La Coalition de la société civile pour l'application des conclusions des Assises nationales ainsi que des recommandations de la Commission Nationale de Réforme des Institutions (CNRI) rappelle au Président Diomaye ses engagements concernant le Pacte de bonne gouvernance démocratique.
Lors d'une conférence de presse ce mardi, Mamadou Ndoye, coordonnateur de Sursaut Citoyen, a souligné que les « engagements pris par 13 candidats à la présidence, y compris M. Bassirou Diomaye Faye, visaient des transformations institutionnelles et une bonne gouvernance ».
En ce qui le concerne, le « Collectif a pris également l'engagement écrit d'accompagner l'évaluation et la promotion de la demande citoyenne et à concourir à parfaire son élaboration et sa formulation. Les deux parties se sont assignées une obligation de suivi des engagements respectifs en mettant en place, en tant que de besoin, un Comité de suivi chargé d'apprécier l'évolution des questions faisant l'objet d'intérêt ou de préoccupations communes », a lu au nom du collectif, Mamadou Ndoye, coordonnateur de Sursaut Citoyen lors d’une conférence de presse ce mardi.
Malgré ces engagements, le Collectif déplore l'absence de réponse à ses démarches. Pour se conformer à la redevabilité mutuelle de suivi, poursuit-il, le « Collectif a adressé, dès le 25 mars 2024 donc avant même la proclamation officielle des résultats, une lettre de félicitations au nouveau président de la République avec une demande d'audience pour un entretien sur le Pacte ».
N'ayant pas reçu de réponse, dit M. Ndoye, le « Collectif a écrit une seconde lettre au président de la République en date du 19 avril 2024, cette fois-ci après son installation officielle, pour saluer les premières mesures prises par les nouvelles autorités allant dans le sens du Pacte et pour réitérer sa demande d'audience. Après plus de 100 jours, nous restons en attente d'une réponse ».
Par ailleurs, l’ancien ministre Mamadou Ndoye est revenu sur les engagements du Président Diomaye.
« Après 100 jours, le temps relativement court de réalisation ne fournit pas d'éléments probants permettant une évaluation objective d'un processus de transformation ne serait-ce qu'institutionnelle et ce d'autant plus qu'en ce qui concerne spécifiquement le Pacte, l'engagement de le mettre en œuvre se situe dans la durée d'une année, la première du premier mandat ».
En revanche, le Collectif a soulevé plusieurs questions : « Pourquoi le président de la République prend-il plus de 100 jours sans répondre à notre correspondance ? Pourquoi les mots Pacte et Assises Nationales semblent bannis du discours des nouvelles autorités alors qu'ils foisonnaient dans leurs messages de la période préélectorale ? Pourquoi les nouvelles autorités n'invitent pas le Collectif à leurs initiatives de dialogue sur les sujets qui le concernent à l'instar de celui initié sur la réforme de la Justice ? ».
Le Collectif exprime son inquiétude quant à la sincérité des engagements du chef de l’Etat.
« Nous n'osons pas également croire que la démission du PR du poste de secrétaire général de PASTEF-Les Patriotes, son engagement à mettre fin à l'hyperprésidentialisme et à renforcer l'indépendance de la justice, sa décision d'initier les Assises de la justice ainsi que les actes posés par les nouvelles autorités pour une gouvernance éthique et sensible à la situation des plus démunis relèvent simplement d'éléments de communication et ne sont pas les signes d'une volonté de transformation dont nous ne doutons pas », a indiqué le coordonnateur du Collectif.
La Coalition de la société civile appelle le Président Diomaye à ouvrir un dialogue constructif pour assurer la mise en œuvre effective du Pacte de bonne gouvernance démocratique, essentielle pour le devenir du vivre-ensemble au Sénégal.
Lors d'une conférence de presse ce mardi, Mamadou Ndoye, coordonnateur de Sursaut Citoyen, a souligné que les « engagements pris par 13 candidats à la présidence, y compris M. Bassirou Diomaye Faye, visaient des transformations institutionnelles et une bonne gouvernance ».
En ce qui le concerne, le « Collectif a pris également l'engagement écrit d'accompagner l'évaluation et la promotion de la demande citoyenne et à concourir à parfaire son élaboration et sa formulation. Les deux parties se sont assignées une obligation de suivi des engagements respectifs en mettant en place, en tant que de besoin, un Comité de suivi chargé d'apprécier l'évolution des questions faisant l'objet d'intérêt ou de préoccupations communes », a lu au nom du collectif, Mamadou Ndoye, coordonnateur de Sursaut Citoyen lors d’une conférence de presse ce mardi.
Malgré ces engagements, le Collectif déplore l'absence de réponse à ses démarches. Pour se conformer à la redevabilité mutuelle de suivi, poursuit-il, le « Collectif a adressé, dès le 25 mars 2024 donc avant même la proclamation officielle des résultats, une lettre de félicitations au nouveau président de la République avec une demande d'audience pour un entretien sur le Pacte ».
N'ayant pas reçu de réponse, dit M. Ndoye, le « Collectif a écrit une seconde lettre au président de la République en date du 19 avril 2024, cette fois-ci après son installation officielle, pour saluer les premières mesures prises par les nouvelles autorités allant dans le sens du Pacte et pour réitérer sa demande d'audience. Après plus de 100 jours, nous restons en attente d'une réponse ».
« Le Président Diomaye est resté 100 jours sans répondre »
Par ailleurs, l’ancien ministre Mamadou Ndoye est revenu sur les engagements du Président Diomaye.
« Après 100 jours, le temps relativement court de réalisation ne fournit pas d'éléments probants permettant une évaluation objective d'un processus de transformation ne serait-ce qu'institutionnelle et ce d'autant plus qu'en ce qui concerne spécifiquement le Pacte, l'engagement de le mettre en œuvre se situe dans la durée d'une année, la première du premier mandat ».
En revanche, le Collectif a soulevé plusieurs questions : « Pourquoi le président de la République prend-il plus de 100 jours sans répondre à notre correspondance ? Pourquoi les mots Pacte et Assises Nationales semblent bannis du discours des nouvelles autorités alors qu'ils foisonnaient dans leurs messages de la période préélectorale ? Pourquoi les nouvelles autorités n'invitent pas le Collectif à leurs initiatives de dialogue sur les sujets qui le concernent à l'instar de celui initié sur la réforme de la Justice ? ».
Le Collectif exprime son inquiétude quant à la sincérité des engagements du chef de l’Etat.
« Nous n'osons pas également croire que la démission du PR du poste de secrétaire général de PASTEF-Les Patriotes, son engagement à mettre fin à l'hyperprésidentialisme et à renforcer l'indépendance de la justice, sa décision d'initier les Assises de la justice ainsi que les actes posés par les nouvelles autorités pour une gouvernance éthique et sensible à la situation des plus démunis relèvent simplement d'éléments de communication et ne sont pas les signes d'une volonté de transformation dont nous ne doutons pas », a indiqué le coordonnateur du Collectif.
La Coalition de la société civile appelle le Président Diomaye à ouvrir un dialogue constructif pour assurer la mise en œuvre effective du Pacte de bonne gouvernance démocratique, essentielle pour le devenir du vivre-ensemble au Sénégal.
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