
Les plus jeunes enfants sont rassemblés juste à côté, dans une cour intérieure. Ils fixent un tableau noir. Autour duquel un oncle prodigue des conseils pour faire les devoirs. A deux pas de là, deux moutons bêlent. Ils vivent dans la maison, dans la cour intérieure, qui jouxte la cuisine. « Cette proximité avec les animaux ne résulte pas forcément de la pauvreté » m’explique un enseignant du quartier.
La « fascination » pour les « moutons » s’explique aussi par les origines terriennes de la plupart des habitants des banlieues. Nombre d’habitants des banlieues ont quitté assez récemment les campagnes. Ils sont fréquemment peuls. Traditionnellement, au Sénégal, les pasteurs sont souvent peuls.
Ces nouveaux citadins ont gardé un amour certain pour le bétail. « Nos parents étaient pasteurs, alors nous aimons toujours les bêtes. Et on ne va pas élever des bœufs en ville. On s’est rabattu sur les moutons » m’explique l’un d’eux.
D’ailleurs beaucoup d’habitants des banlieues élèvent toujours des moutons chez eux. A l’intérieur même des maisons souvent. « Même des gens riches le font. Ce n’est pas seulement pour des raisons économiques ou d’attachement à la terre. Au fond, malgré notre religion musulmane, nous sommes restés très animistes. Nous pensons que les moutons nous protègent du mauvais œil. Comme un paratonnerre, en somme. Si un mauvais sort doit s’abattre sur la maison, il va d’abord frapper le mouton » m’explique un homme d’affaire prospère, qui a lui-même grandi en banlieue. Et qui conserve des moutons dans sa villa luxueuse.
Un autre homme relativement prospère abonde dans son sens. Il a installé des moutons chez lui, en banlieue. « Bien sûr ça marche l’effet paratonnerre, m’affirme-t-il. Mes moutons tombent souvent malades. Ils attirent le mauvais oeil. Alors que moi je me porte comme un charme ».
La « fascination » pour les « moutons » s’explique aussi par les origines terriennes de la plupart des habitants des banlieues. Nombre d’habitants des banlieues ont quitté assez récemment les campagnes. Ils sont fréquemment peuls. Traditionnellement, au Sénégal, les pasteurs sont souvent peuls.
Ces nouveaux citadins ont gardé un amour certain pour le bétail. « Nos parents étaient pasteurs, alors nous aimons toujours les bêtes. Et on ne va pas élever des bœufs en ville. On s’est rabattu sur les moutons » m’explique l’un d’eux.
D’ailleurs beaucoup d’habitants des banlieues élèvent toujours des moutons chez eux. A l’intérieur même des maisons souvent. « Même des gens riches le font. Ce n’est pas seulement pour des raisons économiques ou d’attachement à la terre. Au fond, malgré notre religion musulmane, nous sommes restés très animistes. Nous pensons que les moutons nous protègent du mauvais œil. Comme un paratonnerre, en somme. Si un mauvais sort doit s’abattre sur la maison, il va d’abord frapper le mouton » m’explique un homme d’affaire prospère, qui a lui-même grandi en banlieue. Et qui conserve des moutons dans sa villa luxueuse.
Un autre homme relativement prospère abonde dans son sens. Il a installé des moutons chez lui, en banlieue. « Bien sûr ça marche l’effet paratonnerre, m’affirme-t-il. Mes moutons tombent souvent malades. Ils attirent le mauvais oeil. Alors que moi je me porte comme un charme ».
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