L'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo à Korhogo, le 2 mai 2011. AFP PHOTO/SIA KAMBOU
Le président ivoirien Alassane Ouattara avait promis, début septembre, de renvoyer son prédécesseur devant les juges de la Cour pénale internationale (CPI). Ce mardi 29 novembre 2011, en tout début d’après midi, le procureur de la République de Côte d’Ivoire a signifié à Laurent Gbagbo le mandat d’arrêt émis, sous-scellés, par la CPI. Deux de ses avocats étaient présents à Korhogo, dans le nord du pays, où Laurent Gbagbo a été incarcéré suite à son arrestation, le 11 avril 2011. Le scrutin avait entraîné des violences entre les forces loyales au candidat sortant Laurent Gbagbo et les fidèles d’Alassane Ouattara, dont la victoire avait été avalisée par la communauté internationale.
Un mandat « illégal »
Depuis plusieurs jours, les rumeurs allaient bon train dans la capitale ivoirienne. Si les partisans de l’ex- chef d’Etat dénonçaient déjà l’éventualité d’un transfert à La Haye, ils semblaient cependant ne pas y croire. Au cours des derniers jours, l’avocat de l’Etat ivoirien, Maître Jean-Paul Benoit, avait indiqué que des mandats d’arrêt seraient émis avant le 11 décembre, date des élections législatives.
Dans un communiqué diffusé mardi après-midi, un conseiller de l’ex-président ivoirien, Alain Toussaint, a dénoncé une « justice de vainqueurs », estimant que le mandat d’arrêt de la CPI est « illégal ». Pour M.Toussaint, il s’agit d’« une opération politicienne destinée à liquider définitivement le président Gbagbo ».
La Côte d’Ivoire a accepté la compétence de la Cour
Le procureur de la Cour, Luis Moreno Ocampo, est allé très vite. Le 3 octobre, il avait été autorisé par les juges à ouvrir une enquête sur les crimes commis en Côte d’Ivoire depuis le 28 novembre 2010, second tour de l’élection présidentielle. La Côte d’Ivoire n’a pas ratifié le traité de la Cour, mais elle en a accepté la compétence à deux reprises.
L’ex-président Laurent Gbagbo lui avait en effet demandé en 2003 d’enquêter sur les crimes commis depuis le 19 septembre 2002, date d’une tentative de coup d’Etat qui s’était soldée par la partition du pays. En mai dernier, le nouveau président, Alassane Ouattara, avait confirmé cette compétence, demandant à la Cour d’engager des poursuites pour les crimes commis depuis 2010.
A plusieurs reprises, le procureur a indiqué qu’il se pencherait aussi sur les crimes commis par les partisans d’Alassane Ouattara, dont les Forces nouvelles de l'actuel Premier ministre Guillaume Soro.
Source: RFI
Un mandat « illégal »
Depuis plusieurs jours, les rumeurs allaient bon train dans la capitale ivoirienne. Si les partisans de l’ex- chef d’Etat dénonçaient déjà l’éventualité d’un transfert à La Haye, ils semblaient cependant ne pas y croire. Au cours des derniers jours, l’avocat de l’Etat ivoirien, Maître Jean-Paul Benoit, avait indiqué que des mandats d’arrêt seraient émis avant le 11 décembre, date des élections législatives.
Dans un communiqué diffusé mardi après-midi, un conseiller de l’ex-président ivoirien, Alain Toussaint, a dénoncé une « justice de vainqueurs », estimant que le mandat d’arrêt de la CPI est « illégal ». Pour M.Toussaint, il s’agit d’« une opération politicienne destinée à liquider définitivement le président Gbagbo ».
La Côte d’Ivoire a accepté la compétence de la Cour
Le procureur de la Cour, Luis Moreno Ocampo, est allé très vite. Le 3 octobre, il avait été autorisé par les juges à ouvrir une enquête sur les crimes commis en Côte d’Ivoire depuis le 28 novembre 2010, second tour de l’élection présidentielle. La Côte d’Ivoire n’a pas ratifié le traité de la Cour, mais elle en a accepté la compétence à deux reprises.
L’ex-président Laurent Gbagbo lui avait en effet demandé en 2003 d’enquêter sur les crimes commis depuis le 19 septembre 2002, date d’une tentative de coup d’Etat qui s’était soldée par la partition du pays. En mai dernier, le nouveau président, Alassane Ouattara, avait confirmé cette compétence, demandant à la Cour d’engager des poursuites pour les crimes commis depuis 2010.
A plusieurs reprises, le procureur a indiqué qu’il se pencherait aussi sur les crimes commis par les partisans d’Alassane Ouattara, dont les Forces nouvelles de l'actuel Premier ministre Guillaume Soro.
Source: RFI
Autres articles
-
En Afrique, le nombre de déplacés internes a triplé en 15 ans atteignant 35 millions
-
Mozambique: TotalEnergies connaissait les violations des droits de l'homme au Cabo Delgado
-
Afrique du Sud: une opération contre des mineurs illégaux n’est pas jugée «anticonstitutionnelle»
-
La Côte d'Ivoire confirme l'arrestation de six membres présumés du groupe État islamique
-
Législatives au Tchad: trois candidats du parti MPS définitivement écartés, deux ex-maires de Ndjamena repêchés