Quarante ans ? « L’âge où l’on devient ce que l’on est profondément », affirme sereinement le Sénégalais Abdou Diouf, secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Le 20 mars 1970, les 21 signataires du traité de Niamey instaurant l’Agence de coopération culturelle et technique – l’ACCT, préfiguration de l’actuelle OIF – n’imaginaient sans doute pas le succès futur de leur initiative : l’OIF rassemble aujourd’hui 56 Etats et gouvernements membres et 14 observateurs. Mais ils avaient pressenti l’un des enjeux majeurs des temps à venir – ceux que nous vivons – : le nécessaire dialogue des cultures. Nécessaire à la vie, et indispensable à la paix. Ainsi, placer la célébration du quarantième anniversaire sous la bannière de la formule « La diversité au service de la paix », c’est dire que la Francophonie est une organisation profondément moderne.
Modernité, dans la mondialisation actuelle, du respect de l’autre
« La Francophonie, souligne son administrateur Clément Duhaime, vit la diversité au quotidien : notre réalité, c’est le respect de la différence de l’autre. C’est cette écoute qui fait la force de notre organisation, fait sa modernité et fait qu’elle est plus que jamais nécessaire, car il est aujourd’hui évident que le partage des cultures est facteur de paix. » Frédéric Bouilleux, directeur de la langue française et de la diversité culturelle et linguistique, rappelle : « Cette conception, aujourd’hui reconnue par tous, de la nécessité du dialogue des cultures comme frein aux conséquences dommageables d’une mondialisation mal maîtrisée, la Francophonie l’avait déjà inventée au moment où ce n’était pas encore la mode ! »
Ainsi, la Francophonie est multiple, et ce dès l’origine. Multiple dans ses langues, car même si tous ses membres ont le français en partage, celui-ci n’est pas la langue maternelle de la majorité d’entre eux ; c’est une langue choisie. Multiple dans ses cultures ensuite, dont la rencontre a été voulue dès 1970 par ses pères fondateurs. Multiple, enfin, dans les systèmes politiques représentés, dans les conditions économiques et même écologiques vécues : des membres situés sur tous les continents, deux pays appartenant au G8, une dizaine parmi les plus pauvres de la planète…
Modernité de préoccupations avant-gardistes
Parfois comparée à une mini-Onu, la Francophonie est en réalité fondamentalement différente de l’Organisation des Nations unies. Sa particularité est d’être née sur une double base : une langue en partage et une volonté de dialogue des cultures. En conséquence, l’espace francophone est un espace de dialogue et de solidarité, et non un espace de négociation, d’affrontement d’intérêts de groupes différents. « Notre voix est écoutée, indique Clément Duhaime, car notre forum n’est pas un forum de contrainte, mais un espace de liberté de parole qui permet aux Etats d’essayer de dégager ensemble, dans un dialogue serein, des positions communes qu’ils vont défendre ensemble. » Une réponse géopolitique particulièrement intéressante à un moment où la mondialisation fait que le rapport entre Etats nations ne suffit plus à régler les problèmes du monde.
C’est ce qu’Abdou Diouf appelle la « magistrature d’influence » de la Francophonie, magistrature qui s’exprime de façon souvent avant-gardiste dans des dossiers essentiels tels l’environnement (la mobilisation francophone s’était manifestée dès le Sommet de la Terre, à Rio en 1992), la société de l’information (l’OIF a, la première, en 1997 à Montréal, réuni des ministres sur ce qu’on appelait à l’époque les autoroutes de l’information), ou encore la diversité culturelle (l’action menée par les francophones, en partenariat avec d’autres, pour que l’Unesco adopte en 2005 la convention n’est plus à démontrer). Même la priorité accordée aux langues, parfois perçue comme un combat d’arrière-garde, se révèle un point essentiel pour éviter l’uniformisation du monde, dont l’urgence est soulignée par d’autres : résolutions aux Nations unies sur le multilinguisme ou directives européennes…
Des agences spécialisées originales
Cette magistrature d’influence s’appuie, autre particularité pour une organisation internationale, sur des agences spécialisées originales : une télévision, TV5Monde, une Agence universitaire de la Francophonie qui réunit plus de 700 universités, une Association internationale des maires Francophones, une Assemblée de parlementaires… Autant de réseaux dont l’expertise, précieuse, donne une force essentielle au mouvement francophone au sein duquel la solidarité peut se traduire par des actions de terrain, des actions de coopération. Alors, bien sûr, la Francophonie, avec son budget de 80 millions d’euros, ne peut pas révolutionner le monde à elle seule. C’est pourquoi elle mise sur l’effet de levier : son expertise en termes de coopération peut donner naissance à des projets repris, ultérieurement, par des organisations qui ont plus de moyens…
Si l’OIF a toujours développé des partenariats, l’arrivée d’Abdou Diouf en 2003 a apporté une approche plus pragmatique, axée sur le résultat : tout partenariat avec une autre organisation internationale doit avoir des objectifs définis. « C’est, indique Clément Duhaime, la convergence de l’efficacité de l’aide : ce que nous faisons, nous pouvons le faire seul, mais cela n’aura alors pas la même portée que si nous le faisons avec d’autres. Nous essayons non pas d’avoir 200 partenariats mais d’en avoir qui donnent des résultats. »
Au-delà de la mutualisation des moyens, la volonté de fonctionner par partenariat permet de répondre à des préoccupations communes à plusieurs organisations géopolitiques. C’est le cas, par exemple, en matière de terminologie (mais aussi de numérisation, de signalétique…) : comment appeler les objets du quotidien ? On se rend compte souvent qu’il n’y a pas de traduction disponible. Les organisations du monde arabe, par exemple, ont donc comme les francophones tout intérêt à la création de banques de terminologie multilingue, pour que leurs savants et experts puissent travailler sur les mêmes choses, et faire de la mondialisation une chance, et non l’envahissement d’une technique avec une langue associée et ses ingénieurs…
Mieux se comprendre pour démocratiser les relations internationales
Faire en sorte que les gens se comprennent : l’enjeu va au-delà du quotidien. « C’est la meilleure manière, explique El Habib Benessahraoui, coordonnateur du Plan de gestion stratégique (1), de contribuer à la démocratisation des relations internationales. Ou on se contente d’un modèle uniforme imposé au monde, ou il y a, à l’échelle internationale – comme il existe parfois, à l’échelle d’un pays, un combat contre le parti unique, pour le multipartisme – une lutte pour la démocratisation des relations internationales. L’existence de la Francophonie, nos relations avec les autres contribuent fortement à cette démocratisation. »
« C’est précisément là, appuie Clément Duhaime, que se manifeste l’actualité du combat, de la mission que nous poursuivons depuis quarante ans. Si cela n’était pas d’actualité, nous n’aurions pas autant de membres, ni autant de candidats qui frappent à notre porte ! Beaucoup d’organisations internationales, aujourd’hui, perdent des membres, qui les quittent pour des raisons budgétaires ou parce qu’ils pensent que cela se passe ailleurs. Depuis 1970, aucun membre n’a quitté l’OIF, bien au contraire ! »
Dans cette optique, le fait que le Rwanda adhère au Commonwealth, sans pour autant – et contrairement à ce que certains croient ou écrivent – quitter l’OIF, peut être vu comme la réussite de cet encouragement francophone à la diversité et à la démocratisation. Abdou Diouf, rappelle Clément Duhaime, a été le premier à dire au Rwanda : « Je vous encourage à adhérer à tous les forums qui vous permettront un meilleur développement. » Pour un pays dont nombre de voisins sont anglophones, quoi de plus naturel que d’adhérer au forum dans lequel ceux-ci sont actifs ? Onze membres de l’OIF font également partie du Commonwealth, parmi lesquels le Canada, Maurice, Sainte-Lucie ou le Cameroun… Se frotter à d’autres idées, d’autres visions du monde est essentiel. La réalité du monde d’aujourd’hui, c’est la multi-appartenance. La Francophonie l’a compris et le professe.
(1) Au début de l’année 2009, l’Organisation a mis en œuvre un Plan de gestion stratégique (PGS), qui vise à l’amélioration sensible des outils de gestion pour une utilisation optimale des moyens mis en œuvre, des performances accrues, et une meilleure mobilisation des ressources humaines.
Quarante ans, une réforme et un déménagement
Conformément à la Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide (2005), qu’elle a signée et qui encourage les acteurs internationaux à se confronter les uns aux autres pour améliorer leurs actions, la Francophonie est en train d’appliquer un plan global de changement dans la durée. Il s’est traduit d’abord par le resserrement de la programmation (1) ; par une révision du statut du personnel ensuite, afin de permettre une gestion plus dynamique, plus stimulante des carrières et le renforcement des capacités, avec la mise en route d’un plan de formation sur trois ans ; le déménagement, à la mi-2010, de l’ensemble des employés de l’OIF sur un seul site, avenue Bosquet dans le 7è arrondissement de Paris, viendra symboliser ces nouvelles façons de faire.
Un symbole car il permettra, en interne, de renforcer l’unité d’action, de mutualiser certains services, de gérer les ressources sur un mode plus durable ; vis-à-vis de l’extérieur, ce siège dans un quartier prestigieux de la capitale française donnera une visibilité accrue à la Francophonie (un « geste considérable de la part de la France », souligne l’administrateur ; la France prend en charge l’équipement et le loyer de ces bâtiments, ce qui revient à une augmentation de sa contribution).
Est-ce à dire que l’organisation est en ordre de marche pour les quarante prochaines années ? La question fait sourire Clément Duhaime : « Les institutions naissent et meurent ; pour vivre, une organisation doit réaliser au mieux ce qu’on attend d’elle, elle doit être efficace dans son action. Nous avons hérité du travail de quarante ans ; j’espère à mon tour laisser une maison qui marche. Des années passionnantes et stimulantes que j’ai déjà passées à l’OIF se dégage quelque chose de convivial et de familial que je voudrais conserver. »
Modernité, dans la mondialisation actuelle, du respect de l’autre
« La Francophonie, souligne son administrateur Clément Duhaime, vit la diversité au quotidien : notre réalité, c’est le respect de la différence de l’autre. C’est cette écoute qui fait la force de notre organisation, fait sa modernité et fait qu’elle est plus que jamais nécessaire, car il est aujourd’hui évident que le partage des cultures est facteur de paix. » Frédéric Bouilleux, directeur de la langue française et de la diversité culturelle et linguistique, rappelle : « Cette conception, aujourd’hui reconnue par tous, de la nécessité du dialogue des cultures comme frein aux conséquences dommageables d’une mondialisation mal maîtrisée, la Francophonie l’avait déjà inventée au moment où ce n’était pas encore la mode ! »
Ainsi, la Francophonie est multiple, et ce dès l’origine. Multiple dans ses langues, car même si tous ses membres ont le français en partage, celui-ci n’est pas la langue maternelle de la majorité d’entre eux ; c’est une langue choisie. Multiple dans ses cultures ensuite, dont la rencontre a été voulue dès 1970 par ses pères fondateurs. Multiple, enfin, dans les systèmes politiques représentés, dans les conditions économiques et même écologiques vécues : des membres situés sur tous les continents, deux pays appartenant au G8, une dizaine parmi les plus pauvres de la planète…
Modernité de préoccupations avant-gardistes
Parfois comparée à une mini-Onu, la Francophonie est en réalité fondamentalement différente de l’Organisation des Nations unies. Sa particularité est d’être née sur une double base : une langue en partage et une volonté de dialogue des cultures. En conséquence, l’espace francophone est un espace de dialogue et de solidarité, et non un espace de négociation, d’affrontement d’intérêts de groupes différents. « Notre voix est écoutée, indique Clément Duhaime, car notre forum n’est pas un forum de contrainte, mais un espace de liberté de parole qui permet aux Etats d’essayer de dégager ensemble, dans un dialogue serein, des positions communes qu’ils vont défendre ensemble. » Une réponse géopolitique particulièrement intéressante à un moment où la mondialisation fait que le rapport entre Etats nations ne suffit plus à régler les problèmes du monde.
C’est ce qu’Abdou Diouf appelle la « magistrature d’influence » de la Francophonie, magistrature qui s’exprime de façon souvent avant-gardiste dans des dossiers essentiels tels l’environnement (la mobilisation francophone s’était manifestée dès le Sommet de la Terre, à Rio en 1992), la société de l’information (l’OIF a, la première, en 1997 à Montréal, réuni des ministres sur ce qu’on appelait à l’époque les autoroutes de l’information), ou encore la diversité culturelle (l’action menée par les francophones, en partenariat avec d’autres, pour que l’Unesco adopte en 2005 la convention n’est plus à démontrer). Même la priorité accordée aux langues, parfois perçue comme un combat d’arrière-garde, se révèle un point essentiel pour éviter l’uniformisation du monde, dont l’urgence est soulignée par d’autres : résolutions aux Nations unies sur le multilinguisme ou directives européennes…
Des agences spécialisées originales
Cette magistrature d’influence s’appuie, autre particularité pour une organisation internationale, sur des agences spécialisées originales : une télévision, TV5Monde, une Agence universitaire de la Francophonie qui réunit plus de 700 universités, une Association internationale des maires Francophones, une Assemblée de parlementaires… Autant de réseaux dont l’expertise, précieuse, donne une force essentielle au mouvement francophone au sein duquel la solidarité peut se traduire par des actions de terrain, des actions de coopération. Alors, bien sûr, la Francophonie, avec son budget de 80 millions d’euros, ne peut pas révolutionner le monde à elle seule. C’est pourquoi elle mise sur l’effet de levier : son expertise en termes de coopération peut donner naissance à des projets repris, ultérieurement, par des organisations qui ont plus de moyens…
Si l’OIF a toujours développé des partenariats, l’arrivée d’Abdou Diouf en 2003 a apporté une approche plus pragmatique, axée sur le résultat : tout partenariat avec une autre organisation internationale doit avoir des objectifs définis. « C’est, indique Clément Duhaime, la convergence de l’efficacité de l’aide : ce que nous faisons, nous pouvons le faire seul, mais cela n’aura alors pas la même portée que si nous le faisons avec d’autres. Nous essayons non pas d’avoir 200 partenariats mais d’en avoir qui donnent des résultats. »
Au-delà de la mutualisation des moyens, la volonté de fonctionner par partenariat permet de répondre à des préoccupations communes à plusieurs organisations géopolitiques. C’est le cas, par exemple, en matière de terminologie (mais aussi de numérisation, de signalétique…) : comment appeler les objets du quotidien ? On se rend compte souvent qu’il n’y a pas de traduction disponible. Les organisations du monde arabe, par exemple, ont donc comme les francophones tout intérêt à la création de banques de terminologie multilingue, pour que leurs savants et experts puissent travailler sur les mêmes choses, et faire de la mondialisation une chance, et non l’envahissement d’une technique avec une langue associée et ses ingénieurs…
Mieux se comprendre pour démocratiser les relations internationales
Faire en sorte que les gens se comprennent : l’enjeu va au-delà du quotidien. « C’est la meilleure manière, explique El Habib Benessahraoui, coordonnateur du Plan de gestion stratégique (1), de contribuer à la démocratisation des relations internationales. Ou on se contente d’un modèle uniforme imposé au monde, ou il y a, à l’échelle internationale – comme il existe parfois, à l’échelle d’un pays, un combat contre le parti unique, pour le multipartisme – une lutte pour la démocratisation des relations internationales. L’existence de la Francophonie, nos relations avec les autres contribuent fortement à cette démocratisation. »
« C’est précisément là, appuie Clément Duhaime, que se manifeste l’actualité du combat, de la mission que nous poursuivons depuis quarante ans. Si cela n’était pas d’actualité, nous n’aurions pas autant de membres, ni autant de candidats qui frappent à notre porte ! Beaucoup d’organisations internationales, aujourd’hui, perdent des membres, qui les quittent pour des raisons budgétaires ou parce qu’ils pensent que cela se passe ailleurs. Depuis 1970, aucun membre n’a quitté l’OIF, bien au contraire ! »
Dans cette optique, le fait que le Rwanda adhère au Commonwealth, sans pour autant – et contrairement à ce que certains croient ou écrivent – quitter l’OIF, peut être vu comme la réussite de cet encouragement francophone à la diversité et à la démocratisation. Abdou Diouf, rappelle Clément Duhaime, a été le premier à dire au Rwanda : « Je vous encourage à adhérer à tous les forums qui vous permettront un meilleur développement. » Pour un pays dont nombre de voisins sont anglophones, quoi de plus naturel que d’adhérer au forum dans lequel ceux-ci sont actifs ? Onze membres de l’OIF font également partie du Commonwealth, parmi lesquels le Canada, Maurice, Sainte-Lucie ou le Cameroun… Se frotter à d’autres idées, d’autres visions du monde est essentiel. La réalité du monde d’aujourd’hui, c’est la multi-appartenance. La Francophonie l’a compris et le professe.
(1) Au début de l’année 2009, l’Organisation a mis en œuvre un Plan de gestion stratégique (PGS), qui vise à l’amélioration sensible des outils de gestion pour une utilisation optimale des moyens mis en œuvre, des performances accrues, et une meilleure mobilisation des ressources humaines.
Quarante ans, une réforme et un déménagement
Conformément à la Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide (2005), qu’elle a signée et qui encourage les acteurs internationaux à se confronter les uns aux autres pour améliorer leurs actions, la Francophonie est en train d’appliquer un plan global de changement dans la durée. Il s’est traduit d’abord par le resserrement de la programmation (1) ; par une révision du statut du personnel ensuite, afin de permettre une gestion plus dynamique, plus stimulante des carrières et le renforcement des capacités, avec la mise en route d’un plan de formation sur trois ans ; le déménagement, à la mi-2010, de l’ensemble des employés de l’OIF sur un seul site, avenue Bosquet dans le 7è arrondissement de Paris, viendra symboliser ces nouvelles façons de faire.
Un symbole car il permettra, en interne, de renforcer l’unité d’action, de mutualiser certains services, de gérer les ressources sur un mode plus durable ; vis-à-vis de l’extérieur, ce siège dans un quartier prestigieux de la capitale française donnera une visibilité accrue à la Francophonie (un « geste considérable de la part de la France », souligne l’administrateur ; la France prend en charge l’équipement et le loyer de ces bâtiments, ce qui revient à une augmentation de sa contribution).
Est-ce à dire que l’organisation est en ordre de marche pour les quarante prochaines années ? La question fait sourire Clément Duhaime : « Les institutions naissent et meurent ; pour vivre, une organisation doit réaliser au mieux ce qu’on attend d’elle, elle doit être efficace dans son action. Nous avons hérité du travail de quarante ans ; j’espère à mon tour laisser une maison qui marche. Des années passionnantes et stimulantes que j’ai déjà passées à l’OIF se dégage quelque chose de convivial et de familial que je voudrais conserver. »
Autres articles
-
Afro-Club, le Hit des platines avec DTM, Viviane Chidid et Kalipsxau
-
Projection en avant-première du documentaire sur Me Abdoulaye Wade au cinéma Pathé de Dakar mardi prochain
-
Miss Sénégal 2024 : Mame Fama Gaye de Fatick sacrée
-
SODAV: Ngoné Ndour réélue pour un 3e mandat
-
Fête de la musique : Dakar, également, entend se mettre dans l'ambiance