Rencontré dans une boutique au quartier Niarry Tally, Malang Goudiaby déclare : «vraiment nous sommes déçus depuis que nous avons entendu cette affaire de lait contaminé. Tout de suite, nous nous sommes interrogés sur la politique de l’Etat. Parce que l’Etat favorise les produits importés par rapport aux nôtres ».
Vêtu d'une chemise blanche et d'un pantalon en jean, M. Goudiaby réagissait ainsi au lait contaminé Lactalis défraie actuellement la chronique. Et de poursuivre «Je pense que le gouvernement doit mettre en place une politique pour la promotion de nos produits locaux et implanter des usines pour la transformation de ces produits, parce qu’au Sénégal nous avons suffisamment de lait. Mais le problème qui se pose, c’est que l’Etat ne favorise la politique alimentaire pour le consommé local».
Poursuivant ces propos, Malang Goudiaby martèle « On ne peut pas dire que nous ne sommes pas en sécurité. Mais, on peut dire que nous sommes vulnérables. Parce que n’importe quoi entre dans nos pays sans contrôle douanier. Vraiment, Il y a le laisser aller».
Préférant garder l'anonymat, ce boutiquier trouvé au quartier Niarry Tally, est dans la même logique. Pour lui, « En tant que personne, on ne doit pas vendre des produits contaminés pouvant tuer des gens. Avant de mettre ce produit sur le marché, il faut vérifier d’abord si c’est bon, afin de préserver la santé des personnes». Avant d'ajouter : «nous ne sommes pas en sécurité parce que si nous prenons un produit contaminé, on ne peut parler de sécurité dans ce cas ». Non sans souligner « l’Etat doit revoir sa politique d’importation».
Mais cette insécurité qu'il décrie peut être évité, soutient Sidy Diouf, rencontré dans le même quartier. «Nous devons consommer nos produits locaux. Et éviter les produits qui nous viennent de l’extérieur. Parce qu’on ne peut pas manger toujours des produits des pays étrangers. Alors que ce qu’on cultive chez nous est plus garanti, plus nutritif. Et puis, on laisse nos produits pour aller en Europe importer des produits laitiers qui ne nous apportent absolument rien. On ne sait même pas à base de quoi ils sont fabriqués. Et nous prenons ça n’importe comment sans s'en rendre compte ».
Concernant l’aspect sécuritaire des aliments, M. Diouf indique que c’est aux autorités de gérer cela. «C’est le gouvernement qui doit prendre des mesures adéquates pour garantir notre sécurité. La faute incombe aux dirigeants, parce que ce sont eux qui laissent ces produits entrer dans nos pays. Il faut qu’il y ait un contrôle sévère ».
Pour rappel, le lait contaminé de l'entreprise Lactalis a déjà fait de nombreuses victimes en France. Ce qui a motivé le retrait par ladite société de millions de cartons distribués à travers le monde. D'ailleurs, la Chine a déjà pris des mesures en retardant la délivrance de licences aux entreprises françaises, et d'autres pays pour la suivre sur cette voie.
Vêtu d'une chemise blanche et d'un pantalon en jean, M. Goudiaby réagissait ainsi au lait contaminé Lactalis défraie actuellement la chronique. Et de poursuivre «Je pense que le gouvernement doit mettre en place une politique pour la promotion de nos produits locaux et implanter des usines pour la transformation de ces produits, parce qu’au Sénégal nous avons suffisamment de lait. Mais le problème qui se pose, c’est que l’Etat ne favorise la politique alimentaire pour le consommé local».
Poursuivant ces propos, Malang Goudiaby martèle « On ne peut pas dire que nous ne sommes pas en sécurité. Mais, on peut dire que nous sommes vulnérables. Parce que n’importe quoi entre dans nos pays sans contrôle douanier. Vraiment, Il y a le laisser aller».
Préférant garder l'anonymat, ce boutiquier trouvé au quartier Niarry Tally, est dans la même logique. Pour lui, « En tant que personne, on ne doit pas vendre des produits contaminés pouvant tuer des gens. Avant de mettre ce produit sur le marché, il faut vérifier d’abord si c’est bon, afin de préserver la santé des personnes». Avant d'ajouter : «nous ne sommes pas en sécurité parce que si nous prenons un produit contaminé, on ne peut parler de sécurité dans ce cas ». Non sans souligner « l’Etat doit revoir sa politique d’importation».
Mais cette insécurité qu'il décrie peut être évité, soutient Sidy Diouf, rencontré dans le même quartier. «Nous devons consommer nos produits locaux. Et éviter les produits qui nous viennent de l’extérieur. Parce qu’on ne peut pas manger toujours des produits des pays étrangers. Alors que ce qu’on cultive chez nous est plus garanti, plus nutritif. Et puis, on laisse nos produits pour aller en Europe importer des produits laitiers qui ne nous apportent absolument rien. On ne sait même pas à base de quoi ils sont fabriqués. Et nous prenons ça n’importe comment sans s'en rendre compte ».
Concernant l’aspect sécuritaire des aliments, M. Diouf indique que c’est aux autorités de gérer cela. «C’est le gouvernement qui doit prendre des mesures adéquates pour garantir notre sécurité. La faute incombe aux dirigeants, parce que ce sont eux qui laissent ces produits entrer dans nos pays. Il faut qu’il y ait un contrôle sévère ».
Pour rappel, le lait contaminé de l'entreprise Lactalis a déjà fait de nombreuses victimes en France. Ce qui a motivé le retrait par ladite société de millions de cartons distribués à travers le monde. D'ailleurs, la Chine a déjà pris des mesures en retardant la délivrance de licences aux entreprises françaises, et d'autres pays pour la suivre sur cette voie.
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