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La Communauté internationale doit s’impliquer pour des élections en Côte d'Ivoire, selon Alioune Tine



La Communauté internationale doit s’impliquer pour des élections en Côte d'Ivoire, selon Alioune Tine
Après le coup d’Etat manqué du 19 septembre 2002, la Côte d’Ivoire a été coupée en deux parties avec la rébellion armée qui occupe la plus grande partie du territoire national.
Jamais la question de la paix ne s’est posée avec une telle acuité car de Lomé à Pretoria, en passant par Marcoussis, Accra, Libreville, les accords politiques de paix se succèdent et se ressemblent, tous marqués du sceau de l’échec.
C’est ce constat qui a poussé le Secrétaire général de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO) à appeler la Communauté internationale à jouer sa partition.

Selon la RADDHO, tous les belligérants campent sur leur position du fait d’une défiance réciproque et généralisée, provoquant de graves crises et des tensions politiques qui ont contribué à la dégradation totale du climat politique et social. Une situation qui selon le coordonnateur général de la Coalition de la Société Civile pour la Paix et le Développement en Côte d’Ivoire (COSOPI), M. Wodjo Fini Traoré devrait amener la communauté internationale à s’impliquer pour la tenue des élections.

C’est dans ce contexte de tensions, de violences, de crises et d’impasse politique qu’un accord Politique de Ouagadougou (APO) est conclu entre le Président Laurent Gbagbo et Guillaume Soro, leader des Forces nouvelles en vue d’aboutir à la tenue d’élections justes et transparentes en Côte d’Ivoire, seule issue de sortie de crise et de rétablissement d’une paix durable. Cependant, cet accord politique, le meilleur selon le Secrétaire général de la RADDHO, soutenu par la CEDEAO, l’UA, les Nations Unies, l’Union Européenne n’est pas arrivé à résoudre la crise. .

En effet, le 12 février 2010, le président de la République procède à la dissolution de la commission électorale indépendante (CEI) et du gouvernement de Consensus National et demande au Premier Ministre Soro Guillaume de procéder à la formation d’un nouveau gouvernement qui devrait être plus restreint. En réaction, on assiste à la montée des tensions politiques avec des marches et des manifestations de l’opposition Houphouëtiste qui décident de ne pas reconnaître le président Gbagbo comme président en demandant aux militaires de s’opposer par tous les moyens. Ces manifestations ont provoqué la destruction de plusieurs biens publics.

Last but not least, une nouvelle impasse se pose, le président de la CEI estime nécessaire d’auditer les deux listes, la liste blanche contenant les 5.300.000 inscrits déjà certifiés par les Nations- Unies et la liste grise contenant 1.033.000, l’objet du contentieux qui a entraîné le départ de M. Manbé. A tout cela s’ajoute, l’exigence par la mouvance présidentielle du désarmement avant les élections.

Ces points créent une nouvelle situation imprévue par les accords d’Ouagadougou et risquent de renvoyer aux calendes grecques les élections ivoiriennes ce qui a poussé les organisateurs de ce point de presse d' interpeller la communauté internationale à s’impliquer pour la tenue des élections en Côte d’Ivoire. .


Marième FAYE

Vendredi 30 Avril 2010 - 17:46


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