L'organisateur de la Conférence l'a lui-même reconnu : en l'absence de la Russie, ce sommet pour la paix en Ukraine ne peut être qu'un « premier pas » vers une résolution du conflit. Aucune avancée majeure n’est attendue, l'objectif affiché est d'ailleurs modeste : « inspirer un futur processus de paix » et aboutir, dans le meilleur des cas, sur une feuille de route pour de futures négociations. Celles-ci, avec la Russie.
L'Ukraine espère avec ce sommet obtenir le soutien le plus large possible à son plan de paix en dix points, présenté à la fin de l'année 2022 par le président ukrainien. En commençant par les points les plus consensuels : liberté de navigation en mer Noire, sécurité des installations nucléaires, en particulier de la centrale de Zaporijjia, et le retour des dizaines de milliers d’enfants ukrainiens déportés par la Russie sur son sol.
Pour Kiev, il est crucial de ne pas être isolé face à Moscou en cas de négociations avec la Russie. « Un plan de paix soutenu par une centaine de pays ou plus serait très difficile à contester », expliquait en début de semaine le chef de l'administration présidentielle ukrainienne. L’idée, c'est de maintenir en vie la cause ukrainienne et de préparer le coup d’après qui pourrait se faire, lui, avec la Russie. C’est ce qu’a laissé entendre la présidence ukrainienne, rapporte notre envoyé spécial à Stansstad, Jérémie Lanche.
L'Ukraine espère avec ce sommet obtenir le soutien le plus large possible à son plan de paix en dix points, présenté à la fin de l'année 2022 par le président ukrainien. En commençant par les points les plus consensuels : liberté de navigation en mer Noire, sécurité des installations nucléaires, en particulier de la centrale de Zaporijjia, et le retour des dizaines de milliers d’enfants ukrainiens déportés par la Russie sur son sol.
Pour Kiev, il est crucial de ne pas être isolé face à Moscou en cas de négociations avec la Russie. « Un plan de paix soutenu par une centaine de pays ou plus serait très difficile à contester », expliquait en début de semaine le chef de l'administration présidentielle ukrainienne. L’idée, c'est de maintenir en vie la cause ukrainienne et de préparer le coup d’après qui pourrait se faire, lui, avec la Russie. C’est ce qu’a laissé entendre la présidence ukrainienne, rapporte notre envoyé spécial à Stansstad, Jérémie Lanche.
Les pays du Sud absents du rendez-vous en raison de la non-invitation de Moscou
Mais pour l'heure, Kiev a du mal à élargir le soutien diplomatique dont l'Ukraine a besoin : en dehors des pays occidentaux, les puissances émergentes comme la Chine, l'Inde, le Brésil ou l'Afrique du Sud se sont montrées réticentes, voire hostiles à ce sommet organisé sans la Russie.
La non-invitation de Vladimir Poutine est la raison invoquée par la Chine pour sécher le rendez-vous. Jusqu’au dernier moment, les Européens ont martelé pour convaincre leurs homologues des pays du Sud de venir en Suisse. Mais ni le Premier ministre indien Narendra Modi, ni le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva - pourtant présent à Genève il y a quelques jours - n’ont voulu rejoindre le complexe hôtelier ultra-sécurisé du Bürgenstock. Les deux pays seront quand même représentés.
Pour le reste, les dirigeants français Emmanuel Macron, allemand Olaf Scholz, italien Giorgia Meloni et britannique Rishi Sunak seront là. Tout comme les principaux chefs d’États et de gouvernement européens. De même pour la vice-présidente américaine Kamala Harris.
Face à la perspective de préparer d’éventuels pourparlers, le maitre du Kremlin a donné ses conditions pour entamer des négociations : le retrait total de l’armée ukrainienne des zones convoitées par Moscou et que Kiev renonce à tout rapprochement avec l’Otan. Ce qui reviendrait à la capitulation de Kiev. Volodymyr Zelensky, lui, a rejeté ce qu’il appelle un « ultimatum » comparable à ceux de « Hitler ».
Mais pour l'heure, Kiev a du mal à élargir le soutien diplomatique dont l'Ukraine a besoin : en dehors des pays occidentaux, les puissances émergentes comme la Chine, l'Inde, le Brésil ou l'Afrique du Sud se sont montrées réticentes, voire hostiles à ce sommet organisé sans la Russie.
La non-invitation de Vladimir Poutine est la raison invoquée par la Chine pour sécher le rendez-vous. Jusqu’au dernier moment, les Européens ont martelé pour convaincre leurs homologues des pays du Sud de venir en Suisse. Mais ni le Premier ministre indien Narendra Modi, ni le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva - pourtant présent à Genève il y a quelques jours - n’ont voulu rejoindre le complexe hôtelier ultra-sécurisé du Bürgenstock. Les deux pays seront quand même représentés.
Pour le reste, les dirigeants français Emmanuel Macron, allemand Olaf Scholz, italien Giorgia Meloni et britannique Rishi Sunak seront là. Tout comme les principaux chefs d’États et de gouvernement européens. De même pour la vice-présidente américaine Kamala Harris.
Face à la perspective de préparer d’éventuels pourparlers, le maitre du Kremlin a donné ses conditions pour entamer des négociations : le retrait total de l’armée ukrainienne des zones convoitées par Moscou et que Kiev renonce à tout rapprochement avec l’Otan. Ce qui reviendrait à la capitulation de Kiev. Volodymyr Zelensky, lui, a rejeté ce qu’il appelle un « ultimatum » comparable à ceux de « Hitler ».
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