentiels candidats au sein de l’opposition. « Ce groupe de facilitation va établir des consultations les plus larges possibles, pour ensuite proposer les conclusions de ces consultations, à l’issue desquelles nous allons désigner le candidat. Nous nous sommes donné un petit temps de réflexion pour qu’au plus tard fin octobre nous puissons choisir ce candidat », explique Robert Sagna, le président de la séance.
Seulement, à l’issue de cette réunion, on pouvait lire un sentiment de scepticisme sur les visages de certains leaders. « Nous repoussons encore le débat à plus tard, sans pour autant trancher la question du candidat », peste l’un d’eux.
Sur la même lancée, d’autres petits partis rejettent le critère de représentativité adopté lors de la réunion. « Ces critères ont été édictés à la mesure de deux grands partis de Benno et nous émettons des réserves à ce sujet », souligne un représentant du FSD/BJ, une formation qui n’a pas signé la déclaration finale de Benno.
Avec Rfi
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