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La CDS fustige l'inaction du gouvernement et annonce son passage à une Fédération pour une "unité d'action renforcée"

​La Confédération pour la Démocratie et le Socialisme (CDS), lors de sa première prise de parole publique depuis l'élection présidentielle du 24 mars 2024, a critiqué l'actuel gouvernement pour son manque de direction et son incapacité à répondre aux besoins sociaux. Elle a appelé à des réformes plus profondes et a annoncé son passage de la Confédération à la Fédération, ainsi que son intention de renforcer l'unité d'action.



Dans une déclaration rendue publique ce mardi 3 septembre, la CDS n’a pas manqué de revenir sur les difficultés que la presse sénégalaise est en train de vivre ainsi que certaines entreprises sénégalaises.
 
« Ces entreprises de presse, tout comme toutes les autres entreprises au Sénégal, doivent s’acquitter de l’intégralité de leurs charges. Il ne faut pas que les y astreindre : il faut aussi les y aider en tenant compte de leurs spécificités sans, le moins du monde, essayer de les dompter en passant par des détours qui ne trompent personne », a dit la Confédération pour la Démocratie et le Socialisme.
 
 Car, poursuit la CDS, « comment comprendre, entre autres les actes, le refus de moratoire, le gel des créances, le gel de l'aide à la presse 2024, la résiliation des contrats publicitaires, etc. ? Si ce n’est pas une politique d’étouffement de la presse, ça y ressemble fortement," s’interroge la Confédération pour la Démocratie et le Socialisme.
 
Dans leur déclaration, la CDS estime que l’actuel gouvernement ne laisse entrevoir aucune ligne claire quant à la politique qu’il entend mener au-delà des slogans et autres rodomontades.
 
En effet, et contrairement à la tradition démocratique établie, le « Premier ministre se soustrait jusqu’ici au devoir que lui impose l’article 55 de la Constitution : la Déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale. Un déficit de cap ayant comme conséquence fâcheuse d’installer littéralement le Sénégal dans le court terme, aucune vision n’étant déclinée ».
 
 Dans le même ordre d’idées, la Conférence des leaders de la CDS a fustigé la posture belliqueuse de l’actuel Premier ministre. « Il devrait comprendre que la rationalisation des charges de l’Etat ne peut se ramener à la dissolution du HCCT et du CESE. Si tant est que la volonté est de réduire le train de vie de l’Etat. Il faut faire mieux et plus en commençant par exemple, pour respecter la parole donnée, par la suppression des « fonds spéciaux », trivialement appelés « fonds politiques », a soutenu la CDS.
 
« Le gouvernement du Président Diomaye Faye est dangereux »
 
Revenant sur les promesses électorales du régime en place, la Confédération pour la Démocratie et le Socialisme avance que « ce gouvernement donne le sentiment d’être incapable, véritablement incapable de prendre en charge les problèmes des Sénégalais, entre autres le chômage des jeunes, l’insécurité, la cherté de la vie ».
 
Mieux, elle soutient que le « gouvernement du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye est dangereux. Il l’est d’autant plus que ses géniteurs ont beaucoup promis, berçant la population sénégalaise, les plus jeunes notamment, de toutes les illusions. »
 
Par ailleurs, soucieux de préserver les valeurs de la république et de la démocratie, la CDS soutient que « les partis qui composent la Confédération pour la Démocratie et le Socialisme ont décidé de franchir un nouveau cap en passant de la Confédération à la Fédération. Nous progressons ainsi de l’unité d’action vers l’unité organique ».
 
La CDS réitère son opposition à toute prise du pouvoir en dehors des compétitions électorales. Elle appelle les « régimes militaires de la sous-région à organiser des élections libres et transparentes en vue de permettre aux peuples de se donner démocratiquement les dirigeants de leur choix.
 
 Dans ce sens, la CDS réaffirme son « soutien au camarade Mouhamed Bazoum et exige sa libération sans condition. »
 
En outre, la Conférence des leaders de la CDS exprime sa solidarité au peuple palestinien martyr. La Confédération pour la Démocratie et le Socialisme appelle tous les hommes épris de paix et de justice à « agir pour mettre fin à cette tragédie sans nom que ce peuple endure depuis bien trop longtemps du fait de l’occupation israélienne et exige un cessez-le-feu dans l’immédiat ».

Aba Sagna (stagiaire)

Mardi 3 Septembre 2024 - 14:55


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