Ancien soldat dans les années 1990, Abdel Aziz Soumaré ne digère pas la nomination du général Ely Zayed Ould M’Bareck, dont le nom figure sur une liste de responsables d'exactions dressée par des rescapés des violences avec l'aide de l'organisation Agir pour les droits humains.
« Il n’y a rien de plus insultant pour les victimes que de voir un homme qui a le parcours de ce monsieur se retrouver à la tête d’une institution aussi respectable et honorable que l’ONU, de surcroît chargé de maintenir la paix et défendre les droits humains. »
Aucune plainte n'a jamais été déposée contre le général Ely Zayed Ould M’Bareck en raison de la loi d'amnistie de 1993, estime Alassane Dia, président de la Coalition vivre ensemble vérité et réconciliation. Ce texte absout les membres des forces armées auteurs d'infractions commises entre le 1er janvier 1989 et le 18 avril 1992.
« Nous demandons à la Mauritanie de revenir sur la loi de 1993 qui a créé justement tout cet imbroglio que nous vivons aujourd’hui. Le problème en Mauritanie c’est justement qu’il n’y a pas de travail de mémoire. L’État considère aujourd’hui que ce qu’il appelle le "passif humanitaire" est clos. Mais en réalité, tant que l’État n’aura pas pris tout ça en considération, il n’y aura pas de réconciliation. »
Ni la Minusca, ni les autorités mauritaniennes n'ont répondu aux sollicitations de RFI.
« Il n’y a rien de plus insultant pour les victimes que de voir un homme qui a le parcours de ce monsieur se retrouver à la tête d’une institution aussi respectable et honorable que l’ONU, de surcroît chargé de maintenir la paix et défendre les droits humains. »
Aucune plainte n'a jamais été déposée contre le général Ely Zayed Ould M’Bareck en raison de la loi d'amnistie de 1993, estime Alassane Dia, président de la Coalition vivre ensemble vérité et réconciliation. Ce texte absout les membres des forces armées auteurs d'infractions commises entre le 1er janvier 1989 et le 18 avril 1992.
« Nous demandons à la Mauritanie de revenir sur la loi de 1993 qui a créé justement tout cet imbroglio que nous vivons aujourd’hui. Le problème en Mauritanie c’est justement qu’il n’y a pas de travail de mémoire. L’État considère aujourd’hui que ce qu’il appelle le "passif humanitaire" est clos. Mais en réalité, tant que l’État n’aura pas pris tout ça en considération, il n’y aura pas de réconciliation. »
Ni la Minusca, ni les autorités mauritaniennes n'ont répondu aux sollicitations de RFI.
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