Des tirs nourris ont été entendus pendant près de trois heures ce mardi 19 juillet 2011 au matin dans le quartier de la résidence du président guinéen Alpha Condé à Conakry. Selon la radio d'Etat guinéenne, la résidence aurait été touchée par une roquette. François Fall, ministre-secrétaire général de la présidence, a déclaré que le président Condé était «sain et sauf». Plus d'informations à suivre dans quelques minutes.
Selon certains témoins dans ce quartier de Kipé, il y aurait eu des «tirs à l'arme lourde» qui ont duré de 3h00 (TU et heure locale) à 5h30, et qui provenaient de militaires.
Des barrages militaires ont été établis dans toute la ville et les accès au quartier administratif de Kaloum, au centre de Conakry, étaient fermés à la circulation ce mardi matin, selon des témoins.
Aucune information officielle n'était dans un premier temps disponible sur l'origine et les raisons de ces tirs, ni sur d'éventuelles victimes.
Ce regain de tension dans la capitale guinéenne intervient près de sept mois après la prise de fonction, le 21 décembre 2010, d'Alpha Condé, premier président démocratiquement élu de Guinée dont l'une des premières tâches a été de mettre en place une réforme du secteur de la défense et de sécurité.
L'histoire de la Guinée a été marquée par des coups d'Etat et tentatives de coups d'Etat militaires, le dernier en date ayant porté au pouvoir en décembre 2008 le capitaine Moussa Dadis Camara, renversé un an plus tard.
C'est ensuite un régime de transition dirigé par un autre militaire, le général Sékouba Konaté, qui a dirigé le pays jusqu'à l'organisation d'une élection présidentielle en 2010 remportée par Alpha Condé au deuxième tour en novembre face à Cellou Dalein Diallo qui avait accepté sa défaite.
Le 2 juillet, le colonel Moussa Keita, ancien secrétaire permanent du CNDD (Conseil national pour la démocratie et le développement), aile politique de la junte militaire de Moussa Dadis Camara dont il était très proche, avait été arrêté en pleine rue à Conakry.
Il est depuis détenu « dans un lieu tenu secret et inaccessible à sa famille » selon la Coordination des organisations de défense des droits humains (CODDH).
Avant son arrestation, le colonel Keita avait fait des déclarations à la presse sur la gestion du régime de transition du général Konaté, affirmant en particulier que ce dernier avait détourné plus de 20 millions de dollars.
Source: Rfi
Selon certains témoins dans ce quartier de Kipé, il y aurait eu des «tirs à l'arme lourde» qui ont duré de 3h00 (TU et heure locale) à 5h30, et qui provenaient de militaires.
Des barrages militaires ont été établis dans toute la ville et les accès au quartier administratif de Kaloum, au centre de Conakry, étaient fermés à la circulation ce mardi matin, selon des témoins.
Aucune information officielle n'était dans un premier temps disponible sur l'origine et les raisons de ces tirs, ni sur d'éventuelles victimes.
Ce regain de tension dans la capitale guinéenne intervient près de sept mois après la prise de fonction, le 21 décembre 2010, d'Alpha Condé, premier président démocratiquement élu de Guinée dont l'une des premières tâches a été de mettre en place une réforme du secteur de la défense et de sécurité.
L'histoire de la Guinée a été marquée par des coups d'Etat et tentatives de coups d'Etat militaires, le dernier en date ayant porté au pouvoir en décembre 2008 le capitaine Moussa Dadis Camara, renversé un an plus tard.
C'est ensuite un régime de transition dirigé par un autre militaire, le général Sékouba Konaté, qui a dirigé le pays jusqu'à l'organisation d'une élection présidentielle en 2010 remportée par Alpha Condé au deuxième tour en novembre face à Cellou Dalein Diallo qui avait accepté sa défaite.
Le 2 juillet, le colonel Moussa Keita, ancien secrétaire permanent du CNDD (Conseil national pour la démocratie et le développement), aile politique de la junte militaire de Moussa Dadis Camara dont il était très proche, avait été arrêté en pleine rue à Conakry.
Il est depuis détenu « dans un lieu tenu secret et inaccessible à sa famille » selon la Coordination des organisations de défense des droits humains (CODDH).
Avant son arrestation, le colonel Keita avait fait des déclarations à la presse sur la gestion du régime de transition du général Konaté, affirmant en particulier que ce dernier avait détourné plus de 20 millions de dollars.
Source: Rfi
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