La nouvelle loi de finance rectificative accordant une rallonge au budget de la Présidence de la République a été amèrement perçue par le parti socialiste qui estime que c’est une la preuve que le régime consomme beaucoup. «Tout récemment, la dernière loi de finance rectificative vient de confirmer cette tendance lourde du régime à dilapider l’argent public en augmentant les fonds alloués à la boulimique et budgétivore Présidence de la République», relève-t-on dans le communiqué du Bureau politique du PS qui souligne que «le budget de la Présidence de la République est passé à 12 milliards dont 7 milliards rien que pour les crédits spéciaux à la libre disposition d’Abdoulaye WADE. De sorte que, de hausse en hausse, la part du budget de la Présidence de la République, de 4 milliards avant l’année 2000, a été multipliée par 25, pour atteindre maintenant la faramineuse somme de 100 milliards». A en croire les camarades de Ousmane Tanor Dieng, les autres institutions n’ont pas échappé à cette « générosité ».
«Le parlement et le conseil économique et social sont eux-mêmes généreusement dotés en milliards», argument-ils.
Mais le PS estime que personne ne trouverait rien à redire si cette hausse "vertigineuse" se justifiait par un regain d’utilité et d’efficacité de l’activité présidentielle. Ce qui n’est pas le cas, pensent les Socialistes. Pour eux, «chacun sait hélas qu’il ne s’agit que d’avoir la mainmise sur le maximum de ressources du contribuable pour pouvoir se livrer à l’exercice favori qui consiste à la dilapidation des ressources publiques».
Ils estiment que «pour Abdoulaye WADE et ses compères, la captation de cette proportion excessive du budget national ne vise qu’à leur permettre de contrôler le maximum d’occasions de dépenses publiques pour se ménager des opportunités de percevoir des commissions et des dessous de table afin d’être en mesure de financer leurs sombres plans de confiscation de la souveraineté populaire».
«Le parlement et le conseil économique et social sont eux-mêmes généreusement dotés en milliards», argument-ils.
Mais le PS estime que personne ne trouverait rien à redire si cette hausse "vertigineuse" se justifiait par un regain d’utilité et d’efficacité de l’activité présidentielle. Ce qui n’est pas le cas, pensent les Socialistes. Pour eux, «chacun sait hélas qu’il ne s’agit que d’avoir la mainmise sur le maximum de ressources du contribuable pour pouvoir se livrer à l’exercice favori qui consiste à la dilapidation des ressources publiques».
Ils estiment que «pour Abdoulaye WADE et ses compères, la captation de cette proportion excessive du budget national ne vise qu’à leur permettre de contrôler le maximum d’occasions de dépenses publiques pour se ménager des opportunités de percevoir des commissions et des dessous de table afin d’être en mesure de financer leurs sombres plans de confiscation de la souveraineté populaire».
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