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La diplomatie de Barack Obama suscite de fortes attentes

L'élection du démocrate Barack Obama à la Maison Blanche, mardi 4 novembre, saluée sur tous les continents, suscite à présent de fortes attentes. En France, un des pays où M. Obama jouit de la plus forte cote de popularité, on estime, à l'Elysée, qu'à présent, "la famille occidentale" va regagner de l'influence dans le monde, après une présidence Bush très dévalorisée. (Voir notre article : "La popularité de M. Obama conforte les choix de M. Sarkozy").



La diplomatie de Barack Obama suscite de fortes attentes
M. Obama, qui ne s'est jamais vraiment intéressé à la construction européenne en tant que telle, hérite d'une relation avec ses alliés plus apaisée que dans la période qui a suivi la guerre en Irak. Ses déclarations en faveur d'un dialogue avec l'Iran intriguent ; il sera très attendu sur le dossier du climat où l'on espère qu'il rompra avec l'attitude de son prédécesseur. (Voir : "Les intentions américaines au Proche-Orient restent floues"


LA RUSSIE MET LA PRESSION


L'Amérique latine espère une détente sur le dossier cubain et vénézuélien. (Voir : "L'Amérique latine espère un rétablissement du dialogue avec Cuba et le Venezuela")

En Afghanistan, une de ses priorités, il devra convaincre les Européens de s'engager plus encore militairement. Il devra, dans le même temps, clarifier sa relation avec le Pakistan après ses déclarations sur d'éventuelles opérations unilatérales américaines à la frontière afghane. (Voir : "Le coeur de la guerre antiterroste est désormais en Afghanistan") Au Proche et Moyen-Orient, les projets au contour encore flou de la future administration - Irak, processus de paix israélo-palestinien - alimentent la perplexité des régimes arabes et d'Israël.

M. Obama n'aura pas la tâche facile sur le dossier nucléaire nord-coréen. La position erratique de M. Bush, qui est passé de l'hostilité à la coopération mesurée, a pris de court les alliés sud-coréens et japonais. (Voir : "Tokyo et Séoul s'interrogent sur le dialogue avec Pyongyang")

Sans attendre son entrée en fonction, Dmitri Medvedev, le président russe, a placé la future administration sous pression en annonçant le déploiement de missiles dans l'enclave de Kaliningrad, en réponse au bouclier antimissile américain. (Voir : "Moscou va déployer des missiles dans l'enclave de Kaliningrad")




Source : Le monde

Jeudi 6 Novembre 2008 - 20:40


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