Le Chef de la délégation européenne au Sénégal, Gilles Hervio, espère que l’Etat va donner une suite aux conclusions des enquêtes et audits faits par l’agence de régulation des marchés publics(ARMP) sur la gestion et le fonctionnement des entreprises et institutions nationales.
Invité à l’émission Grand Jury de la radio futurs médias (Rfm) le chef de la délégation européenne au Sénégal a reconnu par ailleurs la qualité du travail effectué par l’ARMP.
«Moi, je constate une chose : c’est qu’à la fois, il y a beaucoup d’institutions qui font un travail remarquable», a-t-il d’emblée salué.
Toutefois, il regrette que ce travail ne soit pas toujours récompensé. «(…). Tout ce travail qui révèle un certain nombre de dysfonctionnement (…), fait rarement, je dirai même, extrêmement, rarement l’objet de conséquences, soit sur le plan administratif, soit sur le plan judiciaire», a constaté Gilles Hervio qui attend des réflexions à ce niveau.
«Je pense que là, il aura une réflexion (…) au niveau du Gouvernement pour voir quelle conséquence porter de ces investigations de grande qualité qui sont faites par des institutions robustes et sérieuses et qui font l’honneur du Sénégal», a expliqué le diplomate qui n’est pas du tout content du traitement fait aux conclusions de ces audits.
«Derrière la CENTIF, on n’a pas vu de suite judiciaire à tous les dossiers qui sont sortis et qui sont publics ; l’ARPM a eu un certain nombre de choses mais on n’a pas vu encore les conséquences d’un point de vue administratif ; on a l’IGE qui fait des enquêtes et souvent confidentielles mais aussi la commission de lutte contre la corruption qui fait un rapport qui ne fait l’objet d’aucun suivi jusqu’à présent», regrette Gilles Hervio qui, du reste, doit quitter le Sénégal. Il est affecté en Zambie où il prendra fonction en janvier prochain.
Invité à l’émission Grand Jury de la radio futurs médias (Rfm) le chef de la délégation européenne au Sénégal a reconnu par ailleurs la qualité du travail effectué par l’ARMP.
«Moi, je constate une chose : c’est qu’à la fois, il y a beaucoup d’institutions qui font un travail remarquable», a-t-il d’emblée salué.
Toutefois, il regrette que ce travail ne soit pas toujours récompensé. «(…). Tout ce travail qui révèle un certain nombre de dysfonctionnement (…), fait rarement, je dirai même, extrêmement, rarement l’objet de conséquences, soit sur le plan administratif, soit sur le plan judiciaire», a constaté Gilles Hervio qui attend des réflexions à ce niveau.
«Je pense que là, il aura une réflexion (…) au niveau du Gouvernement pour voir quelle conséquence porter de ces investigations de grande qualité qui sont faites par des institutions robustes et sérieuses et qui font l’honneur du Sénégal», a expliqué le diplomate qui n’est pas du tout content du traitement fait aux conclusions de ces audits.
«Derrière la CENTIF, on n’a pas vu de suite judiciaire à tous les dossiers qui sont sortis et qui sont publics ; l’ARPM a eu un certain nombre de choses mais on n’a pas vu encore les conséquences d’un point de vue administratif ; on a l’IGE qui fait des enquêtes et souvent confidentielles mais aussi la commission de lutte contre la corruption qui fait un rapport qui ne fait l’objet d’aucun suivi jusqu’à présent», regrette Gilles Hervio qui, du reste, doit quitter le Sénégal. Il est affecté en Zambie où il prendra fonction en janvier prochain.
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