À la suite de son accession à la magistrature suprême du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye a été perçu comme un leader déterminé à réduire la dépendance de son pays vis-à-vis de l'Occident. Cependant, une récente demande de financement adressée à l'Union européenne (UE) pour la sécurisation des frontières avec le Mali soulève des interrogations sur la cohérence de cette orientation politique. En effet, plutôt que de renforcer la coopération régionale avec le Mali, Faye a choisi de solliciter l'aide européenne, une décision qui semble paradoxale pour un dirigeant prônant l'émancipation de l'influence occidentale.
Depuis des années, le Sénégal, à l'instar de nombreux pays africains, aspire à une plus grande autonomie économique et politique. Bassirou Diomaye Faye, lors de sa campagne électorale, a capitalisé sur ce sentiment en promettant de réévaluer les relations avec les puissances occidentales, en particulier sur des questions sensibles comme les accords de pêche. Cette position a renforcé son image de leader nationaliste et a galvanisé un électorat désireux de voir le Sénégal s'affirmer sur la scène internationale.
Cependant, la récente sollicitation de fonds européens pour renforcer la sécurité à la frontière sénégalo-malienne met en lumière une réalité plus complexe. Le Sénégal, malgré ses ambitions, continue de dépendre de l'aide internationale pour des questions cruciales comme la sécurité. L'état-major sénégalais, sous la direction du général Mbaye Cissé, a formulé une demande de financement à l'UE, visant à obtenir environ 10 millions d'euros pour des projets sécuritaires, y compris l'acquisition de drones de reconnaissance et la construction de nouvelles infrastructures militaires. Cette demande, formulée à l'ambassadeur de l'UE à Dakar, Jean-Marc Pisani, souligne la nécessité de ressources extérieures pour faire face aux menaces transfrontalières.
Cette situation met en exergue les défis auxquels Faye est confronté. La sécurisation des frontières avec le Mali est cruciale, surtout face à la menace des groupes armés. Cependant, le choix de l'aide européenne, plutôt que de renforcer une coopération régionale avec le Mali, peut être perçu comme une forme de pragmatisme politique.
En effet, l'UE dispose des moyens financiers et technologiques nécessaires pour répondre rapidement aux besoins sécuritaires du Sénégal. Les mécanismes de financement comme la Facilité européenne pour la paix (FEP) offrent une solution rapide et efficace, là où une coopération régionale pourrait nécessiter plus de temps et de coordination.
Par ailleurs, cette demande intervient dans un contexte diplomatique tendu entre le Sénégal et l'UE. Le récent «carton jaune» adressé par la Commission européenne au Sénégal pour son manque de coopération dans la lutte contre la pêche illicite ajoute une couche de complexité à cette relation. La décision de Faye de solliciter l'UE, malgré ces tensions, démontre une volonté de prioriser la sécurité nationale immédiate au-delà des enjeux diplomatiques.
La décision de solliciter l'aide de l'UE a suscité diverses réactions sur les réseaux sociaux au Sénégal. Les opinions varient entre l'incompréhension, l'indignation et la déception.
Un utilisateur a exprimé son inquiétude en disant : « Ça commence à m'inquiéter vraiment. » Cette réaction reflète une confusion générale face à une décision perçue comme contradictoire avec les promesses de souveraineté faites par Faye.
Un autre commentaire met en question la souveraineté du Sénégal : « Un pays qui n'est pas souverain, pourquoi ça vous étonne? Sénégal n'est pas un pays souverain, où est le problème? » Ce point de vue souligne le scepticisme quant à l'indépendance réelle du pays.
Des sentiments de trahison et de déception ont également été exprimés : « Les Sénégalais ont trahi la lutte, donc c'était pour ça qu'ils étaient si excités à prendre le pouvoir? Pfff je suis déçu. » Cet utilisateur se sent trahi par les actions du gouvernement, les percevant comme une contradiction flagrante avec les idéaux nationalistes annoncés.
D'autres ont exprimé leur frustration plus directement : « Mais de quel côté est ce président sénégalais ? Mais c'est n'importe quoi! » et « Ce n'est pas possible, on est déçu, oh mon dieu. » Ces commentaires traduisent une profonde déception face à ce qu'ils considèrent comme un reniement des promesses électorales.
Cependant, il y a aussi des voix qui tentent de rationaliser la décision : « Le président Diomaye et Ousmane Sonko ont un projet panafricaniste. Le Mali est un pays frère et ami du Sénégal. » Cette perspective essaie de contextualiser la décision dans un cadre plus large de relations panafricaines, même si elle ne fait pas l'unanimité.
En conclusion, la démarche de Bassirou Diomaye Faye, bien que paradoxale en apparence, reflète une approche pragmatique face aux défis sécuritaires du Sénégal. Si son élection a suscité des espoirs de réduction de l'influence occidentale, la réalité des besoins en matière de sécurité nationale impose parfois des choix qui peuvent sembler contradictoires. Les réactions variées des Sénégalais sur les réseaux sociaux illustrent la complexité des attentes populaires et la difficulté de concilier les aspirations à l'autonomie avec les nécessités pragmatiques de la gouvernance. Cette situation souligne la complexité des relations internationales et la difficulté de concilier les aspirations à l'autonomie avec les nécessités pragmatiques de la gouvernance.
Depuis des années, le Sénégal, à l'instar de nombreux pays africains, aspire à une plus grande autonomie économique et politique. Bassirou Diomaye Faye, lors de sa campagne électorale, a capitalisé sur ce sentiment en promettant de réévaluer les relations avec les puissances occidentales, en particulier sur des questions sensibles comme les accords de pêche. Cette position a renforcé son image de leader nationaliste et a galvanisé un électorat désireux de voir le Sénégal s'affirmer sur la scène internationale.
Cependant, la récente sollicitation de fonds européens pour renforcer la sécurité à la frontière sénégalo-malienne met en lumière une réalité plus complexe. Le Sénégal, malgré ses ambitions, continue de dépendre de l'aide internationale pour des questions cruciales comme la sécurité. L'état-major sénégalais, sous la direction du général Mbaye Cissé, a formulé une demande de financement à l'UE, visant à obtenir environ 10 millions d'euros pour des projets sécuritaires, y compris l'acquisition de drones de reconnaissance et la construction de nouvelles infrastructures militaires. Cette demande, formulée à l'ambassadeur de l'UE à Dakar, Jean-Marc Pisani, souligne la nécessité de ressources extérieures pour faire face aux menaces transfrontalières.
Cette situation met en exergue les défis auxquels Faye est confronté. La sécurisation des frontières avec le Mali est cruciale, surtout face à la menace des groupes armés. Cependant, le choix de l'aide européenne, plutôt que de renforcer une coopération régionale avec le Mali, peut être perçu comme une forme de pragmatisme politique.
En effet, l'UE dispose des moyens financiers et technologiques nécessaires pour répondre rapidement aux besoins sécuritaires du Sénégal. Les mécanismes de financement comme la Facilité européenne pour la paix (FEP) offrent une solution rapide et efficace, là où une coopération régionale pourrait nécessiter plus de temps et de coordination.
Par ailleurs, cette demande intervient dans un contexte diplomatique tendu entre le Sénégal et l'UE. Le récent «carton jaune» adressé par la Commission européenne au Sénégal pour son manque de coopération dans la lutte contre la pêche illicite ajoute une couche de complexité à cette relation. La décision de Faye de solliciter l'UE, malgré ces tensions, démontre une volonté de prioriser la sécurité nationale immédiate au-delà des enjeux diplomatiques.
La décision de solliciter l'aide de l'UE a suscité diverses réactions sur les réseaux sociaux au Sénégal. Les opinions varient entre l'incompréhension, l'indignation et la déception.
Un utilisateur a exprimé son inquiétude en disant : « Ça commence à m'inquiéter vraiment. » Cette réaction reflète une confusion générale face à une décision perçue comme contradictoire avec les promesses de souveraineté faites par Faye.
Un autre commentaire met en question la souveraineté du Sénégal : « Un pays qui n'est pas souverain, pourquoi ça vous étonne? Sénégal n'est pas un pays souverain, où est le problème? » Ce point de vue souligne le scepticisme quant à l'indépendance réelle du pays.
Des sentiments de trahison et de déception ont également été exprimés : « Les Sénégalais ont trahi la lutte, donc c'était pour ça qu'ils étaient si excités à prendre le pouvoir? Pfff je suis déçu. » Cet utilisateur se sent trahi par les actions du gouvernement, les percevant comme une contradiction flagrante avec les idéaux nationalistes annoncés.
D'autres ont exprimé leur frustration plus directement : « Mais de quel côté est ce président sénégalais ? Mais c'est n'importe quoi! » et « Ce n'est pas possible, on est déçu, oh mon dieu. » Ces commentaires traduisent une profonde déception face à ce qu'ils considèrent comme un reniement des promesses électorales.
Cependant, il y a aussi des voix qui tentent de rationaliser la décision : « Le président Diomaye et Ousmane Sonko ont un projet panafricaniste. Le Mali est un pays frère et ami du Sénégal. » Cette perspective essaie de contextualiser la décision dans un cadre plus large de relations panafricaines, même si elle ne fait pas l'unanimité.
En conclusion, la démarche de Bassirou Diomaye Faye, bien que paradoxale en apparence, reflète une approche pragmatique face aux défis sécuritaires du Sénégal. Si son élection a suscité des espoirs de réduction de l'influence occidentale, la réalité des besoins en matière de sécurité nationale impose parfois des choix qui peuvent sembler contradictoires. Les réactions variées des Sénégalais sur les réseaux sociaux illustrent la complexité des attentes populaires et la difficulté de concilier les aspirations à l'autonomie avec les nécessités pragmatiques de la gouvernance. Cette situation souligne la complexité des relations internationales et la difficulté de concilier les aspirations à l'autonomie avec les nécessités pragmatiques de la gouvernance.
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