Plus de 30 000 migrants et réfugiés ont été interrogés par l’ONU. Et ce qui ressort, c’est que c’est la traversée du Sahara qu’ils redoutent le plus. Outre le risque de subir des violences physiques, des viols ou même, le trafic d’organe, la route qui passe par le désert est souvent synonyme de mort brutale.
« Ou bien les passeurs se débarrassent des migrants, ou bien, ils tombent des camions pendant le trajet – et ils ne les attendent pas, explique Vincent Cochetel, responsable au Haut Commissariat pour les réfugiés (HCR) de l’ONU. Parfois aussi quand ils sont malades, les passeurs les abandonnent dans le désert. Tous ceux qui ont traversé le Sahara connaissent quelqu’un qui est mort là-bas. C’est différent à Lampedusa ou moins de migrants disent avoir vu quelqu’un mourir en mer. »
20 % des migrants Africains disent redouter de mourir pendant le trajet. C’est plus qu’il y a quelques années. Un trajet qui s’arrête d’ailleurs très souvent en Afrique. À rebours du discours ambiant en Europe. « 70 % d’entre eux vont rester dans le pays voisin du leur. Donc cette peur qu’ils vont tous débarquer en Europe… Non, ce n’est pas vrai », assure Vincent Cochetel.
Et même quand ils atteignent le nord de l’Afrique, les exilés ne cherchent pas forcément à embarquer sur des canots de fortune. Plus de 60 % des migrants qui arrivent en Libye affirment avoir atteint leur destination finale.
« Ou bien les passeurs se débarrassent des migrants, ou bien, ils tombent des camions pendant le trajet – et ils ne les attendent pas, explique Vincent Cochetel, responsable au Haut Commissariat pour les réfugiés (HCR) de l’ONU. Parfois aussi quand ils sont malades, les passeurs les abandonnent dans le désert. Tous ceux qui ont traversé le Sahara connaissent quelqu’un qui est mort là-bas. C’est différent à Lampedusa ou moins de migrants disent avoir vu quelqu’un mourir en mer. »
20 % des migrants Africains disent redouter de mourir pendant le trajet. C’est plus qu’il y a quelques années. Un trajet qui s’arrête d’ailleurs très souvent en Afrique. À rebours du discours ambiant en Europe. « 70 % d’entre eux vont rester dans le pays voisin du leur. Donc cette peur qu’ils vont tous débarquer en Europe… Non, ce n’est pas vrai », assure Vincent Cochetel.
Et même quand ils atteignent le nord de l’Afrique, les exilés ne cherchent pas forcément à embarquer sur des canots de fortune. Plus de 60 % des migrants qui arrivent en Libye affirment avoir atteint leur destination finale.
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