L’ancien président Guinéen est l’invité Afrique de RFI où Moussa Dadis Camara qu’il est «un citoyen guinéen » et «au vu de la Constitution guinéenne rien ne peut l’empêcher de se rendre dans son pays natal, de se présenter comme candidat à l’élection présidentielle ». A ce propos, sert ce dernier : «J’ai fixé une date dans le courant du mois de juin, entre le 20 et le 25. Pour une question de principe et de règlement, je me dois le devoir de leur envoyer un courrier officiel, leur demandant que leur frère, leur fils, juge nécessaire de rentrer à partir de tel jour ». Il exclut toute opposition du président Alpha Condé à ce retour. «Si cela se passait, ce ne serait pas démocrate. Le président Alpha, j’ai eu confiance en lui lorsqu’il a été investi en disant qu’il est le Mandela de la Guinée. S’il a dit qu’il est le Mandela de la Guinée, il ne pourra pas s’opposer », coupe Dadis Camara qui se prononce sur la sortie de Thierno Sow, le président de l’Organisation guinéenne de défense des droits de l’homme qui assimile son retour dans le jeu politique à une insulte faite aux victimes du massacre du stade du 28 septembre 2009.
«Je ne sais pas si c’est un grand juriste. Ce n’est pas une insulte. Au vu de la Constitution, j’ai le droit de me présenter à l’élection présidentielle », coupe-t-il. «Le devoir moral, c’est ce que je suis en train de faire. Si j’ai jugé nécessaire de me présenter candidat à l’élection, j’ai voulu mettre fin à l’instrumentalisation ! Le dossier du 28 septembre est devenu un moyen d’instrumentalisation pour avoir l’électorat de mes sympathisants. En disant : voilà… Votez pour monsieur x. Si vous votez pour lui, alors Dadis Camara va avoir l’immunité juridique. De tromper les gens pour dire : si vous ne votez pas pour cet homme-là, ils vont l’amener devant à La Haye, ce n’est pas normal. On ne doit pas mélanger la politique et la justice ! », clôt Moussa Dadis Camara.
«Je ne sais pas si c’est un grand juriste. Ce n’est pas une insulte. Au vu de la Constitution, j’ai le droit de me présenter à l’élection présidentielle », coupe-t-il. «Le devoir moral, c’est ce que je suis en train de faire. Si j’ai jugé nécessaire de me présenter candidat à l’élection, j’ai voulu mettre fin à l’instrumentalisation ! Le dossier du 28 septembre est devenu un moyen d’instrumentalisation pour avoir l’électorat de mes sympathisants. En disant : voilà… Votez pour monsieur x. Si vous votez pour lui, alors Dadis Camara va avoir l’immunité juridique. De tromper les gens pour dire : si vous ne votez pas pour cet homme-là, ils vont l’amener devant à La Haye, ce n’est pas normal. On ne doit pas mélanger la politique et la justice ! », clôt Moussa Dadis Camara.
Autres articles
-
Haïti convoque l'ambassadeur de France après les propos «inacceptables» d'Emmanuel Macron
-
Mali: le général de division Abdoulaye Maïga nommé Premier ministre de transition
-
Syrie: 68 morts dans les frappes israéliennes contre des groupes pro-iraniens à Palmyre (nouveau bilan)
-
États-Unis: Elon Musk détaille son «projet» de réforme de l'État dans le «Wall Street Journal»
-
Egypte: une loi sur les réfugiés adoptée par le Parlement