Un précédent bilan de la police avait fait état d'au moins 19 personnes tuées lors de cet accident survenu samedi dans le nord de la Guinée-Bissau.
Le bilan a été revu à la hausse à la suite du décès de deux blessés.
L'information a été confirmée par une source proche du gouvernement.
Le nombre total de blessés est de quinze, selon les mêmes sources.
Le gouvernement a annoncé samedi deux jours de deuil national, à partir de dimanche.
Une enquête a également été ouverte pour "faire la lumière sur les circonstances de l'accident survenu sur une piste peu fréquentée", entre les localités de Bissora et Enxeia, à 70 km au nord de Bissau, ont annoncé les autorités.
D’après des témoins, l'explosion s'est produite lorsque le chauffeur du véhicule a tenté d'éviter une flaque d'eau.
Par ailleurs, une équipe de démineurs de l'armée s'était aussitôt rendue sur place pour déterminer la nature de la mine.
L’engin pourrait dater d’une quarantaine d’années, à l’époque de la lutte pour l'indépendance entre le Parti africain pour l'indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert et les soldats portugais, selon des sources militaires.
Le Centre d'actions anti-mines estime que près de 4.000 mines antipersonnel et antichar ont été abandonnées par l'armée coloniale portugaise lors de la guerre d'indépendance.
-
Les cas de Mpox augmentent de plus de 500% en Afrique, touchant 19 pays (CDC Afrique)
-
Présidentielle américaine: les accusations de fraudes électorales mettent les assesseurs sous pression
-
Tchad: l'armée accusée d'avoir tué des dizaines de pêcheurs du Borno lors des représailles contre Boko Haram
-
Au Niger, des proches de Bazoum et des chefs rebelles inscrits dans un fichier sécuritaire
-
Crimes contre des journalistes: des cas toujours recensés au Mali et au Burkina Faso