Insuffisance des infrastructures sanitaires et sociales, personnel de santé insuffisant et inégalement réparti sur le territoire national, concentration du personnel infirmier en milieu urbain et pauvreté du personnel en milieu rural... Ce sont là les maux qui gangrènent le secteur de la santé au Sénégal, selon une étude commanditée par le bureau internationale du travail (BIT).
La validation de cette étude est au menu d’un atelier ouvert ce mercredi 11 novembre à Dakar par le BIT et des représentants des syndicats du secteur de la santé ainsi que des parlementaires. Les participants vont également formuler une stratégie visant à améliorer les conditions de travail du personnel infirmier et éventuellement la ratification de la convention n°149.
Il y a manifestement urgence à trouver des solutions à cette situation. «Il existe actuellement une grave pénurie de personnel de santé dans le monde entier. 36 pays sur 57 connaissent de graves pénuries de personnel de santé. Les cas les plus graves se situent en Afrique subsaharienne», souligne le BIT dans une note d’information. Le BIT informe que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a estimé qu’il faudrait globalement 2,4 millions de médecins, infirmières et sages femmes supplémentaires pour répondre aux besoins en matière de santé au niveau mondial et en Afrique.
Pour ce qui concerne l’Afrique, Mme Cécile Balima, chargée des normes au BIT estime que les conséquences peuvent être fâcheuses avec les risques d’une hausse du taux de morbidité et la propagation du Vih Sida.
Les participants au séminaire vont également «réfléchir sur les moyens d’améliorer les conditions de travail du personnel de santé au Sénégal». Celui-ci rencontre beaucoup de difficultés dans le monde, selon Mme Balima qui ajoute : «on voit souvent des infirmiers qui quittent cette profession. Ils migrent souvent dans des pays où ils espèrent être mieux rémunérés, trouver des conditions de travail meilleures».
Mesurant l’ampleur de la situation, les syndicalistes ont tiré la sonnette d’alarme. Selon Diamé Sow, secrétaire général, adjoint du Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (SUTSAS), il s’agit de faire des plaidoyers afin de pousser le gouvernement à ratifier la convention 149 sur le personnel de santé. Cette convention et la recommandation n°157 qui l’accompagne visent à renforcer les conditions de travail du personnel infirmier et à fournir aux décideurs politiques ainsi qu’aux représentants des employeurs et des travailleurs des orientations sur la planification et la mise en œuvre des politiques de soins infirmiers dans le contexte de la politique globale de santé des pays concernés.
La validation de cette étude est au menu d’un atelier ouvert ce mercredi 11 novembre à Dakar par le BIT et des représentants des syndicats du secteur de la santé ainsi que des parlementaires. Les participants vont également formuler une stratégie visant à améliorer les conditions de travail du personnel infirmier et éventuellement la ratification de la convention n°149.
Il y a manifestement urgence à trouver des solutions à cette situation. «Il existe actuellement une grave pénurie de personnel de santé dans le monde entier. 36 pays sur 57 connaissent de graves pénuries de personnel de santé. Les cas les plus graves se situent en Afrique subsaharienne», souligne le BIT dans une note d’information. Le BIT informe que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a estimé qu’il faudrait globalement 2,4 millions de médecins, infirmières et sages femmes supplémentaires pour répondre aux besoins en matière de santé au niveau mondial et en Afrique.
Pour ce qui concerne l’Afrique, Mme Cécile Balima, chargée des normes au BIT estime que les conséquences peuvent être fâcheuses avec les risques d’une hausse du taux de morbidité et la propagation du Vih Sida.
Les participants au séminaire vont également «réfléchir sur les moyens d’améliorer les conditions de travail du personnel de santé au Sénégal». Celui-ci rencontre beaucoup de difficultés dans le monde, selon Mme Balima qui ajoute : «on voit souvent des infirmiers qui quittent cette profession. Ils migrent souvent dans des pays où ils espèrent être mieux rémunérés, trouver des conditions de travail meilleures».
Mesurant l’ampleur de la situation, les syndicalistes ont tiré la sonnette d’alarme. Selon Diamé Sow, secrétaire général, adjoint du Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (SUTSAS), il s’agit de faire des plaidoyers afin de pousser le gouvernement à ratifier la convention 149 sur le personnel de santé. Cette convention et la recommandation n°157 qui l’accompagne visent à renforcer les conditions de travail du personnel infirmier et à fournir aux décideurs politiques ainsi qu’aux représentants des employeurs et des travailleurs des orientations sur la planification et la mise en œuvre des politiques de soins infirmiers dans le contexte de la politique globale de santé des pays concernés.
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