M. Obama, premier Noir à accéder à la Maison Blanche, l'emporte avec 52 % des suffrages, contre 47 % à John McCain, et 338 votes de grands électeurs, soit bien plus que la majorité requise de 270. Il s'assure aussi une solide majorité dans les deux chambres au Congrès. Le taux de participation à l'élection a été très important.
Des bastions républicains enfoncés. Son adversaire républicain a admis sa défaite avec élégance et reconnu qu'une nouvelle ère s'ouvrait pour son pays. Le Parti républicain enregistre des pertes très nettes aux élections au Congrès. Il perd de vieux "bastions" dans le Sud et les Etats industrieux. Et même si les démocrates ne parviennent pas à "arracher" les 60 sièges de sénateurs sur 100 (ils en ont 56) qu'ils visaient, les lendemains d'élection seront difficiles pour les républicains. Sarah Palin, colistière de M. McCain, choisie pour dynamiser les militants, lui a plutôt porté tort par son impréparation. Ses idées conservatrices pourraient en revanche ressouder un parti divisé.
Des dossiers urgents à traiter. Pour le 44e président élu, la transition sera délicate jusqu'à son entrée en fonction le 20 janvier 2009. Les analystes estiment que le président sortant, George Bush, au plus bas de sa popularité et de sa crédibilité, ne peut tout gérer à lui seul. Les dossiers urgents sont déjà sur la table : Irak, Iran nucléaire, Guantanamo, sans compter la crise économique et financière qui a pesé si lourd en faveur des démocrates durant la campagne.
Un enthousiasme populaire et mondial. La joie des minorités, et pas seulement des Noirs mais aussi des Latinos, ou des jeunes qui votaient pour la première fois, montre au reste du monde que l'Amérique est peut-être en train de changer, qu'elle a trouvé à nouveau une incarnation à son rêve. L'élection d'Obama, saluée dans le monde entier, soulève à Paris, comme dans le reste de l'Europe, dans les capitales asiatiques ou africaines, une immense attente.
Des bastions républicains enfoncés. Son adversaire républicain a admis sa défaite avec élégance et reconnu qu'une nouvelle ère s'ouvrait pour son pays. Le Parti républicain enregistre des pertes très nettes aux élections au Congrès. Il perd de vieux "bastions" dans le Sud et les Etats industrieux. Et même si les démocrates ne parviennent pas à "arracher" les 60 sièges de sénateurs sur 100 (ils en ont 56) qu'ils visaient, les lendemains d'élection seront difficiles pour les républicains. Sarah Palin, colistière de M. McCain, choisie pour dynamiser les militants, lui a plutôt porté tort par son impréparation. Ses idées conservatrices pourraient en revanche ressouder un parti divisé.
Des dossiers urgents à traiter. Pour le 44e président élu, la transition sera délicate jusqu'à son entrée en fonction le 20 janvier 2009. Les analystes estiment que le président sortant, George Bush, au plus bas de sa popularité et de sa crédibilité, ne peut tout gérer à lui seul. Les dossiers urgents sont déjà sur la table : Irak, Iran nucléaire, Guantanamo, sans compter la crise économique et financière qui a pesé si lourd en faveur des démocrates durant la campagne.
Un enthousiasme populaire et mondial. La joie des minorités, et pas seulement des Noirs mais aussi des Latinos, ou des jeunes qui votaient pour la première fois, montre au reste du monde que l'Amérique est peut-être en train de changer, qu'elle a trouvé à nouveau une incarnation à son rêve. L'élection d'Obama, saluée dans le monde entier, soulève à Paris, comme dans le reste de l'Europe, dans les capitales asiatiques ou africaines, une immense attente.
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